Enorme, gigantesque, presque mégalomaniaque le projet de roman fleuve du génial Peter F. Hamilton
réjouira ceux qui désespéraient de retrouver un jour le souffle du Asimov de Fondation, du Herbert de Dune, du Farmer du Monde du Fleuve ou du Simmons d'Hyperion. L'idée de départ est lumineuse : dans un livre de science fiction tendance « hard science » (les descriptions de « trous de ver », de la navigation à l'antimatière ou la définition du point de Lagrange sont un régal pour les amateurs) Hamilton crée la surprise en imaginant l'apparition de morts vivants issus de la plus pure tradition fantastique. La rencontre est fertile, l'auteur gère à merveille et sur six énormes volumes les infinies conséquences de la découverte de l'au-delà par une société hypertechnologique. Biensûr, si ce livre est un chef d'?uvre du genre c'est que, comme Stevenson ou Conrad, Hamilton est avant tout un conteur doué d'une verve et d'une énergie exceptionnelle.
David Zimmer a perdu sa femme et ses fils dans un accident d'avion.
Au bord de la dépression, anéanti devant la télévision, son attention est soudain retenue par un acteur du cinéma muet, un certain Hector Mann, disparu depuis 1929. Pour la première fois depuis des mois, David est sous le charme ; ce virtuose du septième art parvient à le faire rire, et, pour ce petit miracle, David décide de se lancer dans la filmographie du personnage. Le livre publié, il s'invente une autre raison de vivre et entreprend la traduction des Mémoires d'outre-tombe. Un soir, une inconnue débarque chez lui et, sous la menace, lui impose un très long voyage. Elle a pour mission de l'amener le plus vite possible au chevet d'Hector Mann qui, mourrant, l'appelle pour lui léguer un étrange héritage. Malgré l'improbabilité de l'histoire, David se laisse entraîner?
Avec Le Livre des illusions, Paul Auster fait un brillant retour romanesque. Dès les premières pages, le lecteur est littéralement emporté par le torrent narratif. Au-delà de l'extraordinaire et mystérieuse histoire d'Hector Mann, l'auteur nous entraîne au c?ur des destins qui s'entrecroisent dans un monde à la hauteur de son incomparable imaginaire. Le livre des illusions ne pourrait s'appeler autrement : cinéma, suspense, enquêtes, meurtres et histoires d'amour, tout est là, magistralement orchestré, pour finalement disparaître dans un nuage de fumée?
Grand roman épique du prix Nobel né en 1902, Gens indépendants rend hommage à l'esprit paysan islandais du début du siècle, tout en fierté et en ténacité. C'est aussi un merveilleux hymne à la nature et à l'amour des hommes.
Dans la Ville des baisers, un acteur, Fix, raconte comment à chaque relation avec une femme il devient père. Six fois, il apprend la naissance d'un nouvel enfant et regrette, alors que la réalité le rattrappe, la facilité de l'amour et des relations avec les femmes dans la fiction.
Treize histoires qui mettent en scène des femmes ? ou des adolescentes, ou des gamines ? aux prises avec la tranquille banalité du mal.
Treize façons de nous rappeler que l'ordinaire de la vie frôle souvent des gouffres ; que la sainte morale des Eglises ne fait pas bon ménage avec les élans du c?ur ; que nos petits bonheurs sont presque toujours rongés par l'angoisse ; que ni l'enfance, ni l'adolescence ne sont les verts paradis qu'on a dit ; et que de la médiocrité de ce qu'on appelle l'existence émane pourtant comme un bizarre parfum d'éternité.
Victoria Lancelotta , en tout cas, écrit comme un ange?
« Pourquoi être séduit par quelque chose d'aussi insignifiant qu'une porte d'entrée dans un autre pays ? »
Alain de Botton nous entraîne dans l'exploration des satisfactions et des déceptions que le fait de voyager génère. Avec Flaubert, Baudelaire, Van Gogh, Ruskin?, il nous offre le parfait antidote à tous ces guides qui nous disent où il faut partir et ce qu'il faut y voir et y faire. L'auteur de Comment Proust peut changer votre vie, tente au contraire, avec humour et élégance, de nous expliquer pourquoi nous avons voulu y aller et comment nous pourrions y être plus heureux
Ceux qui ont lu Alice est montée sur la table s'en souviennent : Jonathan Lethem a un humour considérable.
Son nouvel héros, Lionel Essrog, a grandi avec ses copains à l'orphelinat de Brooklyn. Devenu adulte, il est embauché par un « privé », Franck Minna, dont l'agence se livre à de louches activités sous prétexte de déménagements.
Essrog est affligé d'une maladie rare, le syndrome de Gilles de la Tourette, qui fait de sa vie un enfer, et dont le principal symptôme consiste en des éruptions verbales incontrôlées. Prétexte à d'étincelantes variations langagières sur le thème du roman noir « hard boiled », revu et corrigé par un disciple de Tex Avery.
L'histoire de Lucy Gault est une histoire triste racontée par un grand artiste.
C'est l'histoire d'une gamine qui refuse de suivre ses parents a l'heure de s'exiler hors d'Irlande. Elle disparaît ; on la croit morte. C'est l'histoire de l'amour, de la perte, du pardon et de la rédemption et c'est une expérience énorme condensée là, comme un poème épique, une élégie.
L'immense nouvelliste, auteur de En lisant Tourgueniev nous transperce aussi sûrement qu'une pluie d'Irlande.
Saviez-vous que l'Australie n'est pas seulement célèbre pour ses kangourous, ses drag-queens et ses surfeurs ?
On y trouve aussi les bestioles les plus voraces et venimeuses du globe, des déserts où mieux vaut ne pas s'aventurer pour un petit besoin, et puis de drôles de gens persuadés que vous les prenez pour des ploucs du bout des antipodes.
Après Motel blues et American rigolos, Bill Bryson surarmé de courage et d'humour sillonne pour nous l'Australie et, bien sûr, ce qu'il nous en dit n'a rien à voir avec quoi que ce soit d'autre? « Tu ne vas pas me dire qu'on a traversé tout un continent pour voir seulement ça ? »
David Zimmer a perdu sa femme et ses fils dans un accident d'avion.
Au bord de la dépression, anéanti devant la télévision, son attention est soudain retenue par un acteur du cinéma muet, un certain Hector Mann, disparu depuis 1929. Pour la première fois depuis des mois, David est sous le charme ; ce virtuose du septième art parvient à le faire rire, et, pour ce petit miracle, David décide de se lancer dans la filmographie du personnage. Le livre publié, il s'invente une autre raison de vivre et entreprend la traduction des Mémoires d'outre-tombe. Un soir, une inconnue débarque chez lui et, sous la menace, lui impose un très long voyage. Elle a pour mission de l'amener le plus vite possible au chevet d'Hector Mann qui, mourrant, l'appelle pour lui léguer un étrange héritage. Malgré l'improbabilité de l'histoire, David se laisse entraîner?
Avec Le Livre des illusions, Paul Auster fait un brillant retour romanesque. Dès les premières pages, le lecteur est littéralement emporté par le torrent narratif. Au-delà de l'extraordinaire et mystérieuse histoire d'Hector Mann, l'auteur nous entraîne au c?ur des destins qui s'entrecroisent dans un monde à la hauteur de son incomparable imaginaire. Le livre des illusions ne pourrait s'appeler autrement : cinéma, suspense, enquêtes, meurtres et histoires d'amour, tout est là, magistralement orchestré, pour finalement disparaître dans un nuage de fumée?