En arrivant à New York pour effectuer un stage dans une institution culturelle française, Alice s'attendait à vivre un quotidien exaltant. C'était avant la déception et le retour à la réalité : son job l'ennuie à mourir, et être une jeune Française aux États-Unis est moins facile qu'elle ne l'imaginait. Ainsi, le jour où elle rencontre Léonore - l'héritière d'une famille riche - et ses deux admirateurs dévoués. Ben et Nathan, Alice est fascinée.
Quelque part sur une île qui n’en est pas une, une femme possède tous les dons sans le savoir, car personne ne le lui a dit : le silence, la souplesse, les souvenirs, et surtout, l’amour. Un jour naît la fille qu’elle attendait depuis longtemps. L’enfant apprend à lire le monde et à déjouer le sort sur cette terre impossible, où elle se voit confier par sa mère les clés d’une langue indisciplinée. Devenue grande, ayant pris le large vers la ville où elle vit pour deux, la fille donne à son tour naissance à sa mère en racontant leur histoire.
En 1986, une famille chilienne fuit la dictature de Pinochet pour tenter de se reconstruire au Canada. C'est Noël, Caroline a sept ans et craint que le père Noël ne les trouve pas dans l'avion. Arrivée à Montréal, entre froid et langue inconnue, la petite apprend vite que pour être « l'immigrante modèle », elle devra « éteindre la petite Latina » en elle et se conformer à une société qui semble exiger son effacement. Tandis qu'elle rêve d'intégration, ses parents se retrouvent à nettoyer des banques la nuit, déclassés, invisibles. Caroline grandit, tiraillée entre deux mondes, dans cette réalité faite de discriminations silencieuses et de préjugés.
Au Mexique, Netcha et son amie espagnole Maga tentent de rejoindre La Realidad, un village du Chiapas où se trouverait Sub, alias le sous-commandant Marcos, un mystérieux leader zapatiste. Netcha souhaiterait faire connaissance avec des Indiens, mais en tant que représentante du peuple des colonisateurs dont elle est issue, elle est effrayée par cette rencontre. Un récit autobiographique.
Ce récit est souvent érotique. Quand il résiste à l'appel du désir, il écoute les voix des bêtes, des arbres, des pierres, de ceux qu'on a appelés les dieux - les voix de la guerre, aussi. L'amour et la guerre sont père et mère de tout récit, depuis le premier, qui est le Chant d'Homère.
J'ai essayé d'entrevoir Homère dans ses antiques temps et lieux, mais aussi ici et maintenant. Le Chanteur inlassable hésite entre son époque et la nôtre, sans regret ni nostalgie, ni illusions. Avec étonnement peut-être. Il est aveugle, n'est-ce pas. Nous voit-il ?
Homère est le héros de ce livre. (Pierre Michon)
La narratrice, chercheuse, se met en quête de réponses sur son arrière-grand-mère Elisabeth, morte avant sa naissance. D'elle, elle ne sait pas grand-chose si ce n'est qu'après avoir été diagnostiquée schizophrène, elle a été lobotomisée dans les années 1950.
Énoncé de phrases qui cherchent, en se succédant à la façon des tuiles d'un toit, à couvrir la question de la phrase et, à travers elle, à ouvrir à celle du penser. Chercher une phrase, c'est l'équivalent à la fois libre et exigent de « penser ». Comment et avec quoi pense-t-on ? Telle est la question ici posée, question qui soutient, par sa forme même, que la littérature est la réponse : les phrases nouvelles pressenties puis formées.
Versailles. Le président de la République reçoit en grande pompe ministres, patrons et investisseurs afin de présenter ses nouvelles dispositions visant à définitivement exterminer le droit du travail. Mais voilà que la publication imminente du mystérieux Livre des Comptes menace de renverser le pouvoir en place. Et si un livre pouvait tout faire basculer ?
Après le conflit qui a conduit à la fermeture de l'usine, Dallas s'est promis de ne plus jamais revenir à Raussel. Elle y est toutefois contrainte suite à ses problèmes financiers et à la mort de son père. Le village a changé et tout lui rappelle la mystérieuse disparition de sa fille. Elle se fait engager chez Property, mais lorsque la situation se tend, Dallas part en lutte.
Mythomane, dépensier, suicidaire, élégant, dépressif, les mots ne manquent pas pour qualifier Jacques. Il vit de manière intense, entraînant la narratrice, sa soeur Irène et leur mère dans une spirale infernale, jusqu'à atteindre un point de non-retour.