La ruée vers la terre et le façonnement du monde moderne 1650-1900
Ed. Fides
Date de publication : 01/02/2007
On ne naît pas propriétaire terrien: on le devient. Telle est du moins la conviction de nombreux colons et chasseurs de terres européens qui, à partir du XVIIe siècle, prirent littéralement d'assaut les Nouveaux Mondes offerts à eux dans les Amériques du Nord et du Sud, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud. Qu'importe la présence de peuples autochtones. La terre, estimait-on alors, appartient à celui qui s'en empare et la fait fructifier. Au XXIe siècle, nous ne pouvons plus penser ainsi. Mais notre vision de la propriété s'est construite sur ces bases, mettant en place, du coup, le monde moderne tel que nous le connaissons. Adoptant une perspective comparatiste, le présent ouvrage étudie de manière fouillée, et sur près de trois siècles, les différentes conceptions de la propriété terrienne en vigueur dans les grands empires coloniaux de la France, de l'Angleterre, de l'Espagne, du Portugal et de la Hollande. Pourquoi le personnage mythique de Daniel Boone est-il apparu au moment de la conquête de l'Ouest américain? Pourquoi la colonisation des terres fut-elle moins sanglante au Canada qu'aux États-Unis? Pourquoi le racisme a-t-il pris en Afrique du Sud une forme particulièrement virulente? Autant de questions, nées de réalités complexes, et qui trouvent ici un début d'explication. «La ruée vers la terre», ou comment comprendre le monde moderne.
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