Alors qu'ils participent à une conférence sur la finance en Amérique latine, cinq économistes ont l'idée d'une nouvelle monnaie, l'argent animal. Celle-ci serait vivante et pourrait donc se reproduire. Mais cette invention échappe bientôt à leur contrôle.
Janie Crawford, jeune femme noire américaine élevée par sa grand-mère qui a connu l'esclavage, épouse un homme sans amour, pour obéir à son aïeule qui veut la voir s'élever dans la société. Elle connaît pourtant le bonheur en bravant l'opinion publique quelques années plus tard
Tel pourrait être le mantra de Dustin Tillman, psychologue dans la banlieue de Cleveland. Ce quadragénaire, marié et père de deux adolescents, mène une vie somme toute banale lorsqu'il apprend que son frère adoptif, Rusty, vient d'être libéré de prison. C'est sur son témoignage que, trente ans plus tôt, celui-ci a été condamné à perpétuité pour le meurtre de leurs parents et de deux proches. Maintenant que des tests ADN innocentent son frère, Dustin s'attend au pire.
Au même moment, l'un de ses patients, un policier en congé longue maladie, lui fait part de son obsession pour une étrange affaire : la disparition de plusieurs étudiants des environs retrouvés noyés, y voyant la marque d'un serial killer. Pour échapper à sa vie personnelle, Dustin se laisse peu à peu entraîner dans une enquête périlleuse, au risque de franchir les limites que lui impose son rôle de thérapeute.
A 50 ans, Bjorn Hansen vit dans la petite ville norvégienne de Kongsberg et partage son temps entre un emploi modeste de percepteur et le théâtre, activité qu'il exerce sans passion. Désillusionné, il est déçu par la fausseté et l'inconsistance de son entourage. Face à cette crise existentielle, il décide de renoncer à ses idéaux de jeunesse et de remettre sa vie en question.
L'oeuvre du Comte Tolstoï commence par la description de l'année 1914 : « Au cours des dix dernières années, des entreprises grandioses avaient vu le jour à une vitesse incroyable. Des fortunes se chiffrant par millions surgissaient comme par magie. [...] C'était l'époque où l'amour, les sentiments vrais et sains paraissaient vulgaires et désuets. Personne n'aimait, mais tous avaient soif de jouir : tels des drogués, ils buvaient avidement tout ce qui était pimenté, tout ce qui leur déchirait les entrailles. [...] Afficher des idées subversives était une preuve de bon goût ; la neurasthénie témoignait d'une âme raffinée. Voilà ce qu'enseignaient les écrivains à la mode qui surgissaient du néant l'espace d'une saison. »
Charity Royall est une ravissante jeune femme au caractère décidé. Fille adoptive d’un notable de son village, elle vit seule avec son tuteur et coule une existence bien trop tranquille. Par un bel été, elle fait la rencontre d’un jeune architecte new-yorkais, venu passer quelques semaines chez une parente. Débutée sur un malentendu, leur relation évolue inévitablement d’une joyeuse camaraderie vers une attirance plus profonde. Un mariage semble impossible ; les mauvaises langues du village sont aux aguets, et lentement l’été avance…
Roman von Ungern-Sternberg, baron balte converti au bouddhisme, général de l'armée blanche à trente-cinq ans, est le dernier combattant à résister contre la marée révolutionnaire rouge qui submerge la Russie. Replié en Mongolie, il s'y taille un royaume en libérant le khutukhtu, « Dieu vivant » des Mongols, prisonnier des Chinois. C'est là que commence son règne de violence et que prend forme son rêve fou : reconstituer la horde d'or de Gengis Khan. Personnage démesuré, être hors orme, Ungern ira au bout d'un destin aux dimensions shakespeariennes. (présentation de l'éditeur)
Artur Klinau, qui est né et a grandi à Minsk, en Biélorussie, n'avait pas vingt-cinq ans lorsque le mur de Berlin est tombé. Son enfance, il l'a passée dans ce qui était alors le Pays du Bonheur - l'Union soviétique - avec la retransmission télévisée des défilés sur la place Rouge conduits par le Métaphysicien et ses ministres Amour, Sagesse et Droiture, les jeux dans les recoins mystérieux des parcs de la ville, et les nombreuses occasions de boire et de festoyer.
Comme tous ceux de sa génération, Dmitry Glukhovsky est le témoin des changements que traverse la Russie ; une Russie où il n'a jamais fait bon d'évoquer et encore moins de coucher par écrit certains sujets sensibles : le pouvoir, ses dérives, ses compromissions, sa corruption... Auteur engagé, il instille ses messages dans la fiction et la science-fiction, comme avant lui les frères Strougatski, dont l'oeuvre pourtant critique à l'égard du régime a toujours échappé à la censure ; à croire que la métaphore se joue de l'esprit retors des bureaucrates censés débusquer la moindre velléité d'insoumission.
L'autobiographie romancée d'un écrivain, de son enfance dans la région du nouveau Kaliningrad jusqu'aux bouleversements de la perestroïka, comme prétexte à dresser le portrait de la génération poststalinienne.