La guerre de Troie terminée, les navires grecs et leurs cortèges de captives repartent. Mais l'ombre d'Achille, le meilleur des Achéens, exige d'être honoré par le sang d'une vierge. Polyxène, fille de Priam et d'Hécube est la victime désignée. Une réécriture de la tragédie grecque d'Euripide qui met en avant sa résonance contemporaine.
Juin 1942. Jean Genet est incarcéré à la prison de Fresnes, condamné à huit mois de réclusion pour vol de livres. À trente et un ans, le détenu n'a encore rien publié ; mais la cellule est un lieu propice à l'éclosion de son talent littéraire. Il y écrit son premier roman, Notre-Dame-des-Fleurs, et le long poème Le Condamné à mort. L'attrait du théâtre se fait déjà sentir, comme en témoigne Héliogabale, ce drame à l'antique dont un manuscrit a été enfin retrouvé à la Houghton Library. L'existence de cette pièce était attestée, Genet l'ayant fait lire à quelques proches et ayant exprimé le souhait qu'elle soit publiée et créée - avec Jean Marais dans le rôle-titre. Rien de cela n'eut lieu et l'écrivain n'y revint plus.
Une pièce de théâtre qui met en scène Artemisia Gentileschi, femme peintre de la Renaissance italienne victime d'un viol, dialoguant avec un autre peintre sur les femmes et les contraintes qu'elles endurent.
Chicago, années 1950. Un chèque de 10.000 dollars sème la zizanie dans une famille noire. Pour honorer le travail de son défunt mari, Léna achète une maison, décidant d'épargner le reste pour les études de sa fille. C'est sans compter le désespoir de son fils Walter Lee, prêt à tout pour donner un sens à sa vie, et la pression de voisins qui refusent de les voir s'installer dans un quartier blanc.
« Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre... »
Ainsi débute Dom Juan, avec la tirade énigmatique de Sganarelle vantant au public les vertus du tabac, dont il ne sera plus question dans le reste de la pièce.
Mais pourquoi cet éloge ? Pourquoi le tabac ? De quoi serait-il la métaphore ? Quel sens y a-t-il à convoquer ici « Aristote et toute la Philosophie » ? En quoi le tabac permet-il d'« instruire les âmes à la vertu » ?
Trois monologues qui, dans une langue joyeusement chahutée, interrogent et célèbrent la jouissance procurée par les mensonges que les hommes se racontent pour se plaire, pour plaire à l'autre et pour embrasser la vie que leur imaginaire projette sur le réel. Un triptyque qui tente également de cicatriser les blessures provoquées par des générations d'amours mal dits ou non confessés. (présentation de l'éditeur)
Berlin, 1942. Brunhilde Pomsel, une jeune femme issue d'une famille modeste, est engagée comme sténodactylo au ministère de la Propagande. Jusqu'à la fin de la guerre, elle tapera des discours, prendra des notes et falsifiera des informations pour le compte du gouvernement nazi.
Pourtant, lorsqu'elle se livre enfin, à l'âge de 102 ans, la vieille dame affirme n'avoir rien su des horreurs perpétrées par le régime. En racontant le Berlin de l'époque, sa relation avec son amie juive, sa fascination pour Joseph Goebbels, jusqu'à son emprisonnement à Buchenwald, Brunhilde Pomsel dresse le portrait d'une femme ordinaire qui s'est rendue complice de crimes contre l'humanité.
Camille est partie, elle a laissé Marc et les enfants. La vie continue, Lucie avec son piano, Paul avec ses questions et ses chansons, et les petits déjeuners, à trois. Camille roule en voiture le long de la mer, imagine les enfants grandir, Marc vieillir. Parfois, dans la maison, elle apparaît, elle parle à l'un, à l'autre. Qu'est-ce qui est vrai, réel ? Qu'est-ce qui est imaginé ? Récits, dialogues, voix intérieures, rumeurs nouent un étrange suspense.
Une pièce de théâtre en quatre tableaux mettant en scène une femme de 45 ans, son mari et un jeune homme croisé dans la rue qui prend la femme pour une prostituée. Le couple, qui ne communique plus depuis une agression au cours de laquelle ils ont perdu l'enfant qu'ils attendaient, envisage d'adopter le jeune homme perdu.
The glossary of theatre terms is a rich one and it is made up of words that are both ancient and contemporary. This multilingual dictionary offers itself as a tool that is capable of orientating those who study as well as those who work in theatre. Over one thousand words are translated into seven languages and accompanied by over one hundred illustrations. The volume also includes a description of the rituals, superstitions, habits, and customs used in theatres around the world. Who knew that peacock feathers are absolutely forbidden on stage or on costumes, as it traditionally symbolizes the evil eye? Now we know. (in italian, german, french, english, japanese, russian, spanish)