Tropismes vous invite à rencontrer Pierre Tévanian et Jean-Charles Stevens à l'occasion de la parution du livre "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde : en finir avec une sentence de mort".
Proférés pour clore toute discussion, ces dix mots, « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde », semblent constituer l’horizon indépassable de tout débat sur les migrations, tombant comme un couperet pour justifier le refus ou la restriction. Dans cet essai incisif, il s’agit de décrypter et déconstruire tous les poncifs qui s’y logent et de revaloriser l’hospitalité.
Tropismes vous invite à rencontrer Aurélie Pfauwadel pour son livre Lacan versus Freud paru aux éditions du Cerf.
Penser les normes, ou l'absence de normes, penser le besoin de normes et la nécessité de s'en défaire à travers l'oeuvre de Lacan et la critique de Foucault, tel est le dessein de cet ouvrage qui entend renouveler tant notre connaissance que nos interrogations sur ces questions.
À l'heure de l'empowerment des minorités, la norme devient une préoccupation essentielle, et la psychanalyse, praxis radicalement hors normes, vient s'extraire du binaire du normal et du pathologique propre à la médecine et transposé au social. Forte d'une double qualification, à la fois psychanalyste et universitaire, Aurélie Pfauwadel questionne le processus de normalisation sociale, l'inventivité des sujets et la régulation qu'elle permet au prisme des critiques foucaldiennes adressées à l'encontre de la psychanalyse.
Voici, pour la première fois avec une telle ampleur et une telle exhaustivité, la confrontation décisive entre les pensées de Michel Foucault et du dernier Jacques Lacan. Donnant naissance à un véritable aggiornamento de la pratique lacanienne, ce livre s'érige aussi contre les préjugés environnant la psychanalyse, qui ont beau Jeu de la reléguer à une pratique réactionnaire. Exceptionnel d'intelligence et d'écriture.
Tropismes vous invite à rencontrer Benoît Vandevelde à l'occasion de la parution de son livre L'Amigo et Bruxelles : 1522-2022 : d'une prison à un hôtel mythique à la Renaissance du Livre.
Née de la coutume féodale des vroente, ces maisons affermées pour l'occasion par le seigneur de la ville, la prison de l'Amigo a intimement suivi le cours de l'histoire de la Ville de Bruxelles. En 1522, elle prendra son adresse définitive, rue de l'Amigo, derrière l'Hôtel de Ville.
Maison de détention le temps du procès du prévenu, elle hébergera des hérétiques, des opposants politiques, des vagabonds ainsi que des artistes et d'illustres détenus. Le célèbre aventurier Vidocq s'en évade fin 1795 ; sur la table de sa cellule, Paul Verlaine écrit une lettre à Victor Hugo en juillet 1873 avant son transfert à la maison d'arrêt des Petits-Carmes ; Karl Marx et sa femme Jenny y passeront une nuit en 1848 avant d'être expulsés de Belgique.
Tropismes vous invite à une rencontre exceptionnelle avec Pierre Lemaitre à l'occasion de la parution de Le silence et la colère aux éditions Calmann-Lévy.
Un ogre de béton, une vilaine chute dans l’escalier, le Salon des arts ménagers, une grossesse problématique, la miraculée du Charleville-Paris, la propreté des Françaises, « Savons du Levant, Savons des Gagnants », les lapins du laboratoire Delaveau, vingt mille francs de la main à la main, une affaire judiciaire relancée, la mort d’un village, le mystérieux professeur Keller, un boxeur amoureux, les nécessités du progrès, le chat Joseph, l’inexorable montée des eaux, une vendeuse aux yeux gris, la confession de l’ingénieur Destouches, un accident de voiture. Et trois histoires d’amour...
Après le succès du Grand Monde, Pierre Lemaitre revient avec un nouveau roman virtuose.
Tropismes vous invite à rencontrer Jean-Christophe Bailly à l'occasion de la parution de ses deux derniers ouvrages.
Après avoir abordé dans L'instant et son ombre (Seuil, 2008), la question de l'apparition dans les premières photographies de Talbot, Jean-Christophe Bailly entame, dans Une éclosion continue (Seuil, 2022) une réflexion plus générale sur le temps en photographie, la notion d'oeuvre, de cadre, de document, la venue de l'ombre en photographie, la place de celle-ci chez Baudelaire, ainsi que des études monographiques sur la pratique de quelques photographes qu'il accompagne de ses textes depuis longtemps.
