The acclaimed author of The Fortress of Solitude and Motherless Brooklyn turns a keen, affectionate eye on the paradoxes of love and art in this romantic farce set among the members of an aspiring Los Angeles rock band. Lucinda Hoekke works eight excruciating hours a day at The Complaint Line. One frequent caller starts to captivate Lucinda with his off-colour ruminations and opaque self-reflections.
In defiance of the rules, Lucinda and 'The Complainer' arrange a face-to-face meeting - and fall desperately in love. Lucinda also plays bass in an alternative band, whose lead singer, Matthew, works at a zoo and recently kidnapped a kangaroo to save it from ennui. Their gifted-but-conflicted lyricist, Bedwin, is suffering from writer's block, and so Lucinda 'suggests' to him some of The Complainer's philosophical musings.
When Bedwin transforms these into brilliant songs, the band gets its big break, but The Complainer insists on joining the band, with disastrous consequences for all.
A comedy of mismatched lovers, with delicious echoes of Jane Austen's Emma, You Don't Love Me Yet is another exhibition of Jonathan Lethem's prodigious range and talent.
Présentation de l'éditeur
Chez nous, il y a les habitués, ceux qui reviennent chaque année à leur saison préférée, le début de l'été, pour les éclosions massives d'éphémères, ou encore lors des longues journées sèches d'août, après la disparition des mouches noires, quand les poissons ne sont pas tellement affamés - ce qui fait que ce n'est pas l'époque idéale pour les attraper... Et voici que s'annonce Harry, un après-midi d'août de l'an de grâce 1994... La journée touche à sa fin, c'est l'heure idéale pour arriver, les bouleaux et les érables déploient leurs larges couronnes jaunes et rouges sur le bleu du ciel. Mais cet été-là sera le dernier. Atteint d'un cancer du poumon, le célèbre romancier Harry Wainwright n'a plus que peu de temps à vivre. Et il veut absolument retourner encore une fois dans le modeste club de pêche à la mouche au fin fond de l'État du Maine où il a ses habitudes depuis trente ans. Pourquoi ? C'est le secret qui est au c?ur de Quand revient l'été. Nous allons plonger dans l'histoire tourmentée d'une famille américaine brisée deux fois, par la Seconde Guerre mondiale, puis par celle du Vietnam. Nous allons entendre les voix croisées d'hommes et de femmes raconter leurs blessures - et finalement leur secret.
Présentation de l'éditeur
Kinshasa 2003. Depuis l'assassinat de son père, Joseph Kabila est au pouvoir. Au Congo, la guerre civile, avec son lot de massacres, d'atrocités et d'interventions étrangères, s'achève, on l'espère. Dans la capitale, c'est l'instauration d'un gouvernement de transition : partage du pouvoir avec les ex-rebelles ; réunification officielle de l'armée.
Assani, un officier supérieur, témoin actif de tous les conflits des années précédentes, s'installe à Kinshasa avec ses gardes. Originaire de l'Est, il est de ceux qui furent rebelles, puis fidèles, menacés du fait de leur origine, traqués ou détenteurs du pouvoir au gré des événements, des données politiques, des intrigues.
C'est de cet homme que Lieve Joris - se basant sur des personnages, des situations et des lieux existants - nous dresse le portrait en alternant les chapitres qui le suivent dans l'actualité et ceux qui reprennent chronologiquement le cours de sa vie, son enfance, la jeunesse étudiante sur fond de troubles, les obligations familiales, l'entrée dans la carrière militaire. Un pan fondamental de l'histoire du Congo et de l'Afrique est ainsi abordé à échelle humaine. Homme du combat comme du renseignement, de la violence comme de l'amitié, bousculé par un destin qui le plonge dans une solitude permanente et inquiète, Assani est à la fois pion, roi et fou sur un échiquier d'étendue internationale. Il est celui qui téléphone aux heures les plus bizarres, parfois même au milieu de la nuit, à « l'heure des rebelles », comme l'appelle celle qui fut sa confidente.
