Qu'est-ce qu'une approche 'écologique' de l'architecture ? Cet ouvrage, comme le déjà culte XS, rend hommage aux constructions de petite taille, mais s'interroge également sur ce qu'une architecture 'verte' peut apporter à l'environnement. Il présente un vaste éventail d'approches innovantes qui cherchent à minimiser les dégâts causés à la nature. Qu'il s'agisse de folies ornementales ou de structures utilitaires, les belvédères, abris ou pavillons présentés ici bouleversent les idées reçues sur la construction et les matériaux tout en inaugurant de nouvelles pratiques. 'Toucher la terre avec légèreté', c'est-à-dire la ménager, est aujourd'hui une préoccupation majeure. A travers des projets aussi 'petits' qu'audacieux, XS Vert montre comment des structures construites pour le bien-être des hommes peuvent contribuer au bien-être de la planète.
Présentation de l'éditeur
Entre l'érection du mur de Berlin au cours de l'été 1961 et son travail sur les ravages du sida en Afrique australe en 2001, Don McCullin n'a cessé de regarder les souffrances des autres à travers les conflits majeurs de ces quatre décennies. Un regard chargé de colère toujours, de tristesse aussi, de désespérance même, sur les inqualifiables cruautés infligées par les hommes à leurs semblables. Un regard empli d'incompréhension et de compassion tout à la fois, regard de solidarité à l'égard des plus faibles, des démunis, des réprouvés, des victimes de ces inacceptables situations.
Chypre divisée, le Congo meurtri, le Vietnam bombardé et torturé, le Moyen-Orient déchiré, le Biafra affamé, le Bangladesh ravagé, le Cambodge assassiné, le Salvador révolté, l'Irlande tourmentée, l'Irak insurgé.
Ni voyeur, ni chasseur, ni même vraiment chroniqueur ou historien, Don McCullin, autodidacte en photographie comme dans sa lecture du monde, est un homme au visage marqué mais à l'oeil limpide et innocent, incrédule devant la barbarie. A travers ses puissantes images publiées régulièrement durant vingt ans dans l'important Sunday Times Magazine, il se voue à déranger le confort dominical de ses compatriotes en leur présentant ces injustices faites à l'homme par l'homme à travers la planète. Dans sa photographie, il y a et Zola et Goya. En même temps, il proclame sa propre culpabilité avec ses images impuissantes à changer le cours des choses... comme il n'a pu empêcher la mort de son père lorsqu'il avait quatorze ans, ou plus tard celle de ses proches. Son regard demeure l'émouvant miroir de celui des sujets qu'il photographie, auxquels il s'identifie. Il est profondément solidaire. Et puis il y a l'Angleterre qu'il photographiera souvent entre les reportages de guerre. Et cette fois il y a du Dickens chez McCullin. Une Angleterre qu'il continue de photographier aujourd'hui. Personnage hors du commun, difficile à cerner de façon définitive, ses intérêts sont divers : les bords du Gange ; les paysages du Somerset ; les tribus perdues du Sud éthiopien ; les traces de l'empire romain autour du bassin méditerranéen. Mais toujours avec ce même regard profond et inquiet sur l'homme. Il aura fallu attendre plus de vingt ans pour que cette autobiographie de Don McCullin, qui se termine en 1982, soit enfin publiée en français. Elle nous amène à nous demander qui nous racontera le quart de siècle écoulé depuis, celui durant lequel le grand photographe de guerre a choisi de devenir un homme en quête d'une paix impossible.
Présentation de l'éditeur
Ours, loup, renard, chauve-souris, aigle, coucou, mésange, vipère, salamandre, cigale, fourmi, araignée...
La plupart des animaux présentés dans ce livre ne sont pas des inconnus auprès du grand public.
Mais de quelles connaissances s'agit-il, quand on sait le «poids» que ces animaux portent, colportent et supportent dans les traditions populaires ?
Autour d'eux, ce sont bien plus souvent des craintes, des fantasmes, des légendes, des croyances qui s'expriment, plus que des réalités naturalistes ou comportementales...
