Lexique nomade. Assises du roman 2008

Lexique nomade. Assises du roman 2008
Collectif
Ed. Titres/Christian Bourgois

Ce lexique est une invitation à voyager dans la littérature d'aujourd'hui au gré de définitions originales. Le choix des mots, la manière de leur donner vie, sont pour chaque romancier une occasion de rendre sensible son aventure au cœur de la langue. D'un article à l'autre, les mots se répondent en créant une partition que tout lecteur est invité à jouer.

David Albahari, Charles d'Ambrosio, David Albahari, Tariq Ali, Christine Angot, Nelly Arcan, Ayerdhal, André Brink, Geneviève Brisac, A.S. Byatt, James Cañón, Jean-Yves Cendrey, Upamanyu Chatterjee, Ying Chen, Rafael Chirbes, Hélène Cixous, Karen Connelly, Giuseppe Culicchia, Chloé Delaume, Erri De Lucca, Marie Desplechin, Robert Dessaix, Rikki Ducornet, Duong Thu Huong, Alaa El Aswany, Rachid El-Dahiïf, Péter Esterházy, Monika Fagerholm, Nurrudin Farah, Nicolas Fargues, Alain Fleisher, Philippe Forest, Rodrigo Fresán, Alberto Garlini, Benoîte Groult, Kirsty Gunn, Yannick Haenel, Jacques Henric, Christophe Honoré, Arthur Japin, Thomas Jonigk, Leslie Kaplan, Etgar Keret, Jonas Hassen Khemiri, Fatos Kongoli, Dany Laferrière, Luc Lang, Jonathan Lethem, Gila Lustiger, Nicole Malinconi, Colum McCann, Daniel Mendelsohn, Pascal Mercier, James Meek, Rick Moody, Joseph O'Connor, David Peace, Annie Proulx, Elisabetta Rasy, Éric Reinhardt, Olivia Rosenthal, Suhayl Saadi, Lydie Salvayre, Elif Shafak, Hwang Sok-Yong, Peter Stamm, Zeruya Shalev, Tarun J. Tejpal, Adam Thirlwell, Lyonel Trouillot, Ludmilla Oulitskaïa, Adriaan Van Dis, Dimitri Verhulst, Enrique Vila-Matas, Philippe Vilain, Anne Weber, Wei-Wei, Alissa York.

Roman/vie

James Meek

Roman, nom masculin. Forme de littérature la plus répandue en Europe et aux Amériques, qui eut longtemps la prétention de copier la vie, mais qui a depuis évolué vers une variante superficielle, dépourvue de réalisme, sans lien aucun avec le véritable monde de l'existence.
Vie, nom féminin. Forme d'existence la plus répandue en Europe et aux Amériques, qui eut longtemps la prétention de copier le roman, mais qui a évolué vers une variante superficielle, dépourvue de réalisme, sans lien aucun avec le véritable monde de la littérature.

Traduit de l'anglais pas David Fauquemberg

L'Arsenal n°5

L'Arsenal n°5
Revue
Ed. Arléa

Hommage à Claudette Oriol-Boyer

Assises du roman 2008. Le roman, quelle invention !

Assises du roman 2008. Le roman, quelle invention !
Collectif
Ed. Christian Bourgois/Titres

« Ni un Salon du livre ni un colloque : les Assises internationales du roman sont d'une autre nature. Cette manifestation annuelle cherche à confronter deux expériences, celle de l'écriture et celle de la lecture. Deux expériences, deux plaisirs, mais aussi deux façons de s'interroger sur le monde et d'essayer de le comprendre. » - Robert Solé, Le Monde

« Volonté de comprendre, de questionner, de mettre en suspens la réalité ou de la circonscrire, la littérature sonde, examine, ouvre les yeux, écoute, parle et s'aventure. Elle prend le risque de la vigilance, de l'inattendu, de la singularité. Les textes réunis dans ce recueil traduisent ce pouvoir de la fiction d'interroger la vie et le monde qui nous entoure. L'enjeu des Assises Internationales du Roman est de donner voix à la pensée littéraire. » - Guy Walter, Villa Gillet