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Poète maudit, Patrick Kavanagh est l'un des plus merveilleux iconoclastes de la littérature irlandaise. Toute sa vie, il se heurtera 'à l'Eglise, à l'Etat et aux plus vils mercenaires' des lettres.
Parodiant W. C. Fields, il n'hésite pas à déclarer : 'A chaque fois que j'entends le mot poésie (ou art), je vais au PMU.'
Quand je suis arrivé à Dublin en 1939, l'opération Renaissance littéraire irlandaise battait encore son plein.
Les conversations qui se tenaient alors au Pub des Poètes me faisaient l'effet d'insupportables radotages entre journalistes et fonctionnaires. Pas une once d'humour là-dedans. Et, bien entendu, tous ces gens croyaient si fermement à la poésie qu'ils n'imaginaient pas une seconde que le poète pouvait manger. Ce n'est pas que je me plaigne, croyez-le bien. Je me contente de raconter deux ou trois choses ridicules.
Mon éducation de pauvre m'avait donné foi en une chose : la respectabilité. Un bon travail, une vie décente. Toute cette racaille qui menait la vie de bohème dans des sous-sols ou des abris de fortune dans la montagne m'inspirait une sainte horreur. Si je les avais rejoints, et supportés, ils m'auraient ouvert les bras. Mais cela m'était impossible. Intuitivement, j'avais compris que c'étaient des aigris, qu'ils avaient fait allégeance aux poètes des pauvres. Leurs idées de gauche sentaientla déroute. Mais la clef de la prospérité était chez ces ennemis-là, et elle y est toujours. Quand je pense à tout ce que j'ai pu supporter comme misères au nom de la respectabilité... je pourrais me donner des coups de pied.
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There is September 11 and then there are the days after, and finally the years.
Falling Man is a magnificent, essential novel about the event that defines turn-of-the-century America. It begins in the smoke and ash of the burning towers and traces the aftermath of this global tremor in the intimate lives of a few people.
First there is Keith, walking out of the rubble into a life that he'd always imagined belonged to everyone but him. Then Lianne, his estranged wife, memory-haunted, trying to reconcile two versions of the same shadowy man. And their small son Justin, standing at the window, scanning the sky for more planes.
These are lives choreographed by loss, grief and the enormous force of history.
Brave and brilliant, Falling Man traces the way the events of September 11 have reconfigured our emotional landscape, our memory and our perception of the world. It is beautiful, heartbreaking, cathartic.
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Mariam is only fifteen when she is sent to Kabul to marry the troubled and bitter Rasheed, who is thirty years her senior. Nearly two decades later, in a climate of growing unrest, tragedy strikes fifteen-year-old Laila, who must leave her home and join Mariam's unhappy household. Laila and Mariam are to find consolation in each other, their friendship to grow as deep as the bond between sisters, as strong as the ties between mother and daughter.
With the passing of time comes Taliban rule over Afghanistan, the streets of Kabul loud with the sound of gunfire and bombs, life a desperate struggle against starvation, brutality and fear, the women's endurance tested beyond their worst imaginings. Yet love can move a person to act in unexpected ways, lead them to overcome the most daunting obstacles with a startling heroism. In the end it is love that triumphs over death and destruction.
A Thousand Splendid Suns is an unforgettable portrait of a wounded country and a deeply moving story of family and friendship. It is a beautiful, heart-wrenching story of an unforgiving time, an unlikely bond and an indestructible love.
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Un cosmonaute en herbe prend les commandes d'un vaisseau spatiotemporel et nous emmène dans sa galaxie : les années 1970, l'Italie, le village de Viggiú. C'est l'époque de la télé en couleur, des quarante-cinq tours, des Rockets, de Diabolik. La réalité renverse les légendes de l'enfance, la culture ancestrale se heurte de plein fouet aux progrès technologiques et aux mutations sociales. Entre angoisse et enchantement, le monde s'emballe et les rêves font peau neuve.
