Brassens. Une mauvaise réputation

Brassens. Une mauvaise réputation
Collectif
Ed. Consart
Date de publication : 01/03/2011

« Il ne faut pas rejeter une bonne parole parce qu'elle a été dite par un méchant. » Cette phrase d'un philosophe chinois reprise par George Brassens dans ce livre en dit beaucoup plus sur les ambitions de l'auteur-compositeur-interprète qu'un long discours. Les longs discours, l'auteur des « Copains d'abord » ne les aimait pas. Comme il n'aimait pas beaucoup les gendarmes et les curés. Au moment de célébrer un double anniversaire - Brassens est né le 22 octobre 1921, il y a 90 ans, et est mort le 29 octobre 1981, il y a 30 ans -, il est temps de s'interroger sur la mystérieuse attraction que cet homme, ses mots et sa guitare n'ont cessé de produire sur le public. « Je ne suis pas chanteur », répétait-il à chaque fois qu'il le pouvait. Poète ? Assurément. Nourri à la poésie latine d'Ovide, aux poètes du XVIIe siècle et à François Villon, George Brassens a sans nul doute écrit les plus beaux textes de la chanson dite française. Il ne faut pas non plus oublier le musicien. Imprégnée de jazz, sa musique, sous des accords apparemment simples, « collait » parfaitement à son propos, swinguant nonchalamment derrière ses paroles drôles ou brutales. Quant à l'anarchiste que l'on se plaît à reconnaître en lui, il est d'un genre particulier. Secret et plein d'humour, il cultive son propre jardin, loin des aventures collectives qu'il abhorrait. Ce livre tente humblement de rendre hommage à un art tout de modestie et de poésie.

¤ 100 photos rares et inédites

¤ Brassens et la littérature, par Michel Polac

¤ Brassens intime : une interview de 1961

¤ Brassens libertaire, par Marc Wilmet

¤ Brassens et les femmes

¤ Discographie

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