1871. À la demande de leur père, deux jeunes Anglais partent pour l'Amérique à la recherche de leur frère, disparu dans les territoires sauvages du Nord-Ouest en compagnie d'un prédicateur illuminé. Pour l'un, peintre raté, c'est une question d'amour fraternel ; pour l'autre, officier en disgrâce, l'occasion d'une aventure dangereuse et exaltante. Mais aucun des deux ne soupçonne l'issue de leur quête : au bout du voyage, le chaos et les ténèbres, la fin des rêves comme celle des idéaux.
Violence des hommes, des lieux, d'une époque : roman de la sauvagerie et de la rédemption, La dernière traversée est le chef-d'oeuvre épique d'un immense écrivain.
« Aventures picaresques, intrigues, rebondissements, histoire et étude de la nature humaine sont racontés dans un style brillant. Peu d'écrivains sont capables de cerner un personnage en quelques mots, de tourner une phrase ou de filer la métaphore aussi brillamment. Vanderhaeghe, l'un des meilleurs écrivains nord-américains, est là au sommet de son art. » Annie Proulx (extrait de la préface)
« Tout simplement un magnifique écrivain. » Richard Ford
« La puissance et la grâce. » The New Yorker
« À placer aux côtés de Cormac McCarthy et Jim Harrison. » The Chicago Tribune
« Formidable, complexe, passionnant... Un livre magnifique. » The Los Angeles Times
Présentation de l'éditeur
Ils vivent en Silésie, dans une ville où se côtoient mineurs et fossoyeurs. Le père a hérité de la maison construite par le grand-père, un bâtisseur maniaque, soucieux d'assurer à sa descendance un bel avenir. Il a épousé une femme de Silésie, éduqué leur fils à la dure, fort de ses adages et de sa cravache, et banni à jamais l'harmonie de la maison.
Devenu adulte, le fils décide de régler ses comptes.
Ce roman déballe tout : les histoires de famille, souvent rocambolesques, les scènes entre les parents, l'oncle mutique, la tante hystérique, les humiliations, les coups, les crachats, les maladies soignées à l'eau salée. Tour à tour réaliste et satirique, poétique et grotesque, Antibiographie est un récit jubilatoire qui se joue de tous les genres, à la manière d'un Gombrowicz.
Présentation de l'éditeur
Apparemment, c'est une simple histoire de nom, un caprice d'enfant. Lorsqu'il entre à l'école, près de Boston, Gogol refuse d'être appelé autrement que par ce surnom improvisé par son père à sa naissance. Non, il ne sera pas Nikhil, il ne veut pas se présenter sous ce prénom bengali. Bannissant ces deux syllabes qui le rattachent à la terre natale de ses parents, Gogol grandit comme un jeune Américain sous leur regard à la fois déconcerté et fier. Il joue au base-ball, écoute du rock, fréquente de jolies Américaines... Mais à la mort de son père, quelque chose se rompt en lui, révélant cette identité qu'il avait niée. Les deux syllabes oubliées, Nikhil, résonnent alors avec une profonde familiarité... A travers l'histoire de la réconciliation de Gogol avec son prénom, décrivant les désarrois d'une famille déracinée, Jhumpa Lahiri, révélée par L'Interprète des maladies, lauréate du prix Pulitzer en 2000, offre une évocation subtile et sensible des conflits intimes liés à la double
culture.
Présentation de l'éditeur
Le génie d'Alfred Kubin dessinateur (1877-1959) - on l'a surnommé «le Goya autrichien» - a longtemps éclipsé son oeuvre d'écrivain, brève mais d'une absolue singularité et qui fascina bien des esprits, au premier rang desquels Ernst Jünger.
Pour faire bonne mesure, ajoutons que le chef-d'oeuvre littéraire de Kubin, vaste divagation romanesque sans boussole illustrée par lui-même (L'Autre Côté, 1909 - Jean-Jacques Pauvert, 1964 ; José Corti, 2000), a injustement masqué l'autre versant de son oeuvre écrite : ces nouvelles «humoresques» - non moins troublantes, à tout prendre - qu'il rédigea dans la seconde moitié de sa vie de créateur, et qu'on révèle ici pour la première fois aux lecteurs de langue française.