Ce livre a pour but de raconter toutes ces histoires croisées entre hommes et bêtes. Mais il espère aussi pouvoir faire la part des choses entre ces croyances et la réalité.
Non pas pour démystifier, mais pour nous rapprocher de cette nature sauvage, pour passer des peurs de l'inconnu au plaisir de la connaissance partagée.
Pour nous réconcilier avec la nature.
Présentation de l'éditeur
Fleurs amoureuses, herbes fertilisantes, épices aphrodisiaques...
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les plantes sans jamais oser le demander se trouve dans L'herbier érotique !
Le Fenouil est-il vraiment l'allié des épouses trompées ?
Pourquoi les ouvrières des cultures de Houblon sont-elles réglées en même temps ?
Est-il avéré que les bulbes d'Orchidées excitent les désirs sexuels ?
La Mandragore poussait-elle vraiment sous les gibets grâce au sperme des pendus ?
Comment la Sauge a pu sauver la démographie d'une ville égyptienne ?...
Racontées avec humour par l'auteur qui, à chaque fois, fait la part des choses entre l'avéré et le légendaire, toutes ces histoires, ces croyances, ces traditions autour de 120 plantes et de notre sexualité sont à découvrir avec gourmandise dans L'herbier érotique.
Présentation de l'éditeur
Neige, glace, feuilles, fleurs, baies, tiges, bois, branches, boue, galet, sable... Ce livre vous propose une série de réalisations simples, non figuratives, à faire au fil de vos balades, au fil des saisons, avec tous les matériaux naturels que vous pouvez rencontrer. Cela peut être pour le plaisir de devenir créateur en quelques minutes, cela peut aussi être, avec des enfants notamment, un formidable outil d'éveil du regard sur tous les éléments que la nature nous offre, ainsi que de sa diversité de formes, de couleurs, de textures.
Partez donc sur les traces de Marc Pouyet effeuiller la marguerite... avec tout le respect que l'on lui doit.
Présentation de l'éditeur
L'herbier du jardin offre un reflet étonnant du travail d'herborisation que Jean-Luc Breuvart réalise avec passion et qu'il a élevé au rang d'un art véritable. À travers ces planches où se côtoient la couronne impériale et la capucine des canaris, le coquelicot et le bleuet, mais aussi les feuilles d'automne et les racines, la courgette et le potiron, la pomme et la cerise..., l'auteur nous communique son émerveillement et restitue cet instant précis où la plante l'a charmé, par l'harmonie de sa forme ou le splendide éclat de sa couleur. Un herbier unique qui inspire le goût de la botanique et invite à tenter l'aventure, grâce au cahier de culture qui recense les quelque 300 plantes représentées.
Présentation de l'éditeur
Depuis vingt-cinq ans, la modernité, cette période de l'art et de la culture occidentaux ouverte au milieu du XIXème siècle, est achevée aux yeux des historiens de l'art. Dans le même temps, le cinéma, non seulement a continué de revendiquer des attaches et des filiations modernes (wellesienne, rossellinienne, voire antonionienne), mais il a pu apparaître comme ayant été tout entier « un art moderne ». Si c'est bien le cas, comment est-il affecté par la fin des idéaux modernes ?
L'hypothèse formulée ici est qu'en effet le cinéma a été, à divers niveaux mais constamment, traversé par les questions et les valeurs de la modernité - la conscience historique, la relativité du goût, le rôle « spéculatif » accordé à l'art, la réflexivité - mais qu'à ces problèmes, il a apporté des réponses décalées, en porte-à-faux par rapport aux arts traditionnels.
Paradoxalement, c'est ce décalage - symptôme de son éternelle condition d'art inventé, d'art du pauvre, d'art industriel - qui lui permet aujourd'hui, non seulement de survivre, bien mieux par exemple que la peinture, mais d'envisager avec confiance la possibilité d'une relance moderne, d'une « seconde modernité ».