Par ses chroniques poétiques et déjantées, Aldo Nove réveille l'enfant que nous avons laissé derrière nous, et qui n'a pas dit son dernier mot. Car l'apparente simplicité du langage donne ici tout son poids au message : il nous reste beaucoup à désapprendre.
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La singularité d'Une méditation, deuxième roman de Juan Benet après Tu reviendras à Région, repose en grande partie sur la prouesse mnésique que s'est imposée l'écrivain : ayant imaginé et adapté un dispositif spécial sur sa machine à écrire, il entame la rédaction des quelque trois cents feuillets d'un récit labyrinthique sans jamais pouvoir se relire.
En un seul paragraphe, dense et ramifié comme la mémoire, il tente de reconstituer l'histoire de deux grandes familles appartenant au mythique univers de Région, dont les destins, étroitement mêlés, basculent quand éclate la guerre civile espagnole. À l'âge d'or de l'enfance succède la ruine physique et psychologique d'individus tenaillés par la souffrance, la haine et l'obsession de la vengeance.
Mais « ce monsieur se trompe, confond et, surtout, comme tout narrateur prolixe, il ne dit pas la vérité et produit dans son propre discours des embûches et, par là même, se contredit », déclare Juan Benet à propos de son narrateur, l'un et l'autre tout aussi démunis face à la nébuleuse des faits qui se dérobent à la mémoire. Cette longue méditation, qui, chemin faisant, révèle la faillite de l'énonciation, se clôt sur un temps et un espace apocalyptiques d'où ne germe aucun espoir de salut. Manière, sans doute, de déconstruire le discours positiviste véhiculé par le régime franquiste de l'époque, qui voyait dans la « victoire » l'amorce du progrès et d'une régénération du pays.
Époque, aussi, où Juan Benet est encore un écrivain de worst-sellers que tout le monde ignore ; c'est cette Méditation, parue en 1969, qui amorce la reconnaissance du public et lui vaudra le prix Biblioteca Breve.
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L'un des romans majeurs de Raffi, dont l'oeuvre est inédite en France. Une fresque épique qui, écrite en 1880, s'ouvre sur les massacres d'Arméniens perpétrés par les Turcs et les Kurdes en Anatolie durant la guerre russo-turque de 1877-1878.
Mais l'essentiel tient en un long retour sur la montée de l'oppression subie dans leur vie quotidienne par les Arméniens, dont Raffi décrit de l'intérieur les villages, les moeurs, les coutumes, la mentalité, les relations qu'ils entretiennent avec les autres populations d'Anatolie. Il le fait avec un rare sens de la mise en scène et de la progression dramatique, faisant vivre des personnages d'une étonnante épaisseur, tels ce «fou» de Vartan et sa bien-aimée Lala, le patriarche Khatcho, le machiavélique Thomas effendi ou le fougueux monsieur Doudoukdjian.
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Derrière ce nom, encore inconnu en France, et cette vie brève, à la charnière de l'Empire ottoman et de la jeune République turque, se cache un rôdeur affamé d'humanité dans les bas quartiers cosmopolites d'Istanbul. «Écrivain des troisièmes classes», Sait Faik est sans doute, avec son art abrupt de la nouvelle, le plus grand auteur de la modernité turque. Un art qui obéit à une urgence vitale : dans l'attente d'un bateau, entre terre et mer, libre, il a des fulgurances pour atteindre chez l'être humain la peur de l'amour et de la mort, la solitude, le passager... Témoin cet Homme inutile.
«Non, non, il n'était digne d'aucun travail ! Les gens avaient raison... Il était né pour regarder le monde avec stupéfaction, pour s'étonner de ne rien comprendre, il était né pour flâner sur les routes la tête en avant, pour voir ou ne pas voir ce que les gens faisaient. Pour regarder la couleur de l'eau sous un pont, contempler les jambes d'une fille. Celle-là, qui peut l'embrasser ? Comment caresser ses cheveux ?»
Extrait de «Une histoire de corde»
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