The Photograph as Contemporary Art

The Photograph as Contemporary Art
Cotton Charlotte
Ed. Thames & Hudson

From conceptual art'use of the banal and 'artless' snapshot to the carefully constructed tableaux of Jeff Wall, this book considers the full range of ways that today's artists engage with photography to make art.
Some artists, such as Sophie Calle and Erwin Wurm, use photography as a record of a real performance or everyday action, while others such as Yinka Shonibare and Gregory Crewdson stage invented scenes and narratives to tell fictional stories. Andreas Gursky, Thomas Demand and Rineke Dijkstra present a cool, seemingly objective view of the external world, while Richard Billingham, Nan Goldin and Wolfgang Tillmans offer up intimate details of their private lives. In the hands of Luc Delahaye and Allan Sekula, photography is a means of creating documentary, while for those such as Cindy Sherman and Gillian Wearing, the photograph becomes a repository of personal, social and cultural values in an image-saturated world.
With some of the most important artists and key works, The Photograph as Contemporary Art is an ideal introduction to the twenty-first century's dominant art form.
Présentation de l'éditeur

Thierry De Cordier. Dessins. Un homme, une maison et un paysage

Thierry De Cordier. Dessins. Un homme, une maison et un paysage
Storvse Jonas
Ed. Centre Pompidou

80 dessins anciens et récents de cet artiste belge installé en France sont présentés dans cet ouvrage. Homme, Maison, Paysage sont les trois éléments de l'exposition que l'artiste a conçue spécialement pour la Galerie d'art graphique du Centre Pompidou. L'homme est toujours le même, la maison est également la même, et le paysage ne change guère plus. Tout cela constitue davantage un univers mentale que le reflet d'une réalité tangible. Le travail de l'artiste est traversé de références christiques, que l'on retrouve dans son énigmatique signature RTTY - évocation d'INRI ? - du dans le symbole du poisson - les sardines. Thierry De Cordier travaille sur tous les supports, utilise toute les matières, pratique le collage mais ses oeuvres restent dans les tons de gris, noirs et blancs accentués par le fusain, le crayon gras ou encore la gouache.

Le petit JLP illustré

Le petit JLP illustré
Parant Jean-Luc
Ed. Fage

Dessins sur le thème des yeux

Il voit parce qu'il ne se voit pas, s'il se voyait il serait un obstacle à sa vue. Il est trop près de lui-même, et trop près de lui-même il est plus grand pour lui-même qu'il n'est réellement pour les yeux qui le voient. Il voit l'infini parce qu'il ne se voit pas, parce qu'il est au plus grand de lui-même. Il voit parce qu'il est très haut, perché sous son front, au-dessus du monde. J.L.P.

Yoshitomo Nara & Hiroshi Sugito. Over the rainbow

Yoshitomo Nara & Hiroshi Sugito. Over the rainbow
Nara Yoshitomo
Ed. Hatje Cantz

Yoshitomo Nara (*1959) is regarded as one of Japan's foremost contemporary artists and has attained a cult status in his homeland that is hardly imaginable for Europeans. His paintings of characters at one rebellious and vulnerable are among the most coveted items in the international art world. Hiroshi Sugito (*1970), his former student, has enjoyed an excellent reputation for many years. Sugito's delicate, finely painted works combine influences of Eastern and Western painting. The two artists completed the first of their joint workd in 1997 and developed the idea for a joint exhibition and book project that was realized in the summer of 2004. Over the rainbow documents the results of thes exciting encounter between two outstanding artists : Zen meets Pop.
Présentation de l'éditeur

Le Visage en question. De l'image à l'éthique

Le Visage en question. De l'image à l'éthique
Courtine-Denamy Sylvie
Ed. La Différence/Essais

Attestant notre humanité, signant notre identité, s'usant, se ridant, notre visage anticipe notre propre mort. Témoins Narcisse et Dionysos qui succombent au pouvoir maléfique de leur reflet dans le miroir, la tête de la Gorgone ne devenant inoffensive que grâce à la ruse d'Athéna qui invente l'image. Distanciant le sujet de son double, la peinture réédite cette ruse, la fonction du portrait étant de compenser l'absence de l'aimé. Éloquent, le visage laisse transparaître les passions de l'âme, d'où l'idée de le dévisager à des fins policières, voire de le réduire à un «type» au service de l'idéologie raciste.

La définition que propose Emmanuel Levinas du visage présuppose paradoxalement d'en gommer les traits, le mode privilégié de la rencontre avec autrui n'étant pas la vision, mais l'écoute de sa parole, le visage signifiant l'infini. La perception constituant en objet le tout autre, le réduisant, l'esthétique doit donc être dépassée vers l'éthique.

