Nunc. Revue pérégrine n°18/mars 2009

Nunc. Revue pérégrine n°18/mars 2009
Revue
Ed. Corlevour

Hommage à Claudette Oriol-Boyer

Récit sur rien

Récit sur rien
Littell Jonathan
Ed. Fata Morgana

Court récit sur les fantasmes secrets de l'auteur et dans lequel l'obsession du détail conforte les racines d'un imaginaire qui aurait le goût d'un sorbet au citron...

Le siècle où la parole a été victime

Le siècle où la parole a été victime
Bonnefoy Yves
Ed. Mercure de France

Moins par quelques remarques sur ce que la poésie pourrait être qu'en rassemblant des études sur Séféris, Kafka, Giacometti, Célan, etc., l'auteur montre que le langage est plus que le reflet de la pensée conceptuelle. Il prête attention à la poésie, qui dans chaque mot demande à cette pensée de ne pas sacrifier à sa libre recherche.

Le débat n° 135/mai-août 2005. Comment enseigner le français

Le débat n° 135/mai-août 2005. Comment enseigner le français
Revue
Ed. Gallimard

Hommage à Claudette Oriol-Boyer

Riveneuve Continents n° 2/L'auteur et son sujet

Riveneuve Continents n° 2/L'auteur et son sujet
Revue
Ed. Riveneuve

Hommage à Claudette Oriol-Boyer

Formules n°9/Recherches visuelles en littératures

Formules n°9/Recherches visuelles en littératures
Revue
Ed. Viénot/Noésis

Hommage à Claudette Oriol-Boyer

Fictions du pragmatisme. William et Henry James

Fictions du pragmatisme. William et Henry James
Lapoujade David
Ed. Minuit

Tout oppose les oeuvres de William et Henry James, le philosophe américain fondateur du pragmatisme (1842-1910) et le romancier, auteur de Portrait de femme et des Ailes de la colombe (1843-1916). L'un se présente comme le philosophe des vérités concrètes, l'inventeur d'un empirisme « radical », résolument tourné vers une pensée pratique sans cesse reconduite vers l'expérience directe des réalités sensibles ; l'autre se présente au contraire comme le romancier de l'indirect et dresse le portrait de consciences qui ne cessent de s'interpréter les unes les autres en s'éloignant toujours davantage du socle des certitudes sensibles. Mais s'agit-il d'une opposition ? N'a-t-on pas en réalité affaire à une sorte d'échange ou de vol mutuel ? L'un fait de la philosophie une sorte de roman d'aventures tandis que l'autre fait du roman la forme réfléchie par excellence, le récit du mental et de ses modes de raisonnement. L'un fait de l'action le nouveau centre de gravité de la philosophie ; l'autre fait de la pensée le nouveau sujet du roman, comme si chacun volait à l'autre ce qui jusqu'alors lui revenait de droit. C'est de ce vol ou cet échange dont il s'agit de faire le récit conceptuel.

En vivant, en écrivant

En vivant, en écrivant
Dillard Annie
Ed. Titres/Christian Bourgois

« Pourquoi lisons-nous, sinon dans l'espoir d'une beauté mise à nu, d'une vie plus dense et d'un coup de sonde dans son mystère le plus profond ?
Pourquoi lisons-nous sinon dans l'espoir que l'écrivain rendra nos journées plus vastes et plus intenses, qu'il nous illuminera, nous inspirera sagesse et courage, nous offrira la possibilité d'une plénitude de sens, et qu'il présentera à nos esprits les mystères les plus profonds, pour nous faire sentir de nouveau leur majesté et leur pouvoir ?
Encore et toujours, nous avons besoin d'éveil. Nous devrions nous rassembler en de longues rangées, à demi vêtus, tels les membres d'une tribu, et nous agiter des calebasses au visage, pour nous réveiller ; à la place, nous regardons la télévision et ratons le spectacle. » (Annie Dillard)

« Le petit livre de cette intellectuelle américaine est de ceux qui rendent plus intelligent et apaisent le cœur. » (Le Monde, Geneviève Brisa)

L'écrivain et la vie

L'écrivain et la vie
Woolf Virginia
Ed. Rivages poche

Pour perdurer, chaque phrase doit receler, en son tréfonds, une petite étincelle de feu que le romancier, en dépit du danger, doit à mains nues extraire du brasier. Partant, sa situation est précaire. Il doit s'exposer à la vie ; il doit courir le risque d'être entraîné au loin et trompé par sa duplicité ; il doit s'emparer de ses trésors et ne pas tenir compte du rebut. Mais à un moment donné il lui faut quitter la compagnie et se retirer, seul, dans cette pièce mystérieuse où son corps s'affermit et atteint à la permanence par le biais de processus qui, s'ils échappent au critique, exercent pourtant sur lui une si profonde fascination. Virginia Woolf

Ce recueil de textes écrits tout au long de la vie de Virginia Woolf s'organise autour du rapport de l'écrivain, du lecteur ou du critique à la littérature. Plaçant la lecture au centre du dispositif, VIrginia Woolf, par la finesse de sa réflexion, met au jour le fonctionnement du processus de la création littéraire.

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