Lorsque Billy Milligan est transféré à l'hôpital d'État pour malades mentaux criminels de Lima, dans l'Ohio, il ne sait pas encore que débute pour lui une effroyable descente aux enfers.
Passages à tabac, racket, camisole chimique, électrochocs, trahisons et suicides... Dans cet univers de violence et de folie, Tommy, le roi de l'évasion, Arthur, l'intellectuel sophistiqué, Ragen, le Yougoslave brutal, et les vingt et un autres « Habitants » avec lesquels le lecteur a fait connaissance dans Les Mille et une vies de Billy Milligan devront faire appel à toutes leurs ressources pour survivre.
Le récit de ces douze années de lutte acharnée contre l'inhumanité des institutions médicales et judiciaires, l'opportunisme des politiciens et le cynisme médiatique, mais aussi contre le désespoir et la tentation du suicide se lit comme un palpitant thriller psychologique. Les mille et une guerres de Billy Milligan, en effet, se livrent également dans les profondeurs de son âme, où pour recouvrer la maîtrise de son destin, il devra se résoudre à affronter son plus grand ennemi : lui-même.
Violente dénonciation de la brutalité et de l'hypocrisie du système psychiatrique américain, cette extraordinaire histoire vraie propose également une pénétrante réflexion sur la folie et la normalité.
10 règles essentielles pour survivre à une attaque zombie :
Organisez-vous avant leur arrivée.
Ils ignorent la peur. Faites de même.
Coupez-leur la tête. Utilisez la vôtre.
Les machettes n'ont pas besoin de munitions.
Cheveux courts, vêtements serrés = protection optimale.
Grimpez à l'étage. Démolissez l'escalier.
Abandonnez votre voiture. Prenez un vélo.
Remuez-vous. Soyez discret. Taisez-vous. Restez sur vos gardes.
Aucun endroit n'est totalement sûr. Juste moins dangereux.
Même si les zombies sont partis, la menace subsiste.
Ne prenez pas à la légère votre bien le plus précieux : votre vie. Ce livre contient toutes les clés pour survivre aux hordes de morts-vivants qui s'approchent de vous en ce moment même à votre insu. Proposant des exemples précis et des astuces reconnues par des experts de renommée internationale, le Guide de survie en territoire zombie vous donne la conduite à tenir en toute circonstance pour vous tirer d'affaire, vous et vos proches.
Qui est vraiment Ralf, le « comique venu du futur » ? Et pourquoi « Le Monde selon Ralf », le talk-show qu'il anime à la télévision, est-il de plus en plus amer ? Quand Texas Jimmy Balaban, son agent, l'a découvert sur Les planches d'un café-théâtre de troisième zone, il était pourtant d'un drôle...
Dexter D. Lampkin, un écrivain de science-fiction désabusé, et Amanda Robin, qui joue les coaches mystiques, pensaient avoir bien peaufiné le personnage. Le problème, c'est que Ralf ne sort jamais de son rôle. Comme s'il était son rôle. Comme s'il venait vraiment du futur... et quel futur !
Le pire que vous puissiez imaginer : la biosphère a été dévastée, l'air est irrespirable, et les derniers représentants de l'espèce humaine se sont réfugiés dans des centres commerciaux pressurisés. En un mot, l'homme survit sur le vaisseau devenu fou d'une planète morte qu'il n'a pas su sauver.
Ralf a-t-il été renvoyé dans le passé pour réveiller nos consciences ? Est-il celui dont nous avons besoin pour traverser l'inévitable « crise de transformation » que nous devons affronter ? Car ce qui est, est réel. Et nous ne pourrons y échapper.
Au bout de dix heures de combat, quand j'ai vu la flotte du Chah flamber d'un bout à l'autre de l'horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t'as encore tiré tes os d'un rude merdier. »
Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d'écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé.
Je me gourais sévère.
Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire.
Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux.
Et il se trouve que les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon....
En ce début de treizième millénaire, l'Empire n'a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C'est dans sa capitale, Trantor, que l'éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l'avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l'effondrement de l'Empire d'ici cinq siècles, suivi d'une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs.
Le nouveau space opera a hérité de son prédécesseur un amour démesuré pour les intrigues extravagantes, remplies de vaisseaux interstellaires, de mondes exotiques et de créatures étranges. Mais il fait preuve d'une rigueur scientifique inédite, d'une conscience sociale, politique et philosophique plus aiguë, et d'une exubérance stylistique qui marquent une rupture par rapport au space opera « à l'ancienne ».
Si certaines de ces dix-huit nouvelles inédites sont dues à la plume d'auteurs déjà bien installés au firmament de la SF tels que Robert Silverberg, Dan Simmons, Gregory Benford ou Peter F. Hamilton, on trouvera également dans ce recueil des noms moins familiers en France, comme ceux de Tony Daniel ou Mary Rosenblum. Toutes ces histoires se déroulent dans des univers qui recèlent encore de nombreux mystères à élucider, comme un gigantesque terrain de jeu à l'échelle de nos désirs...
