Ariane, une jeune femme en difficulté sociale et personnelle, vit cloîtrée chez elle, jusqu'au jour où Sandrine, sa meilleure amie d'enfance, l'invite à ses fiançailles. Cette dernière lui envoie sa localisation GPS afin de l'aider à se repérer. Le lendemain, Sandrine disparaît alors que son point de géolocalisation poursuit son parcours, au-delà même du lieu où un cadavre calciné est retrouvé.
Si on veut, c'est Marseille et on l'appelle Mahashima.
Legudo, ce sont les Goudes.
Et Manosque se dit Manosaka.
Les collines, en tout cas, n'ont pas beaucoup changé.
Sous la forme d'une lettre qu'elle lui adresse, l'auteure évoque le parcours de V. Woolf, écrivaine britannique du XXe siècle.
Tokyo, 1995. Des attentats au gaz sarin. Vingt-cinq ans plus tard, une enquête. Des témoins. Des scolopendres. Des veuves noires. Des oublis. Des murmures. Des non-dits. La narratrice peine à déchiffrer les signes équivoques qui lui parviennent. De rencontre en rencontre, elle se laisse traverser par ce que le pays cache et révèle.
Un apprentissage de l'abandon et du lâcher-prise.
« Au Moyen-Orient, il faut être prêt à discourir interminablement de la famille et de la santé de chacun, écouter d'un air pénétré, en buvant force tasses de café, les mille et un tracas de votre hôte, se tenir à distance respectueuse, car toucher un étranger est le comble de la vulgarité, bannir les conversations sur les femmes, l'alcool, les chiens et les chaussures. »
Des caravanes en partance pour la péninsule Arabique à l'essor du mouvement Boko Haram en passant par la colonisation française et l'enrôlement des tirailleurs africains, l'écrivain explore deux cents ans d'exploitation humaine dans la région du Tchad. En parallèle, à travers le récit de la fuite d'un jeune esclave, il élabore l'utopie d'une société afropolitaine, solidaire et ouverte.
Des poèmes émouvants, tendres ou drôles écrits dans un style minimaliste.
Ecrit à la seconde personne du singulier, ce roman évoque les proches des pensionnaires des hôpitaux psychiatriques. Le discours clinique des praticiens alterne avec le désarroi des familles.
C'est l'histoire d'un livre qui se raconte. C'est l'histoire d'un livre qui n'a pas de chance. C'est l'histoire d'un livre témoin d'un coït en bibliothèque, complice d'une arnaque sur un millionnaire, confesseur malgré lui d'un Fait divers digne du Nouveau Détective, victime collatérale d'un remake improbable de Shining... Jeté de poubelle en poubelle, Jouissance est en somme un roman qui a le don des rencontres inattendues et des situations catastrophiques. Spectateur involontaire des actes les plus cocasses comme des plus cruels, des plus vertueux comme des plus tordus, il nous raconte la malice, le désir ef la folie qui habitent ses satanés lecteurs...(présentation de l'éditeur)
« J'ai songé à ma vie, autrement dit à l'infinie combinaison de situations, de coïncidences, de hasards, de lectures, de rencontres et de réflexions qui m'avaient mené entre ces quatre murs. Non, décidément, il était impossible que qui que ce soit ait vécu la même chose. C'était ça qui était beau, dans l'existence : tout le monde était différent. »
En 2002, Pierrot a vingt ans. Il vit encore chez ses parents dans un pavillon de banlieue et partage sa vie entre l'usine, son fanzine et son groupe de punk. Un beau jour, il tombe amoureux comme on tombe dans les pommes : c'est le vertige et puis la chute. Tous ses repères s'effritent. Ravagé par le chagrin, il se heurte aux secrets de famille, aux squats qui ferment l'un après l'autre, à cette société qu'il n'aime pas et qui le lui rend bien. Pierrot coule à pic et, peu après, il remonte à la surface et se remet à respirer.