Nelly Arcan, Geneviève Brisac, James Cañón, Jean-Yves Cendrey, Upamanyu Chatterjee, Rafael Chirbes, Hélène Cixous, Karen Connelly, Rachel Cusk, , Duong Thu Huong, Rachid El-Dahiïf, Péter Esterházy, Monika Fagerholm, Nurrudin Farah, Nicolas Fargues, Alain Fleisher, Rodrigo Fresán, Alberto Garlini , Xiaolu Guo, Yannick Haenel, Aleksandar Hemon, Jacques Henric, Christophe Honoré, Arthur Japin, Thomas Jonigk, Etgar Keret, Jonas Hassen Khemiri, Fatos Kongoli, Dany Laferrière, Jonathan Lethem, José Carlos Llop, Nicole Malinconi, Daniel Mendelsohn, Joseph O'Connor, Ludmilla Oulitskaïa, David Peace, Annie Proulx, Éric Reinhardt, Pedro Rosa Mendes, Olivia Rosenthal, Suhayl Saadi, Dimitri Verhulst, Anne Weber, Alissa York.

L'oeil de la nrf. Cent livres pour un siècle

L'oeil de la nrf. Cent livres pour un siècle
Collectif
Ed. Folio/Gallimard

En 1909, le premier numéro de La Nouvelle Revue Française marque le début d'une aventure intellectuelle inédite. Celle d'une critique militante, ouverte à la variété, soucieuse d'objectivité. Les oeuvres majeures de notre époque ont été chroniquées dans ses pages. Pour célébrer les cent ans d'une revue miroir de son temps, nous avons sélectionné cent critiques de livres ayant marqué ce siècle.

Mauriac découvre avec La Prisonnière un autre Proust. Cocteau s'enthousiasme pour Le diable au corps de Radiguet. Malraux étudie l'érotisme de L'amant de lady Chatterley. Robbe-Grillet reconnaît dans La conscience de Zeno un temps malade. Pieyre de Mandiargues souligne l'originalité du Baron perché de Calvino...

Partez, invités par les plus belles plumes, à la redécouverte d'un siècle de littérature.

Une histoire de La NRF

Une histoire de La NRF
Cerisier Alban
Ed. Gallimard

La Nouvelle Revue française a cent ans. C'est une longévité rare pour une revue de littérature et de critique. Aussi singuliers sont la notoriété et le rayonnement qui furent les siens dès les premiers temps de sa publication et durant tout le siècle. Quels étaient donc le projet et la situation d'André Gide et de ses amis cofondateurs pour que cette aventure se prolongeât si durablement ? S'agissait-il de faire école, d'élever une bannière ? Assurément non. Seulement, ici, la littérature a tous les droits. Rien ne lui est opposable. Ni la religion ni la politique, ni les moeurs ni la morale, ni la tradition ni la mode. Peu importe que l'on considère la parole de l'écrivain comme un don ou un effort, une aptitude ou une discipline. Seuls comptent l'intensité d'écriture et son pouvoir de révélation, cette singularité dans l'ordre de la connaissance et du discours qu'on lui accorde, au-delà de toute doctrine et « préoccupation » qui la limiteraient. « Sans prévention d'école ni de parti », telle fut La NRF : comme le disait Jacques Rivière, l'un de ses grands directeurs, « un lieu d'asile, imprenable, ménagé pour le seul talent, le seul génie, s'il veut bien se montrer ». Et il s'est bien montré, avec Gide et Claudel, Proust et Martin du Gard, Larbaud et Supervielle, Saint-John Perse et Michaux, Malraux et Sartre, Alain et Blanchot... et par la voix de tant d'autres, tous gravitant autour d'un même soleil. Cette chronique de La NRF, riche en amicales et laborieuses complicités mais aussi en querelles, questionnements et détours inattendus, montre à quel point cette singulière histoire éditoriale s'est entremêlée à un grand siècle de littérature.