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Ce livre de Jean Starobinski s'ouvre sur une scène de largesse, dans la description célèbre qu'en fit Rousseau et à laquelle Baudelaire répondit dans l'un de ses poèmes en prose. Faire largesse, c'est donner à profusion, c'est jeter des trésors ou leur simulacre à la foule. Cette forme spectaculaire de la dépense est un rituel très ancien, étroitement lié à l'exercice du pouvoir et au cérémonial de la fête. Quelques grandes pages de la tradition littéraire d'Occident sont appelées à témoin : elles vont de l'Antiquité latine au XXe siècle (Antonin Artaud). Elles conduisent à reconnaître la version du don qui a prévalu dans l'échelle des valeurs. Le geste de charité, tel qu'il est enseigné par les écritures hébraïque et chrétienne, est celui d'une largesse inspirée par l'amour et non par une volonté de domination. Ce geste ne vise plus à impressionner la foule, mais à secourir des individus dans leur peine.
La plupart des illustrations de cet ouvrage avaient figuré, sous le même titre, dans une exposition présentée en 1994 par le département des Arts graphiques du musée du Louvre. Pour la présente édition, le texte a été revu et corrigé par l'auteur.
Présentation de l'éditeur
L'oeuvre dessiné de Pierre Klossowski, anachronique et contemporain, impose une irréductible singularité. Venu tardivement, pour illustrer puis remplacer l'écriture de fiction (les trois romans des Lois de l'hospitalité : Roberte, ce soir, La Révocation de l'Édit de Nantes, Le Souffleur et Le Baphomet), le travail modeste du crayon noir et du crayon de couleur surprend de la part de ce brillant érudit, traducteur et exégète des grands textes de l'Antiquité et des Pères de l'Église, des écrits de Sade, de Kierkegaard et de Nietzsche, et dont la pensée, proche de celle de Bataille, a marqué les intellectuels de son temps - Blanchot, Deleuze, Foucault. De fait, la vision est chez lui préalable à l'écriture ; et l'image, thème central du Bain de Diane, un objet sans fin de fascination et de méditation.
Geste illustrative des aventures de Roberte que ces tableaux vivants, actualisation théâtralisée de fantasmes universels : le spectateur-voyeur devient le souffleur de ces figures diaphanes, qui sont des doubles ou des simulacres de lui-même. Des glissements incessants, en multiples jeux de miroirs, sont opérés entre le réel et le fictif, l'intime et le mythe, le profane et le sacré. Gestes et postures arrêtés dans leurs mouvements, corps interceptés ou en suspens : autant de tentatives, vaines, de captation de l'essence des êtres, de leur vérité ; autant de dévoilements de l'ambivalence irréductible de la nature humaine.
C'est, par l'ironique vision disproportionnée et, surtout, par l'appel aux stéréotypes les plus convenus de l'histoire de l'art (peinture pompéienne, enluminure médiévale, imagerie du livre d'enfant, affiche populaire, distorsion du maniérisme, rhétorique de l'art baroque, et autres académismes), toute l'énigme de l'image - sa «trahison» - qui est ardemment questionnée : est-elle reflet ou leurre ?
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Catalogue de l'Exposition du Centre Pompidou, du 2 avril au 4 juin 2007
Métro Glacière, je reconnais l'enseigne lumineuse du restaurant vietnamien sur la gauche, le portail d'entrée, la grande cour un peu triste... Quand suis-je venue ici pour la dernière fois ? Avec mon frère Alexandre quand il posait pour Pierre Klossowski ? Des images refont surface, des détails persistent, je revois Pierre dans la petite pièce ensoleillée qui lui sert d'atelier, le nez sur son dessin, accroupi devant ses adolescents, auscultant le travail en cours... Sa voix monte avec moi chez Denise, l'épouse, son modèle, celle qu'il a choisie entre toutes, pour accueillir Roberte ; un mythe, une affabulation, une femme pas comme les autres... Et Denise dans tout ça ? Elle, toujours si discrète, a accepté de me recevoir, de m'ouvrir son album personnel. I. S.
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