« Ce recueil est né d'une envie tenace et espiègle de raconter des histoires farfelues, de rendre ses lettres de noblesse à l'imaginaire : prendre plaisir à démonter le réel, le malmener, le moquer, le triturer jusqu'à lui mettre les tripes à l'air. En un mot, l'envie, non pas de faire rendre l'âme au réel, mais de l'expurger autant que faire se peut de lui-même, pour amener au jour l'or caché qu'il recèle à son propre insu : le fantastique, le merveilleux, l'absurde, le poétique. »
Etienne Verhasselt
Viviane, professeure de piano et femme mariée, connaît une gloire soudaine après avoir remplacé au pied levé Pogorelich à Wigmore Hall, une salle de concert londonienne. Elle tombe sous le charme de James, un charismatique critique musical. Des années plus tard, l'exécuteur testamentaire lui annonce le décès brutal de ce dernier qui souhaitait qu'elle joue lors de ses funérailles.
Février 1920. Une jeune fille se réveille amnésique dans le lit d'une clinique de Berlin après s'être jetée dans le fleuve. Le mystère autour de son identité commence, en même temps qu'une des plus grandes énigmes du XXe siècle.
Est-ce Anastasia Romanov, la dernière survivante du clan Romanov épargnée par les bolcheviques... ou Anna Anderson, l'ambitieuse petite paysanne kachoube qui réussit, sa vie durant, à donner le change auprès des familles impériales de la planète en se faisant passer pour la défunte princesse ? L'héroïne reconstruit sa mémoire et son identité... mais sont-ce bien les siennes ?
Quand la bête humaine devient un mauvais sujet jusqu'à devenir sa bête noire, Christine Van Acker observe plutôt les autres animaux. Elle les accompagne un bout de chemin, écoute leurs voix, se glisse en eux, essaie de les voir au plus près de ce qui les anime.
Un réalisateur travaille sur l'adaptation de La jeune fille brune du romancier yougoslave Alexandre Tisma. L'histoire évoque un homme qui revient sans cesse dans une bourgade sans prétention où il a connu une nuit d'amour mémorable. En rencontrant Betty, le réalisateur se rend compte qu'il est en train de vivre exactement la même histoire d'amour inconsolable.
A Port-Louis, sur l'île Maurice, Charlesia scrute l'horizon. Elle sait pourtant qu'aucun bateau ne la ramènera sur son île natale Diego Garcia, dans l'archipel des Chagos et dont elle, son mari et beaucoup d'autres ont été expulsés dans les années 1960. De son côté, Georges Désiré, né en 1973 sur le dernier bateau parti des Chagos, découvre le drame de ses parents et de son entourage.
La vie sentimentale de Roinita, surnommée Roulio fauche le poil du nom de l'institut de beauté dans lequel elle travaille, est une catastrophe. Elle vit seule à Paris, accompagnée de ses quatre chats et doit aussi s'occuper de sa grand-mère. Un récit entre romance, humour et promesses de bonheur.
Il n’y a pas de révolte relative, de petite révolte, ni même de révolution défaite ou avortée et, pour reprendre le mot de Rimbaud, il n’y a que des révoltes logiques, exaltées ou effacées ensuite.
Ce livre part du mouvement, le mouvement d’il y a deux ans. Nathalie Quintane a voulu dire ce qui se passait parce qu’elle a tout de suite compris qu’on dirait ensuite qu’il ne s’était rien passé au printemps 2016.
Le livre s’ouvre sur le monologue fou et halluciné d’un homme qui explique à un autre, qu’on devine son otage bailloné, les raisons de sa colère. Le lecteur, attrapé par les cheveux, saisi d’effroi, est placé d’emblée dans la situation d’une victime muette qui cherche à comprendre ce qui se joue dans ce huis-clos.
Petit blanc mâle quinqua sans emploi, rejeté par ses enfants et quitté par sa femme, Alain est un homme « en fin de droits », qu’il s’agisse de son assurance chômage ou de sa vie conjugale.
Il a décidé de se venger des trois personnes auxquelles il estime devoir sa chute: le cadre sup qui a harcelé sa femme au travail ; l’homme politique responsable de la délocalisation des industries de la région et de l’effondrement de sa ville ; la psychologue qui a introduit des idées d’émancipation féministe dans le cerveau de son épouse.
Chacun à leur tour, Alain va les enlever et les séquestrer, bien décidé à leur faire passer une mauvaise nuit. Leur dernière. Seulement voilà, comme il le dit lui-même, Alain n’a pas « pris option serial killer au bac ». Sa mise en application du hashtag #KidnappeTonPorc s’avère donc moins simple que prévu.
Le psychiatre Le Verrier se voit confier un nouveau patient atteint d'un trouble de la personnalité multiple. Après avoir exercé plusieurs métiers grâce à ses impostures, Alexandre Scherbius continue à raconter bon nombre d'histoires fausses à son psychiatre. Ce dernier, désireux de le soigner, développe une obsession pour son patient.