Un jour, un homme se réveille convaincu d'avoir oublié un mot et incapable de le retrouver. Il est alors persuadé qu'il perd le langage et que sa vie se vide à mesure que ses souvenirs disparaissent. Dans une maison, un homme, peut-être le même, fixe l'océan depuis sa fenêtre. Il pense distinguer au loin une forme qui lui fait signe et qui l'appelle.
Jérôme Garcin a été profondément marqué par ses deux grands-pères médecins. Il a récemment découvert que des générations de médecins se sont succédé dans sa famille, écrivant pour certains l'histoire de leur spécialité. Un jour, la chaîne s'est interrompue et il n'y a plus eu de médecins parmi les siens. Il tente d'en découvrir la raison, mêlant l'histoire de sa famille et les évolutions du métier.
Lorsqu'elle fait part de sa mission divine, Jeanne se confronte à l'hostilité de sire de Baudricourt, d'autant plus incrédule que l'époque voit proliférer les faux prophètes. Une approche romancée de l'histoire de la pucelle d'Orléans et de la résistance à l'occupation anglaise.
A 19 ans, le narrateur rencontre Judith sur le tournage de Baisers volés. Alors qu'ils sont tous les deux figurants dans un film de François Truffaut, la jeune femme disparaît. Quarante-cinq ans plus tard, il souhaite savoir ce qui s'est passé et ce qu'elle est devenue.
Le 19 mars 1944, Albert Camus et Maria Casarès se croisent chez Michel Leiris. L'ancienne élève du Conservatoire, originaire de La Corogne et fille d'un républicain espagnol en exil, n'a que vingt et un ans. Elle a débuté sa carrière en 1942 au Théâtre des Mathurins, au moment où Albert Camus publiait L'Étranger chez Gallimard. L'écrivain vit alors seul à Paris, la guerre l'ayant tenu éloigné de son épouse Francine, enseignante à Oran. Sensible au talent de l'actrice, Albert Camus lui confie le rôle de Martha pour la création du Malentendu en juin 1944. Et durant la nuit du Débarquement, Albert Camus et Maria Casarès deviennent amants. Ce n'est encore que le prélude d'une grande histoire amoureuse, qui ne prendra son vrai départ qu'en 1948.
Le Carré des Allemands de Jacques Richard a paru il y a deux ans aux Éditions de la Différence. Suite à la liquidation judiciaire du célèbre éditeur, ONLIT Editions le réédite aujourd'hui, avec une couverture illustrée par Solal Israel et une postface de René de Ceccatty. Le roman de Jacques Richard, un livre intense et vibrant, constitue à nos yeux une pièce importante de la littérature française contemporaine.
Neverland est l’histoire d’un voyage au pays perdu de l’enfance, celui que nous portons tous en nous. À la fois livre d’aventure et livre-mémoire, il ressuscite nos souvenirs enfouis.
Après son immense succès en littérature jeunesse (Tobie Lolness, Vango, Le livre de Perle), Timothée de Fombelle signe son premier livre pour adultes. (présentation de l'éditeur)
Sous un ciel étoilé, la narratrice rencontre un écrivain. Il tente de lui faire partager sa passion de la marche. Au gré de leurs promenades, J'ai senti battre notre coeur dessine le portrait d'un homme tourmenté qui trouve refuge dans la littérature. Là où la narratrice le rejoint enfin, à égalité de pas. Véronique Janzyk nous invite à la fabrique de l'intimité. (présentation de l'éditeur)
Dans ce récit documentaire, Fleur Breteau nous fait découvrir un lovestore de l'intérieur. Avec sa bienveillante ironie, elle alterne portraits de clients, modes d'emploi de sextoys et chronique de sa propre existence où surgit la figure d'une sulfureuse arrière-grand-tante. On est touché par le regard acéré et vivifiant, jamais impudique, de cette femme qui a le goût des autres et abhorre la « pensée sexuelle unique ». (présenation de l'éditeur)
A 14 ans, Marie Geneviève Van Goethem, danseuse de l'Opéra, fut le modèle de la célèbre sculpture d'E. Degas, une oeuvre décriée lors de sa présentation au Salon des Indépendants car le public la jugea laide et repoussante. L'auteure revient sur la vie difficile de l'adolescente contrainte de travailler, ce qui lui coûta sa place, ainsi que sur la réception de la statue et ses diverses fortunes.