Couffe

Couffe
Muldoon Paul
Ed. Circé
Date de publication : 01/02/2010

« L'un de mes principaux devoirs, en tant qu'écrivain, consiste à parler de ce qui se trouve directement sous mes yeux, ou par-dessus mon épaule. (...) Je considère qu'un poème est un monde en petit. Je m'intéresse beaucoup au fil narratif, à l'histoire, au point de souhaiter écrire des romans dans le poème. J'aime à penser que c'est toute la société qui alimente les vers du poème et se reflète en eux, que chaque détail est exact. Et je m'intéresse au caractère dramatique des personnages. J'aime me servir de personnages pour présenter des visions différentes du monde. (...) Malgré toutes les simplifications du monde - et une oeuvre d'art est une simplification de par son processus de sélection, la réduction continuelle des variables de la signification possible des choses - ce processus de simplification ne doit pas devenir simpliste. Nous savons tous que si nous essayons d'épingler une chose elle peut arracher l'épingle et prendre le large, et cela explique peut être mon côté rusé désabusé. Le poème peut se permettre un peu de fiction pendant trente secondes : il m'a ému ; avec un peu de chance il vous émouvra, vous dérangera et vous réjouira ; cela dit et accompli, chacun s'en retourne vers le bourbier par son propre chemin. » Paul Muldoon

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