5, rue Sébastien-Bottin

5, rue Sébastien-Bottin
Roger Grenier & Georges Lemoine
Ed. Gallimard

Cette promenade littéraire illustrée évoque les lieux qui ont marqué la vie de Gaston Gallimard et de sa maison d'édition, qu'il s'agisse de l'immeuble familial proche de Saint-Lazare, du manoir de Bénerville, des bureaux de la rue Saint-Benoît et de la rue Madame ou encore du siège de la maison d'édition dont l'adresse donne son nom à l'ouvrage.

Queneau losophe

Queneau losophe
Martin Jean-Pierre
Ed. Gallimard

A mi-chemin entre littérature et philosophie, la losophie réunit les deux savoirs et, par la même occasion, réconcilie les deux facettes de Raymond Queneau, l'écrivain, bien connu, et le philosophe, élève d'Alexandre Kojève, souvent oublié. Selon Jean-Pierre Martin, Queneau mit la losophie en pratique tout au long de sa carrière littéraire d'auteur, d'éditeur et de fondateur de l'Oulipo.

Maurras

Maurras
Stéphane Giocanti et Axel Tisserand (dir.)
Ed. Cahiers de l'Herne

Les années récentes ont vu plusieurs publications importantes concernant Charles Maurras, qu’il s’agisse de sa correspondance avec l’abbé Penon, ou d’une biographie chez Flammarion.
Il manquait à cette redécouverte un ouvrage à la fois généraliste et introductif, qui permette au lecteur d’avoir un accès représentatif du corpus maurrassien et des problématiques qui se rattachent à cette figure.

En toutes lettres... 100 ans de littérature à la NRF

En toutes lettres... 100 ans de littérature à la NRF
Catalogue d'exposition
Ed. Gallimard

Après un « faux-départ » en novrembre 1908, le premier « vrai » numéro de La Nouvelle Revue française paraît en février 1909, sous la seule autorité d'André Gide et de ses amis. C'est le début d'une grande aventure collective vouée à la littérature de création et à son dévoilement critique, « sans prévention d'école ni de parti », sans esprit de sérieux ni relâchement. Histoire littéraire et histoire éditoriale se mêlent ici pour appréhender, à travers de nombreuses archives inédites, Cent ans de littérature à la nouvelle revue française un siècle extraordinairement riche en oeuvres majeures. La NRF, « rose des vents » de la littérature (Mauriac), fut certes la revue de Gide et de ses grands directeurs, mais aussi celle, entre autres, de Claudel et de Valéry, de Proust et de Martin du Gard, d'Alain-Fournier et de Jouhandeau, de Supervielle et de Ponge, de Saint-John Perse et de Michaux, de Malraux et de Sartre, d'Alain et de Blanchot... Et l'aventure se prolonge aujourd'hui, tant à La NRF qu'au sein des Éditions Gallimard qui en sont nées en 1911. Cent ans de NRF : une invitation à un voyage au plus près de la littérature en train de s'écrire.

Les livres ont un visage

Les livres ont un visage
Garcin Jérôme
Ed. Mercure de France

Le premier écrivain que, derrière une porte vitrée, il a vu au travail, c'était son père, dont il a raconté la fin précoce et tragique dans La chute de cheval. Depuis, Jérôme Garcin n'en finit pas de s'introduire chez les auteurs qu'il aime et qui lui ouvrent leur maison comme on ouvre un livre, pour quelques confidences et beaucoup de souvenirs.

De Vézelay à Saumur, de Thiercelieux à Trouville, du Paris rive droite de François Nourissier au Paris rive gauche de Jean-Jacques Sempé, de la terrasse angevine de Julien Gracq à la lande bretonne de Jean-Marie Gustave Le Clézio, et du jardin londonien de Julian Barnes, où il attend de mystérieuses oies, à un rez-de-chaussée de Francfort-sur-le-Main, où il guette des écureuils en compagnie de Gabrielle Wittkop, Jérôme Garcin poursuit, quinze ans après Littérature vagabonde, son voyage littéraire par mots et par vaux. En avion, en voiture, à pied, et parfois même à cheval.

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