Ces histoires ont-elle droit à l'appellation de «nouvelles» ? Oui si l'on s'en tient à la (relative) sagesse narrative de leur discours - par comparaison en tout cas avec la «folie» revendiquée de L'Autre Côté. Non, si l'on veut bien convenir que ces récits, conduits comme des fictions, ont d'abord un caractère autobiographique, et que leur succession finit par embrasser toute une enfance - disons toute une jeunesse à l'affût de l'inquiétante étrangeté du réel.
Bref Kubin raconte sa vie, vécue ou rêvée... et ne peut s'empêcher, quelque mesure qu'il y mette, de nous faire entrevoir, comme personne, «l'autre côté» des choses.
Présentation de l'éditeur
Il a dix-sept ans et beaucoup d'ambition. Passionné de Shakespeare, résolu à se faire un nom en littérature, William Ireland devient vite l'ami de Mary, soeur de l'écrivain Charles Lamb. Il lui confie sa découverte chez une veuve mystérieuse d'un document inédit écrit, justement, de la main de Shakespeare. Mary, exaltée et d'une santé fragile, se retrouve bientôt dramatiquement au coeur de la rivalité qui s'établit entre Charles et le jeune William. D'autant plus qu'une nouvelle trouvaille de l'ardent bouquiniste, une pièce inconnue du Barde, va révolutionner les spécialistes et porter le mystère à son comble...
Une intrigue de polar et une satire des milieux littéraires de Londres du début du XIXe siècle ajoutent à la séduction de ce roman d'une histoire vraie.
Présentation de l'éditeur
'Truman Capote is the most perfect writer of my generation.' Norman Mailer
ln 1966, Truman Capote, flush with wealth from the recent publication of In Cold Blood, abandoned his humble Brooklyn apartment along with its contents- which included a box of documents that his house sitter thoughtfully rescued from the curb. In late 2004 this trove of Capote papers went up for auction at Sotheby's. Included in the lot were four school notebooks containing the handwritten manuscript of Summer Crossing, a novel Capote began writing in 1943, only to set it aside when he turned his attentions to what would be his stunning literary debut, Other Voices, Other Rooms. (Capote, however, would continue to tinker with Summer Crossing on and off for a decade before finally setting it aside for good.) Since the time of his death in 1984, Capote scholars and biographers had long believed the manuscript lost, never to be recovered.
To what should be almost no one's surprise, Truman Capote's account of love and wayward youth more than lives up to the amazing tale behind this book's forsaken manuscript. Set in New York just after World War Il, Summer Crossing is the story of a young carefree socialite, Grady McNeil, whose parents leave her alone in their Fifth Avenue penthouse for the summer. Left to her own devices, Grady turns up the heat on the secret affair she's been having with a Brooklyn-born jewish war veteran who works as a parking lot attendant. As the season passes, the romance turns more serious and morally ambiguous, and Grady must eventually make a series of decisions that will forever affect her life and the lives of everyone around her.
Summer Crossing is a precocious, confident first novel
that displays the nearly perfect prose and flawless narrative sense of one of the twentieth century's greatest writers. Its immaculate turns of phrase, hard irony, and insight into the subtleties of class distinction will point to Capote's future triumphs, especially Breakfast at Tiffany's, and its dashing and complex heroine will remind readers of that novella's enchanting Holly Golightly. Worthy of a spot on any reader's Capote bookshelf, this is, in every sense, a lost treasure found.
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BEING A SOLO flyer made sense to Jerry Battle right from the start. For his fifty-sixth birthday, his longtime (and
recently ex-) girlfriend Rita Reyes had given him a gift certificate for flying lessons. Once Jerry was up there he thought he'd found the little space he'd been looking for, a private box seat in the world and completely outside of it too. He immediately bought a little Skyhawk 'ship', and painted an 'X' on the roof of his house so he could fly over the setting of his life and consider it from above. From a half-mile over the earth, everything looked perfect to Jerry.
