Enfant des Pyrénées, Bernard Minier voue un amour profond à ce massif qui a nourri son imaginaire et sa sensibilité. Source d'émerveillement, ses randonnées dans le Comminges l'ont initié au « pyrénéisme », approche globale de la montagne où les expériences physique et culturelle sont indissociables.
« Je suis le cycle qui ne finit pas, l'origine, votre nécessité vitale, la source de l'émerveillement, je suis l'Eau multiple. Je frôle l'infiniment grand, parle à l'infiniment petit, je suis le trait d'union de tous les commencements, je suis l'intention de l'univers. Je suis cette énergie mouvante portée par notre planète bleue. Prenez soin de moi, car je suis en vous, je suis vous. Protégez-moi, protégez notre fabuleux berceau d'azur où ses mystères vibrent de beauté. Je suis le passeur de Vie, la source de votre Humanité. »
Numéro consacré aux forêts, avec des articles, des extraits littéraires illustrés, des infographies ainsi que des conseils de lecture.
Le concept de jardin punk ouvre la voie à un mode de jardinage émancipé des contraintes budgétaires en repérant le potentiel écologique de tous les lieux avec un minimum d'effort. Cette monographie offre une série d'astuces à transgresser afin de réinvestir son espace avec des herbes folles.
« Et si les animaux sauvages s'installaient dans nos villes ? »
Des renards dans les jardins de Londres, des léopards dans les artères étroites de Bombay, des coyotes dans les parkings de New York : repoussés par une campagne chaque jour plus hostile - polluée, rognée par l'urbanisation ou déréglée par le changement climatique -, les animaux sauvages s'installent dans les villes. Ils s'y adaptent.
Que se passerait il si, demain, nous devions les côtoyer au quotidien ?
Fin des sociétés paysannes, cuisines équipées, bétonisation des terres arables, effacement des savoir-faire et cosmogonies autochtones, ignorance des rythmes du monde vivant... Ces phénomènes divers que l'on apprend aujourd'hui à déplorer sont bel et bien liés, nous disent depuis un demi-siècle des théoriciennes écoféministes, critiques de la modernité industrielle. C'est à leurs pensées, méconnues en France, ainsi qu'aux leçons existentielles et politiques qu'il convient d'en tirer, qu'est consacré cet ouvrage. L'auteure explore les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines pour démontrer que la vie quotidienne est un terrain politique fondateur.
Entre le 16e et le 17e siècle, l'image d'une Terre organique, féminine et vivante fait place à une nouvelle vision du monde dans laquelle la nature est repensée comme une machine morte et passive, autorisant ainsi sa spoliation sans limite aux mains de l'homme.
Dans La Mort de la nature, Carolyn Merchant montre que ce changement de paradigme aurait justifié non seulement la domination de la Terre, mais aussi la création d'un système socio-économique dans lequel les femmes, depuis toujours associées à l'image de la Nature, seront subjuguées aux hommes.
Parti de Marseille pour une expédition vers l'Atlantique Nord, Pythéas découvrit, bien au-delà de la Grande-Bretagne, une île qu'il baptisa Thulé et fut le premier à rapporter que la mer pouvait geler. À son retour, il consigna ses travaux scientifiques en astronomie, géographie et océanographie dans un traité, De l'océan, qui fut abondamment commenté et copié pendant toute l'Antiquité. Aucune page de son oeuvre n'a survécu. La plupart des commentateurs de l'Antiquité le traitèrent d'affabulateur, voire de menteur. Une mer gelée ? Quelle galéjade ! Son nom tomba dans l'oubli.
« Je rumine pendant de longues heures notre manque de courage et d'audace, pense à tous ces aventuriers des siècles derniers qui ne s'encombraient pas des obstacles : ils les surmontaient. L'apprentissage de l'itinérance peut être à ce prix : celui des désillusions. »
Prendre la route et mettre le cap au sud depuis la bruyante Mendoza pour atteindre la Patagonie argentine et sa mythique Terre de Feu relève assurément d'un exercice de sérénité intérieure. Sur la Ruta 40 ou sur les pistes secondaires, les rencontres avec la nature et les hommes ébranlent les certitudes, brisent les poncifs et instillent le doute. Est-on bien dans ce grandiose décor que d'aucuns louent comme une terre rêvée parce que désertée par la présence humaine ?
Du champ à l’assiette, c’est environ la moitié des aliments qui sont jetés sans avoir été consommés. Devant ce gaspillage alimentaire qui ne cesse de prendre de l’ampleur, Estelle Richard lance un appel à l’action, dans nos cuisines et nos frigos. Bien que ce phénomène soit largement attribuable à l’agrobusiness et au mode de consommation qu’elle encourage, il dépend également de la gestion de la nourriture dans les chaumières. Pour Estelle Richard, chaque personne peut agir et avoir une influence significative afin de renverser la tendance. En plus de détailler les causes structurelles du gaspillage alimentaire, elle partage ses trucs et astuces pour mieux conserver et consommer nos denrées. Les étapes d’une campagne de mobilisation citoyenne sont aussi au menu de ce plaidoyer qui nous invite à renouer avec la réelle valeur des aliments. De quoi envisager une société sans gaspillage, un coup de fourchette à la fois. (présentation de l'éditeur)