Grammaire du cinéma

Grammaire du cinéma
Marie-France Briselance & Jean-Claude Morin
Ed. Nouveau Monde
Date de publication : 01/01/2010
On ne peut pas aimer le cinéma sans vouloir en comprendre le langage. C'est le projet de cet ouvrage qui démonte bien des idées reçues.
Ainsi, ce ne sont pas les frères Lumière qui ont inventé le cinéma, c'est l'Américain Thomas Edison, dont le collaborateur Laurie Dickson tourne le premier film en 1891. En moins d'une génération, les cinéastes primitifs vont créer pas à pas un langage spécifique qui permettra à leurs films d'être vus et compris par les spectateurs du monde entier. Et si la naissance des six premiers arts majeurs se perd dans la nuit des temps, nous possédons en revanche tous les jalons de l'élaboration du langage du cinéma.
Aujourd'hui, c'est le même langage qui est utilisé, l'arrivée du parlant ne l'a nullement périmé, et pas davantage les autres avancées techniques. Les cinéastes actuels emploient de la même façon que Georges Méliès l'arrêt de caméra et la surimpression. Tels les cinéastes anglais de Brighton, ils ont recours au hors-champ et au plan subjectif. Ils pratiquent l'image par image à l'exemple du Français Émile Reynaud. De même qu'ils se servent des actions parallèles à la manière de David W. Griffith... Sont identifiés ici les « points de grammaire » dont les combinaisons multiples donnent les innombrables figures de style qui caractérisent le talent de chaque cinéaste.
Cet ouvrage est composé de deux parties. La première retrace comment les cinéastes ont inventé leur grammaire et la seconde étudie comment ils l'ont développée jusqu'à nos jours, et comment ils en redécouvrent la force dans des utilisations nouvelles. Se côtoient aussi bien Hitchcock, Godard, Sergio Leone, Welles, Eisenstein, Kubrick, Fritz Lang, que Jean-Pierre Jeunet ou Clint Eastwood... 314 films, de 1891 à nos jours, sont étudiés ou cités. Un album central de 1039 illustrations complète le texte.

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