Au lendemain d'une nuit d'ivresse, Michel, agent immobilier ambitieux, réalise qu'il a signé un contrat d'embauche avec Jean, un paludier misanthrope devenu son nouvel employeur. Liés par cette promesse absurde et une fascination réciproque, ils vont passer une semaine à tenter de s'apprivoiser. Mais deux solitaires réunis ne font pas forcément deux amis. Au coeur des marais salants, la rencontre incongrue de ces deux hommes que tout oppose va faire des étincelles.
Écrites entre 1966 et 2015, ces nouvelles sont un concentré d'esprit et d'humour. Le tout saupoudré de malice britannique et d'un don pour l'observation cinglante de notre société. On croise dans ces pages : un homme qui décide de ne plus sortir de son lit, quatre universitaires en villégiature qui ne pensent qu'au sexe (sans jamais oser se l'avouer), un sociologue qui a appris la vie en distribuant des journaux à Waterloo, une femme obnubilée par le mariage parfait... Bienvenue dans le monde selon Lodge.
Dans un village des Caraïbes, la légende d'un trésor disparu vient bouleverser l'existence de la famille Otero. À la recherche du butin du capitaine Henry Morgan, dont le navire aurait échoué dans les environs trois cents ans plus tôt, les explorateurs se succèdent Tous, dont l'ambitieux Severo Bracamonte, vont croiser le chemin de Serena Otero, l'héritière de la plantation de cannes à sucre, qui rêve à d'autres horizons. Au fil des ans, tandis que la propriété familiale prospère, chacun cherche le trésor qui donnera un sens à sa vie. Mais, sur cette terre sauvage, la fatalité se plaît à détourner les ambitions et les désirs...
Becky, Harry, Léon. Ils quittent Londres en pleine nuit, une valise d'argent pour seule ressource, avec la furieuse envie de se réinventer. Comment en sont-ils arrivés là ? Que cherchent-ils à fuir ?
Kate Tempest attrape le lecteur à chaque phrase en évoquant ces enfants du désordre, abîmés par la solitude et les déceptions avant même d'avoir trente ans, mais qui s'obstinent à poursuivre leurs rêves.
Employé comme guide dans un musée de Canterbury, Tirso Alfaro, doctorant espagnol en art médiéval, est témoin du vol de la précieuse patène ancienne qu'il était venu étudier. Impuissant à convaincre les autorités que l'oeuvre qui continue de briller de tous ses feux derrière la vitrine blindée est une réplique, Tirso est renvoyé à Madrid, où l'attend une offre d'emploi énigmatique. À l'issue d'un extravagant test d'aptitude, il intègre le Corps royal des quêteurs : une organisation secrète dont la mission consiste à localiser et à rapatrier par tous les moyens les oeuvres du patrimoine historique national que les rapines des guerres des XIXe et XXe siècles ont éparpillées à travers le monde.
Frère Jean se remémore l'année de ses vingt-huit ans, lorsqu'il vivait dans une abbaye bénédictine en Corée du Sud, décidé à consacrer son existence à Dieu. Mais il va connaître les vertiges et les tourments de l'amour humain, et tout va être bouleversé.
« Disons-le, modestement, Arlt est Jésus-Christ. Étant entendu que l'Argentine est Israël et Buenos Aires, Jérusalem... Arlt est rapide, il prend des risques, il s'adapte, c'est un survivant-né... Arlt est un Russe, un personnage de Dostoïevski, tandis que Borges est un Anglais, un personnage de Chesterton, de Shaw ou de Stevenson... Il occupe sans aucun doute une place importante dans la littérature argentine et sud-américaine. »
Roberto Bolaño
« En gros, le bilan n'était pas fameux : j'avais quarante-neuf ans, je vivais reclus dans un studio de vingt mètres carrés et passais mes journées à regarder des films en buvant de l'alcool. Bien sûr, je me consacrais à une tâche qui me semblait essentielle, quasi sacrée, ce genre d'activité qui nécessite qu'on vive sans se soucier de la réussite sociale ; mais même avec beaucoup d'indulgence, rien ne distinguait cet héroïsme de la vie pathétique du looser. »
Après vingt ans d'absence, Marcello Martini est convoqué par sa tante, une vieille dame fortunée qui finit ses jours dans une maison de retraite médicalisée, en ayant gardé toute sa tête.
Elle lui fait savoir qu'elle met fin à son virement mensuel et envisage de le déshériter.
Une discussion s'engage entre eux et ça démarre très fort.
Si Ronce-Rose prend soin de cadenasser son carnet secret, ce n'est évidemment pas pour étaler au dos tout ce qu'il contient. D'après ce que nous croyons savoir, elle y raconte sa vie heureuse avec Mâchefer jusqu'au jour où, suite à des circonstances impliquant un voisin unijambiste, une sorcière, quatre mésanges et un poisson d'or, ce récit devient le journal d'une quête éperdue.