Ce discrédit de la représentation englobe les pionniers de l'abstraction qui s'interdirent pourtant la représentation au nom du «spirituel dans l'art». Le philosophe ne consentant que deux exceptions, en faveur du peintre Jean-Michel Atlan et du sculpteur Sacha Sosno, nous imaginons alors un rendez-vous manqué entre Emmanuel Levinas et le peintre expressionniste juif américain Barnett Newman qui, se pliant au «commandement suprême» du monothéisme, s'assigna pour tâche de «peindre l'impossible», de présenter négativement l'infini, revendiquant la signifiance par-delà toute forme identifiable.
Présentation de l'éditeur

La naissance de l'individu dans l'art

La naissance de l'individu dans l'art
Bernard Foccroulle, Robert Legros & Tzvetan Todorov
Ed. Grasset/Nouveau Collège de Philosophie

Entre la fin du Moyen Age et le début de l'époque moderne, tous les arts traversent une profonde mutation : ils se détournent de leur vocation sacrée pour s'intéresser à l'humain dans ce qu'il a de plus singulier. Les portraits de Van Eyck, les premiers opéras de Monteverdi, les Essais de Montaigne ou le Robinson Crusoé de Defoe y témoignent de cette invention esthétique de l'individu moderne, et c'est dans cet esprit qu'ils sont ici revisités par Tzvetan Todorov, Bernard Foccroulle et Robert Legros.
Présentation de l'éditeur

Journal, 1970-1986

Journal, 1970-1986
Tarkovski Andre
Ed. Cahiers du Cinéma

'Ce n'est plus le moment de se plaindre et de s'indigner dans les couloirs. Ce temps est révolu. Se plaindre est devenu inutile, et indigne. Comment se comporter à l'avenir, voilà à quoi il faut réfléchir.'
Quand Andreï Tarkovski commence, en avril 1970, à tenir le journal qui accompagnera les dix-sept dernières années de sa vie, il a tout juste 38 ans, sa femme attend un enfant. Le cinéaste vient d'acheter une maison à la campagne et son film autobiographique, Le Miroir, est en germe dans son esprit. Il ne cessa dès lors d'y consigner ses lectures et ses réflexions, les aléas de ses productions, les espoirs et les difficultés de son travail (sur Stalker en particulier), l'instant à la fois intense et angoissant de la sortie de ses films dans ce qui s'appelait encore l'Union Soviétique.

Au cours des années 80, ce journal deviendra un «journal d'exil». Tarkovski tourne en Italie (Nostalghia), en Suède (Le Sacrifice), et c'est à Paris qu'il meurt en 1986.

Revivre cette vie, au jour le jour, est une expérience dont on ne sort pas indemne, mais on y retrouve, dans toute leur concision et leur naturel, les intuitions qui allaient être développées dans Le Temps scellé et qui font de ce cinéaste l'un des très rares artistes-philosophes de notre époque. Par la somme des projets qui y figurent, la publication de ce livre-boussole montre à quel point l'oeuvre d'Andreï Tarkovski reste inachevée et ouverte.
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Lumière instantanée

Lumière instantanée
Tarkovski Andre
Ed. Philippe Rey

Lorsqu'il décida de quitter sa patrie, Andreï Tarkovski prit beaucoup de photographies en Russie, puis en Italie pendant les tournages de Temps de voyage et de Nostalghia et qu'il cherchait un logement pour lui, sa femme Larissa, son fils Andreï et son chien Dak, restés douloureusement otages du pouvoir soviétique. On trouve dans ces images de petites dimensions l'univers profondément personnel du cinéaste. Car 'c'est précisément dans cette petite dimension, à la limite extrême de la visibilité, que jaillissent toute la force et la douceur de la lumière qui les a modelées à travers les yeux et le coeur de l'auteur, en demandant l'humble geste de se rapprocher et de se pencher vers elles avec attention.'

Andreï Tarkovski (né en Urss en 1932, mort à Paris en 1986) est un des plus grands cinéastes du XXe siècle.

Récits de jeunesse

Récits de jeunesse
Tarkovski Andre
Ed. Philippe Rey

Retrouvés récemment à Florence dans les archives personnelles d'Andreï Arsenievitch Tarkovski, ces récits passionneront tous ceux qui aiment l'oeuvre du cinéaste. Rédigés, comme les poèmes qui les accompagnent, entre 1960 et juillet 1962 - l'auteur a tout juste trente ans -, ces textes sont de véritables tableaux impressionnistes: la neige, le ciel et la taïga servent de rideaux de scène à de mini drames, d'émouvantes et parfois cruelles plongées au coeur de l'âme et de la vie russes, de rencontres avec des personnages de femmes, amantes ou mères, à la fois fugitives et si présentes. On ne peut que succomber au charme - et à la force - de ces écrits de jeunesse dont chaque page annonce la naissance du prodigieux auteur d'Andreï Roublev.
Présentation de l'éditeur

Le temps scellé

Le temps scellé
Tarkovski Andre
Ed. Cahiers du Cinéma/Petite bibliothèque

C'est après avoir achevé L'Enfance d'Ivan [premier film de A. Tarkovski, 1962] que j'eus le pressentiment que le cinéma était à la portée de ma main [...]. Un miracle avait eu lieu : le film était réussi. Quelque chose d'autre était maintenant exigé de moi : il me fallait comprendre ce qu'était le cinéma. C'est alors que me vint cette idée de temps scellé. A.T.

Désormais, Andreï Tarkovski, tout au long de son oeuvre cinématographique - Andrei Roublev, Solaris, Le Miroir, Stakler - rédigera des notes de travail, des réflexions sur son art, restituant dans le même mouvement son itinéraire d'homme et d'artiste.
Exilé en Italie où il réalise Nostalghia en 1983, puis en France, il rassemble ses écrits qui seront d'abord édités en Allemagne puis dans les pays d'Europe occidentale.
Il y aborde une large réflexion aussi bien sur l'art cinématographique, son ontologie et sa place parmi les autres arts, que sur la civilisation contemporaine ou des objets plus concrets comme le scénario, le montage, l'acteur, le son, la musique, la lumière, le cadrage... Il confère enfin une place particulière à son dernier film, Le Sacrifice, auquel il consacre toute la fin de l'ouvrage.
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