« Ces grandes aventures à travers l'espace et le temps sont brossées à grands traits sur des immenses toiles, comme on peut s'y attendre, mais ce n'est plus le space opera de nos pères ou de nos grands-pères. Avec des thèmes modernes traités par des sensibilités modernes, voici l'une des meilleures anthologies jamais composées... Dix-huit visionnaires du XXIe siècle démontrent que la science-fiction n'a pas perdu son pouvoir de susciter l'émerveillement. » Joe Haldeman
1909. Freud, accompagné de Ferenczi et Jung, ses disciples, débarque dans l'effervescente New York. Venu donner une série de conférences, il est accueilli par Younger, jeune médecin qui lui fait découvrir la ville en pleine construction, les bas-fonds de Chinatown et les hôtels particuliers de Gramercy Park. Une visite d'autant plus mémorable que le psychanalyste viennois prend part à une enquête surprenante : le cadavre d'une jeune fille torturée et étranglée vient d'être retrouvé. Nora Acton, autre victime du même agresseur, a miraculeusement survécu mais est frappée d'amnésie et de mutisme.
Dans l'ombre de Younger chargé de la soigner, Freud va habilement s'immiscer dans l'esprit de Nora, explorer son inconscient et de nouveaux champs d'application : l'interprétation des meurtres...
«(...) une hallucinante promenade dans le New York du début du XXe siècle, où toute ressemblance avec des personnages et événements ayant existé ne serait pas totalement fortuite.» P.B. - Atmosphères
Il faut qu'on ait un plan avant demain matin. On a besoin d'une aventure, mon chou, pour révéler notre moi profond.
- Beany, tu es complètement givrée. »
Il y a près de vingt ans, Barry Gifford révolutionnait le roman noir américain avec un livre devenu mythique, Sailor et Lula, dont David Lynch tira une mémorable adaptation. Aujourd'hui, Lula est une vieille dame. Elle décide de rendre visite à son fils Pace, qui demeure à la Nouvelle-Orléans, mais elle ne veut pas partir seule. Elle prend donc la route avec Beany, son amie de toujours. Commence alors une folle équipée, marquée par la passion, l'aventure, le drame.
Voici revenus l'inimitable musique de Barry Gifford et ses personnages aux noms improbables, marchant vers leur destin singulier, comme suspendus entre rêve et réalité. Tour à tour burlesque, nostalgique et poignant, L'imagination du coeur clôt le cycle de Sailor et Lula.
Après plus de vingt-cinq ans de malédiction éditoriale, nous avons le plaisir de vous présenter pour la première fois en langue française Au-delà du mal, de Shane Stevens, l'un des livres fondateurs du roman de serial killer, avec Le Dahlia noir, de James Ellroy, et Le Silence des agneaux, de Thomas Harris.
À 10 ans, Thomas Bishop est placé en institut psychiatrique après avoir assassiné sa mère. Il s'en échappe quinze ans plus tard et entame un périple meurtrier à travers les États-Unis. Très vite, une chasse à l'homme s'organise : la police, la presse et la mafia sont aux trousses de cet assassin hors norme, remarquablement intelligent, méticuleux et amoral. Les destins croisés des protagonistes, en particulier celui d'Adam Kenton, journaliste dangereusement proche du tueur, dévoilent un inquiétant jeu de miroir, jusqu'à un dénouement captivant.
À l'instar d'un Hannibal Lecter, Thomas Bishop est l'une des plus grandes figures du mal enfantées par la littérature contemporaine, un «héros» terrifiant pour lequel on ne peut s'empêcher d'éprouver, malgré tout, une vive empathie. Au-delà du mal, épopée brutale et dantesque, romantique et violente, à l'intrigue fascinante, constitue un récit sans égal sur la façon dont on fabrique un monstre et sur les noirceurs de l'âme humaine. D'un réalisme cru, presque documentaire, cet ouvrage, hanté par la figure de Caryl Chessman, n'est pas sans évoquer Le Chant du bourreau de Norman Mailer et De sang-froid de Truman Capote. Un roman dérangeant, raffiné et intense.
Roger Brown le sait, il est le meilleur chasseur de têtes de Norvège. Utilisant les questionnaires du FBI, il fait subir aux candidats de véritables interrogatoires et ne laisse aucune place au hasard. Mais Roger a une faiblesse : sa splendide femme, Diana, qui lui coûte très cher... Voiture de luxe, vêtements de marque, loft immense, galerie d'art et vernissages au champagne, rien n'est trop beau pour elle. Pour financer sa vie privée, il dérobe avec l'aide d'un complice des toiles de maîtres chez ses clients. Mais le jour où il décide de voler un Rubens à Clas Grève, pourtant le profil du parfait pigeon, les choses se gâtent. De chasseur, Brown devient la proie et le pigeon se révèle être un terrible prédateur...