The Discomfort Zone

The Discomfort Zone
Franzen Jonathan
Ed. Farrar, Strauss and Giroux

'The welcome paradox in How to Be Alone is that the reader need not feel isolated at all... This collection emphasizes [Franzen's] elegance, acumen and daring as an essayist, with an intellectually engaging self-awareness as formidable as Joan Didion's' Janet Maslin, The New York Times

'One of the most nuanced minds at work in the dwindling republic of letters.' Richard Lacayo, Time

'It's clear that Mr. Franzen has got hold of a pitch he likes, and he simply crushes it. Bystanders will be forgiven the instinct to whistle in awe as they watch the ball disappear into the furthest reaches of contemporary fiction... At the [novel's] end, I wished only that it would go on.' Daniel Akst, The Wall Street Journal
Présentation de l'éditeur

Jack London

Jack London
London Charmian
Ed. Terrail

« Un homme aussi extraordinaire que Jack London ne pouvait être honoré que par une biographie impartiale ; la mienne le sera donc ; autrement, elle serait indigne. »

C'est ainsi que débute la biographie que Charmian Kittredge London consacra à son mari. Un texte publié en 1921, soit six ans après la mort de Jack London. Veuve de l'écrivain, dépositaire de sa mémoire, elle veille sur l'oeuvre, prend la plume et raconte. Elle retrace avec la fidélité d'une femme amoureuse la vie de celui que l'on surnommait « le mangeur de vent ». Parfois aveuglée par l'admiration, parfois tendre et drôle ou grave, son histoire est un roman digne de ceux qu'il a écrits.

Les illustrations de Baudoin et les photographies tout en pudeur d'Espérance Racioppi « embarquent » le lecteur dans un tourbillon voyageur ; avec les chercheurs d'or au Klondike, avec les bourlingueurs des mers du Sud, dans des rêves de grands espaces où galopent les loups...
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Le jardin du mage

Le jardin du mage
Csath Geza
Ed. Arbre vengeur

Longtemps proscrit en Hongrie, Géza Csath (1887-1919), de son vrai nom Jozsef Brenner. exerça le métier de psychiatre et s'enthousiasma pour la psychanalyse naissante. Artiste complet engagé dans une poursuite désespérée de la ' vérité absolue ', il sombra dans un naufrage morphinomane. Ses nouvelles, imprégnées dune poésie onirique ou, au contraire, empreintes d'un réalisme exacerbé, exposent avec une précision impitoyable les fantasmes secrets, les tourments intimes et les terreurs indicibles de L'humain. Explorateur hardi de l'âme, Géza Csath suscite encore en nous une peur du gouffre qu il parvient parfois à apaiser. Apres, parfois impudiques, ces textes sont les derniers témoins de son funeste génie, capable de perturber notre raison mais à même d'étancher notre soif de mystère.
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Tworki

Tworki
Bienczyk Marek
Ed. Denoël & D'ailleurs

Jurek, un jeune rêveur passionné de poésie, s'installe à Tworki, un hôpital psychiatrique à quelques kilomètres de Varsovie où il vient d'être embauché. De lui, de son histoire, nous ne savons rien ou presque : tout juste partage-t-il avec nous son goût des lettres, tout juste apprenons-nous qu'il aime éperdument Sonia, une de ses collègues. Tout juste savons-nous que Sonia aime Olek, l'ami de Jurek, et que celui-ci se console auprès de Janka, elle aussi employée à l'asile. Ces jeunes gens se croisent, s'aiment, parlent d'amour et de littérature, partagent le quotidien des patients.

Puis peu à peu l'opacité du texte laisse place au doute. Les indices se multiplient et le lecteur comprend page après page, sans que rien ne soit explicitement nommé, que le monde extérieur est en train de sombrer dans une folie bien plus noire que celle qui règne entre les murs de l'asile. C'est ce monde indicible, ce monde de crime et de perte que l'auteur laisse subtilement filtrer au travers de la narration, jusqu'à la fin tragique.
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Où se cacher

Où se cacher
Edgar Wideman John
Ed. Gallimard/Du monde entier

Où se cacher constitue, après Damballah, le deuxième volet de la «trilogie de Homewood», sommet romanesque de John Edgar Wideman. Il n'en a pas moins une existence autonome. Car à l'épopée familiale, à la généalogie mythique succède ici, dans les ruines du ghetto noir de Pittsburgh, une tragédie intimiste à trois personnages : Miss Bess, la veuve recluse dans sa cabane surplombant le quartier ; Tommy, le mauvais garçon en fuite, accusé de meurtre ; et Clement, le simple d'esprit qui capte toutes les rumeurs du voisinage. Trois solitudes, trois exilés, trois voix déchirantes. Mais lorsque Tommy se cache chez Miss Bess, tout bascule : elle va devoir renouer avec ses semblables, il va devoir assumer ses responsabilités. Sous le regard de Clement. Et au péril de leur vie.

Wideman poursuit ici son inlassable projet littéraire : redonner voix, dignité et mémoire à une communauté sacrifiée et tentée par l'autodestruction. Il y parvient superbement, par la grâce d'une histoire simple et poignante, une histoire de douleur et de rédemption, restituée dans une langue somptueuse, aux accents de gospel et de doo-wop, qui marie le parler de la rue le plus familier et l'exigence poétique la plus haute. L'ampleur de la vision, la puissance de l'écriture confirment que John Edgar Wideman a la stature d'un Faulkner : un géant littéraire, un contemporain capital.
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L'héritage nu

L'héritage nu
Appelfeld Aharon
Ed. L'Olivier

Pour les juifs de la génération d'Aharon Appelfeld, l'assimilation avait cessé d'être un but, c'était devenu un way of life qu'ils avaient hérité de leurs parents. La destruction par la Shoah des croyances qui soutenaient encore leur vie modifia profondément cet héritage. À leurs douleurs physiques et morales s'ajoutait désormais une souffrance spirituelle incommensurable.

