Longue marche (vol. 1, 2 et 3)
Ed. Phébus/Libretto
Date de publication : 01/04/2005
La 'Longue marche' en poche
vol. 1 Traverser l'Anatolie
Douze mille kilomètres de marche à pied en solitaire, parcourus d'un bout à l'autre de l'Asie, d'Istanbul à Xian (Chine), en longeant l'ancienne Route de la Soie. Bernard Ollivier, sexagénaire têtu, aura cheminé pendant quatre ans, essentiellement à la belle saison, car sa route, qui franchit les hauts cols d'Anatolie et du Pamir, est impraticable l'hiver.
Le livre qu'il en rapporte (en trois épisodes : Traverser l'Anatolie, Vers Samarcande, Le Vent des steppes), accueilli par une critique médusée, n'est en rien l'évocation d'un exploit: simplement le récit émerveillé d'un voyageur qui va de rencontre en rencontre, ne cesse de se demander pourquoi il marche... et constate que son projet lui est aussi mystérieux que le monde.
Présentation de l'éditeur
vol. 2 Vers Samarcande
Bernard Ollivier poursuit sa route. Du printemps à l'automne 2000, il aura franchi les dernières passes du Kurdistan, parcouru une large part de l'Iran - Tabriz, Téhéran, Nichapour -, avant de se retrouver face au terrible Karakoum, un désert impossible à traverser l'été. Il cherche d'abord un chameau pour transporter l'indispensable provision d'eau (douze litres par jour : ration de survie) et se fait rire au nez. Et puis, têtu comme un caillou du Khorassan, il se fait chameau lui-même : il achète un vélo d'enfant, le désosse et réussit à le transformer en une sorte de chariot, auquel il s'attellera pendant des semaines... Jusqu'à ce qu'apparaissent à l'horizon les coupoles d'or de Samarcande !
Présentation de l'éditeur
vol. 3 Le Vent des steppes
Au cours de cet ultime épisode, le lecteur sera convié à fouler les neiges du Pamir, à se perdre dans les ruelles de Kashgar - seule métropole d'Asie centrale à vivre encore à l'heure des Mille et Une Nuits -, à longer l'interminable désert du Taklamakan, puis le Gobi, à pénétrer enfin dans la Chine des Han par le chemin des anciens pèlerins fidèles à l'enseignement du Bouddha...
Chemin faisant, l'écrivain marcheur en vient à regretter la générosité de l'Islam, si hospitalier au voyageur... et peine un peu à retrouver les repères du monde dit moderne - que les Chinois ont décidément adoptés... S'il tire quelques conclusions personnelles de son aventure, c'est sur le ton qu'on lui connaît : réservé, pudique - et toujours aussi méfiant à l'endroit de la «littérature» ...
Présentation de l'éditeur
Attention : le prix indiqué plus haut est le prix par volume