Déserts hostiles, rivages marins inaccessibles, îles oubliées, terres abandonnées entre deux frontières, plaines et forêts contaminées, sommets perdus dans les nuages..., cet Atlas des terres sauvages nous propose un voyage immobile vers des destinations inconnues, périlleuses ou fascinantes dont l'évocation invite au rêve ou à la réflexion.
Pôle Nord en solitaire, traversées du Groenland et de l'Antarctique en traîneau à chiens... Certes, Jean-Louis Etienne est l'homme des déserts blancs, mais ce voyageur au long cours, bricoleur et bâtisseur dans l'âme, est avant tout un amoureux des arbres et du bois. Il a d'ailleurs installé son port d'attache dans la forêt de son Tarn natal.
À l'instar du philosophe américain Henry David Thoreau, l'un de ses inspirateurs, il est en quête d'alliances intimes avec la nature, qu'il côtoie depuis son plus jeune âge. Elle est son champ de découvertes, son espace de liberté, comme en témoignent anecdotes et souvenirs d'enfance semés au fil des pages.
Mais c'est surtout le génie de l'arbre qui le fascine. Dénominateur commun à la vie de toutes les espèces, l'arbre est le gîte et le couvert de la biodiversité, le château d'eau entre la terre et le ciel. Pourvoyeur d'oxygène et régulateur du climat, il est le garant de la conservation des sols. Avec passion et un don pour la pédagogie, l'auteur nourrit notre curiosité de questions inattendues et expose des solutions pour demain.
L'archipel de Kiribati, dans l'Océan Pacifique, une île et trente-deux atolls, sera la première terre à disparaître en raison du changement climatique. Son président a d'orès et déjà fait l'acquisition de terres aux Fidji afin de déplacer la population le moment venu. Comment vit-on sur une terre vouée à disparaître à brève échéance ? Alice Piciocchi et Andréa Angeli ont fait le voyage depuis la lointaine Europe. Leur très beau livre en forme d'Atlas fixe la mémoire de la beauté de ces îles qui, quelle que soit la portée des efforts consentis pour limiter le changement climatique, auront disparu à la fin de ce siècle.
Tout commence à la source sacrée du fleuve, perchée à 4 880 mètres dans la chaîne de l'Himalaya. C'est ici que le Mékong prend naissance, dans la province chinoise du Qinghai, sur un territoire que peu d'étrangers ont foulé.
M. & Mme Shoes, photographes-voyageurs, en couple à la ville comme sur les routes du monde, sont de ceux-là. En 2016, ils décident de suivre le tracé de ce fleuve majestueux qui nourrit l'Asie du Sud-Est. En sept mois, après plusieurs milliers de kilomètres parcourus, dont deux mille cinq cents de marche, ils passent de Zaxiqiwa, dans les montagnes de Chine, au delta du Mékong à l'extrême sud du Viêt-Nam, traversant le Laos, la Thaïlande et le Cambodge.
En déclarant la mort de la nature, nombreux sont ceux qui voient dans l'Anthropocène l'opportunité de prendre enfin les commandes d'un système-terre entièrement modelé par les humains.
À rebours de cet appel au pilotage global, Virginie Maris réhabilite l'idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle revisite pour cela les attributs de la nature que les fantasmes prométhéens du contrôle total s'appliquent à nier : son extériorité, en repensant la frontière entre nature et culture ; son altérité, en reconnaissant la façon dont les non-humains constituent leurs mondes tout comme nous constituons le nôtre ; et enfin son autonomie, en se donnant les moyens de respecter et de valoriser ces mondes multiples.
L'histoire commune qui rapproche les hommes du loup, cet animal qui se joue des frontières, est fascinante. Dans le contexte d’une érosion majeure de la biodiversité, l’enquête personnelle de Caroline Audibert initie à une plus vaste idée de l’écologie. Elle explore en profondeur la question du vivre-ensemble entre les hommes et le sauvage dont le loup se révèle le symbole.
Cet ouvrage décrit le comportement de 340 espèces d'oiseaux observables en Europe. Il est illustré de dessins le plus souvent réalisés sur le terrain. Chaque fiche d'espèce contient une introduction générale et des dessins accompagnés de légendes.
Photographiés par Claire Takacs, tous célèbrent la passion des plantes, l'originalité voire l'onirisme de leurs créateurs.
Du Shinjuku Gyoen à Tokyo, au Cevan Forristt en Californie, en passant par les Jardin plume ou de Berchigranges en France, la lecture prend la route d'un passionnant voyage au coeur de lieux tous plus surprenants et magnifiques les uns que les autres.
Une aventure naturaliste, à la portée de tous : voilà ce que ce livre hors du commun nous donne à voir. Nul besoin de partir à l'autre bout du monde pour apprécier les trésors de la nature dans toute sa biodiversité. Mieux encore : celle ci peut se nicher dans 4 m2 « bien choisis », à la croisée de prairies, de chemins, de mares et de forêts !
Pour écrire Un été avec Homère, Sylvain Tesson s'est retiré sur une île des Cyclades, au bord de la mer Égée, dans la lumière, l'écume et le vent. « Nous sommes les enfants de notre paysage », écrivait Lawrence Durrell.
Un été avec Homère est à l'origine une série d'émissions diffusées pendant l'été 2017 sur France Inter.