La nature nous relie les uns aux autres et à l'ensemble du vivant. Mais quelles expériences en avons-nous aujourd'hui ? Celles-ci, ou leur absence, façonnent-elles nos façons de vivre et de penser, d'agir et de gouverner ? Existe-t-il une valeur ajoutée de l'expérience de nature pour l'éthique et la politique ?
Il est urgent de préserver un « souci de la nature » qui soit au cœur des institutions, des politiques publiques, de nos dynamiques de transmission et d'apprentissage.
Notre agriculture ? Une industrie qui fonctionne au pétrole, aux engrais et aux pesticides. La campagne ? Une usine qui produit des « matières premières » végétales ou animales. À l'instar des sociétés industrielles dont il émane, ce système contribue au chaos climatique par la dégradation des écosystèmes, avec le soutien des politiques publiques. Contre ces méfaits, il faut une révolution agro-écologique, qui passe par la transition énergétique, l'agriculture durable, la diminution de l'alimentation carnée et la réhabilitation de l'agroforesterie. Un tel projet, dont on voit les prémices dans certains territoires, est la seule utopie réaliste. Il commande directement le contenu de nos assiettes, en quantité comme en qualité. Ce livre novateur offre un socle de pensée et d'action pour que le XXIe siècle soit vivable, c'est-à-dire écologique. (présentation de l'éditeur)
Et si on cessait d'opposer fin du mois et fin du monde ? Pour en avoir le coeur net, Damien Deville s'est rendu dans l'un de ces territoires de la France périurbaine, précaire et délaissée, et a mené l'enquête.
Alès, capitale des Cévennes, fut longtemps le pays des hommes du charbon (les mineurs), des hommes du feu (la chaudronnerie) et des femmes du fil (le textile). Aujourd'hui, les industries ont fermé. Quoi pour les remplacer ?
Comment continuer d'habiter ce monde étrange, accéléré, qui préfère le jetable au durable, le virtuel au réel, la nouveauté à la pérennité ? L'architecture peut-elle encore faire sens, à l'heure où se multiplient les villes aseptisées, et où nous vivons toujours plus déconnectés des milieux qui nous accueillent ?
Dans ce texte engagé et incarné, l'architecte et philosophe Mathias Rollot invite à redéfinir l'architecture à partir des idées du mouvement biorégionaliste.
Nous manquons, aujourd'hui en Europe, d'un projet écologiste capable de résister aux politiques d'étouffement, dans un monde de plus en plus irrespirable.
D'un projet initié dans les quartiers populaires, qui y articulerait enfin l'ancrage dans la terre et la liberté de circuler.
D'un projet dont le regard serait tourné vers l'Afrique et qui viserait à établir un large front internationaliste contre le réchauffement climatique et la destruction du vivant. D'un projet qui ferait de la Méditerranée un espace autonome et un point de ralliement des mutineries du Nord comme du Sud.
Les différentes expéditions menées dans les forêts équatoriales grâce au radeau des cimes, une plate-forme légère hexagonale qui, déposée au-dessus des arbres à l'aide d'un dirigeable, permet d'explorer la vie végétale et animale de la canopée, sont relatées et leurs résultats passés en revue. Avec de nombreuses informations sur l'écologie des canopées et la relation des hommes avec ce milieu.
Une description des milieux, des mécanismes évolutifs et des modes de fonctionnement de la vie sur Terre. L'auteur offre des perspectives écologiques dans différents domaines de l'environnement et du développement durable, comme la protection de la biodiversité, la gestion des déchets et la consommation d'énergie.
Tandis que la Belgique impose un confinement de la population en novembre 2020, le photographe propose sur ses comptes Facebook et Instagram des publications quotidiennes de ses photographies. Dans ce tour du monde photographique qui traverse 39 pays, il illustre des thèmes variés comme les animaux, l'espace urbain, la nature et les figures humaines.
Dans le Téhéran des années cinquante, les deux plus jeunes fils de la famille Omidvar peaufinent leur rêve : parcourir le vaste monde, à la découverte des peuples premiers. Abdullah étudie les cartes pour préparer le meilleur itinéraire ; Issa travaille dans un atelier de mécanique pour pouvoir faire face aux aléas des trajets en moto. Cette préparation méticuleuse dure près de trois ans.
Enfin prêts à l'été 1954, les deux frères partent à la découverte de « l'autre », pour un voyage au long cours. Leur souhait est d'approcher les peuples qui les intriguent, et notamment les Aborigènes d'Australie, les Inuits du Grand Nord, les ethnies de l'Amazonie, les Pygmées...
Lorsqu'il voit la mer pour la première fois, Jean-Louis Étienne a 10 ans. Enfant, c'est la montagne qui hantait ses rêves de bravoure. Pourtant, quand il s'engage pour son service national, le jeune médecin choisit la Marine. Puis les rencontres et les embarquements s'enchaînent. Avec le père Jaouen sur le Bel Espoir, qui emmène en mer des jeunes en rupture avec la société et leur dispense sa leçon d'humanité : « Démerdez-vous pour être heureux. » Avec Alain Colas, et à l'école du grand Éric Tabarly pour la course autour du monde, avant de lancer Antarctica et de mener ses propres expéditions. D'autres constructions suivront, comme la capsule Polar explorer, avec toujours la même ambition : inventer des expéditions à vocation scientifique et pédagogique.