Everyone close to Jerry knew he'd been disappearing for years. After the death of his Korean wife Daisy Han, it was Rita Reyes who rescued him and virtually brought up his two children. Jerry alone was baffled when Rita stormed off, finding the title 'almost stepmother' somewhat feeble after two decades of devotion. For such a nice guy, Jerry could wreak an amazing amount of havoc. Next in line for his roughshod ways was a female colleague named Kelly, who, to her regret, loved him too.
Life is about to deal Jerry Battle his toughest hand yet. With his ailing father yearning to flee his 'Ivy Acres Life Care Centre' and his son teetering on bankruptcy, Jerry's daughter is about to bestow on him a father's worst nightmare.
The most perceptive and elegant of writers, Chang-rae Lee creates a seductive character in Jerry Battle: a funny, urbane, appealing, Italian-American patriarch of an ethnically jumbled clan, who, cruising aloft, is tugged back to earth by the most compelling and unforgettable of family dramas.
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Vu d'en haut, tout semble parfait dans la vie de Jerry Battle. À ses heures perdues, ce descendant d'immigrés italiens survole dans son trois-places Cessna la jolie banlieue de Long Island où il habite.
Son fils Jack vit confortablement et sa fille Theresa se plaît dans son milieu intellectuel et universitaire. Seule ombre au tableau : Rita, avec qui Jerry a vécu vingt ans, vient de le quitter. Lors de ses fiançailles, Theresa lui apprend qu'elle est enceinte, mais aussi qu'elle est atteinte d'un cancer qu'elle ne soignera pas. Jerry, expert dans l'art de la fuite, n'a plus le choix. Il doit se confronter à la réalité et s'impliquer pour sauvegarder ce qui peut encore l'être : les liens du sang.
En mouvements concentriques, comme dans un vol d'approche, Le ciel de Long Island dévoile les pans d'une existence jusqu'à en cerner le point le plus vulnérable. À travers le portrait de cet homme dont on découvre la fragilité et les drames intimes, Chang-rae Lee éclaire le rêve américain dans ses moindres recoins. Styliste exceptionnel, il nous livre, dans la veine de Richard Ford ou de John Cheever, sa vision d'une Amérique dont l'identité ne cesse de s'effriter.
Depuis quelque temps ce journaliste arabe, sans doute l'unique reporter à travailler pour la presse israélienne, ne se sent plus en sécurité. Relégué au rang de pigiste occasionnel par sa rédaction, découragé par les marques d'ostracisme qui envahissent son quotidien, il décide de retourner vivre avec sa famille dans son village natal, tout près de Jérusalem. Sans grande illusion.
Lorsque l'armée israélienne encercle le village, tous pensent que cette mesure est provisoire. Pourtant la situation perdure, le chaos s'installe : l'eau et l'électricité sont coupées, la pénurie alimentaire menace, les ordures s'entassent et les esprits s'échauffent. Et, plus inquiétant encore, aucune information ne filtre sur les événements.
Dans cette fiction née de sa propre histoire, Sayed Kashua explore l'impossible identité des Arabes israéliens. La singularité de sa vision des sociétés juives et arabes donne à ce roman, écrit en hébreu, une force saisissante.
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À cinquante-neuf ans, David Winckler n'est plus que l'ombre de lui-même. Dans une autre vie, il fut un mari, le père d'une petite fille, et surtout un hydrologue passionné. Après des années d'exil sous le soleil des Caraïbes, il décide d'entreprendre une longue odyssée à la recherche de souvenirs enfouis et d'un avenir incertain. Il ignore encore que, dans l'avion qui le ramène à Cleveland, l'attendent les fantômes de sa vie antérieure...
Après Le Nom des coquillages, Anthony Doerr signe un premier roman lumineux et lyrique qui confirme l'originalité de son univers et la singulière beauté de sa prose.
« Anthony Doerr sait restituer les qualités à la fois destructrices et inspiratrices de la nature : les craquements de la glace en hiver, la neige qui tombe comme une rafale d'étoiles, des cieux hallucinatoires. À propos de Grace est un remarquable roman. » The Times Literary Supplement
« Anthony Doerr revisite le territoire qu'il a défini dans son superbe recueil de nouvelles, Le Nom des coquillages : la fascination pour le monde naturel, la mesure des hommes face aux forces naturelles, le tout porté par une écriture qui fait littéralement vibrer chaque page. » The New York Times
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