Les trois conférences rassemblées ici mêlent, à l'écart de toute abstraction, des réflexions et des impressions ancrées dans la tourmente d'une enfance prise dans la Shoah, puis dans l'errance à travers les ruines de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale.

L'expérience de la Shoah a été soumise à la mémoire.

Elle a aussi été l'objet d'innombrables recherches englobant l'arrière-plan historique, social et psychologique. Pour Aharon Appelfeld, il s'agit finalement de faire passer l'expérience atroce de la catégorie de l'histoire à celle de l'art, car « seul l'art a le pouvoir de sortir la souffrance de l'abîme ».
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Drames de princesses. La Jeune Fille et la Mort

Drames de princesses. La Jeune Fille et la Mort
Jelinek Elfriede
Ed. L'Arche

Ça ne suffit pas de parler de la mort. Après tout, il faudrait vivre pour parler d'elle. Mais que font tous ces pauvres morts? Ils ne savent pas qu'ils sont morts et pourtant ils le sont. Nous savons que nous allons mourir un jour et pourtant nous sommes vivants.

Tout compte fait, nous avons maintenant réussi à nous détacher de nos corps sans pour autant être morts.

C'est un grand progrès dont nous pouvons nous féliciter chaleureusement.


Elfriede Jelinek a reçu le prix Nobel en 2004.
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La mélancolie de la résistance

La mélancolie de la résistance
Krasnahorkai Laszlo
Ed. Gallimard/Du monde entier

Quel danger plane sur cette petite ville du sud-est de la Hongrie ? Quelle est la nature du malaise qui l'agite, et quelles sont les raisons de la révolte qui gronde ? Nous suivons Mme Pflaum, une des habitantes de la ville, et nous la voyons se débattre avec une menace jamais nommée. Ni son intérieur petit-bourgeois ni les opérettes retransmises à la télévision ne peuvent la protéger du désordre ambiant. Son ennemie, Mme Eszter, l'appelle à l'aide pour mener «campagne contre la destruction», mais la venue d'un cirque et l'exhibition d'une baleine sèment le trouble dans la communauté, puis précipitent la ville dans une explosion de violence.

À partir d'un magistral chapitre d'exposition décrivant le voyage en train de Mme Pflaum, La mélancolie de la résistance avance crescendo, telle une plongée hypnotique, dans un monde fascinant et crépusculaire. Les univers de Kafka, de Beckett ou même de Thomas Bernhard ne sont pas loin dans cette oeuvre où l'auteur place au centre la question de la condition humaine dans nos sociétés post-nietzschéennes.
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Un art du voyage

Un art du voyage
Cees Nooteboom & Eddy Posthuma de Boer
Ed. Actes Sud

'... Je me suis souvent demandé ce que deviennent les images, les millions ou les milliards d'images que nous voyons durant notre vie. Nous les transformons pour en fabriquer nos rêves, nous nous en servons comme matériel de référence, comme concentré de mémoire, comme expérience et comme mise en garde, mais en même temps nous laissons s'écouler à travers nous, comme dans le sas d'une écluse, des quantités infinies d'images que nous ne nous rappellerons plus jamais dans leur unicité. L'irrévocabilité de ce mécanisme a le goût de notre temporalité, mais recèle encore un autre mystère.'

Depuis cinquante ans, Cees Nooteboom confronte les bruissements incessants du monde à l'intemporalité de la méditation. Son ami, le photographe Eddy Posthuma de Boer, l'a très souvent accompagné dans ses voyages, travaillant l'ombre de la lumière comme Nooteboom l'éternité de l'instant. Ensemble ils ont en quelque sorte archivé le monde. De la Bolivie à la Malaisie, du Japon au Mali, de la Camargue aux Ardennes et de la Thaïlande à la Gambie, ces textes écrits entre 1967 et 1980 sont autant de mémoires, de réflexions et d'éblouissements. Ici rassemblés, ils offrent au lecteur un très bel éclairage sur l'aptitude de ce poète à sublimer le fugitif, l'immédiateté, le fulgurant du temps présent, pour les placer, par le biais de son art, au plus près de l'intemporel.
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Le rêveur de Palestine

Le rêveur de Palestine
H. Fogtdal Peter
Ed. Gaïa

David Huda a 5 ans lorsque son père le fait embarquer seul à Haïfa sur un bateau en partance pour l'Angleterre. Du moins, David croit-il se souvenir qu'il avait 5 ans lorsqu'il fut arraché à son père arabe et sa mère juive, arraché à la Palestine. Car il ne connaîtra jamais sa date de naissance exacte.

Ce n'est pas en Angleterre mais au Danemark qu'il sera recueilli par un missionnaire puis adopté par une famille chrétienne très pieuse. David ne cessera toute son existence de rêver de la Palestine ; il partira y traquer la vérité sur ce déracinement originel. Ni Palestinien ni Danois, ni juif ni chrétien, et tout cela à la fois, David Huda traversa un tumultueux XXe siècle, de la Copenhague des années 20 à la Palestine des années 70, en passant par la Résistance danoise.

Au soir de sa vie, il fait à son petit-fils le récit de son parcours, émaillé d'anecdotes, tantôt drôles, tantôt tragiques. Pour qu'il ne soit pas à son tour un éternel exilé.

Au travers de destins individuels aux lâchetés ordinaires ou à la générosité hors du commun, Le rêveur de Palestine a le souffle épique des grandes sagas.
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