Tropismes vous invite à une rencontre exceptionnelle avec Mariana Enriquez à l'occasion de la parution de Les dangers de fumer au lit, un recueil d'histoires à paraître aux édiitons su sous-sol.
Le fantôme d'un bébé erre en décomposition, deux jeunes fans dévorent le cadavre d'une rockstar, des jeunes gens disparus réapparaissent sous forme de zombies, une séance de spiritisme tourne au cauchemar... Peuplées d'adolescentes rebelles, d'étranges sorcières, de fantômes à la dérive et de femmes affamées, les douze histoires qui composent ce recueil manient avec brio les codes de l'horreur, tout en apportant au genre une voix radicalement moderne et poétique.
Si elle fait preuve d'une grande tendresse envers ses personnages, souvent féminins, des êtres qui souffrent, qui ont peur, qui sont opprimés, Mariana Enriquez scrute les abîmes les plus profonds de l'âme humaine, explorant de son écriture à l'extraordinaire pouvoir évocateur les voies les plus souterraines de la sexualité, du fanatisme, des obsessions. (présentation de l'éditeur)
Tropismes vous invite à rencontrer Paul Grosjean à l'occasion de la parution de son livre Galeries Royales Saint-Hubert, Stars des Galeries, Galeries des Stars aux éditions Ventures.
D’ici quelques jours, les Galeries Royales Saint-Hubert vont lancer les festivités du 175 ème anniversaire de leur inauguration par Léopold Ier. Le journaliste Paul Grosjean a décidé de mettre les Galeries Saint-Hubert, véritable joyau architectural, au centre de son nouveau livre.
L'idée du livre est de raconter ce fleuron de la métropole bruxelloise à travers les célébrités qui ont fréquenté ces lieux magiques que sont le Théâtre Royal des Galeries, le Théâtre du Vaudeville, la Librairie Tropismes, le Cinéma des Galeries, la Taverne du Passage,… Paul Grosjean déroule le fabuleux roman de ces Galeries Royales dont les personnages principaux évoquent la grande et la petite histoire : Victor Hugo, Arthur Rimbaud, Sacha Guitry, René Magritte, Jacques Brel, Jean-Paul Belmondo, Angela Merkel, Brigitte Macron, Philippe de Belgique,…
Tropismes vous invite à rencontrer Paul Magnette à l'occasion de la parution de La vie large. Manifeste écosocialiste aux éditions de la Découverte.
Pourquoi la cause climatique n’est-elle pas embrassée par les classes populaires, alors qu’elles sont infiniment moins responsables et infiniment plus victimes des dégradations environnementales que les catégories aisées ? Parce que la question est mal posée. Face aux partisans du capitalisme vert, qui nous promettent que nous pourrons continuer à jouir sans entraves, grâce aux technologies et au marché, la gauche semble désarmée. Elle a beau clamer que fin du monde et fins de mois sont les deux faces d’un même combat, elle laisse s’installer l’idée que l’écologie est un nouvel ascétisme. Or nous voulons la vie large !
Il faut donc prendre le mal à la racine : s’attaquer frontalement aux inégalités et à l’hyper-concentration des richesses, qui sont le moteur de la hausse continue des émissions de gaz à effet de serre et de la perte de biodiversité. Dénoncer les mythologies libérales de la « croissance verte » et du « découplage ». Faire de la justice climatique une authentique lutte sociale, fédérant les nouveaux damnés de la terre. Soustraire la définition de nos modes de production et de consommation aux forces du marché, pour les soumettre à la délibération démocratique. Développer massivement les services collectifs essentiels, pour mettre fin à l’insécurité de l’existence et réparer la planète. Bref, faire que la vie large ne soit plus le privilège de quelques-uns, mais la réalité de tous.
En traçant une voie à la fois désirable et praticable sans escamoter les difficultés de la transition, ce manifeste donne au combat pour la justice climatique une réelle puissance mobilisatrice.
Tropismes vous invite à rencontrer Mélanie Rutten à l'occasion de la parution de son nouvel album jeunesse Le dehors aux éditions Memo.
Les papas préparaient des crêpes, les mamans étaient en balade. Coyote et Ours jouaient dehors lorsqu’ils enten‐ dirent un bruit. PUPOHWEE. Coyote veut connaître l’origine du bruit et entraîne Ours, malgré sa peur, dans les sous‐bois. Ils vont découvrir le dehors, là‐bas.
Mélanie Rutten déploie une galerie de personnages : un champignon qui grandit, une limace, une pie, une feuille, une roche, mais aussi un grain qui ne dit rien… Jusqu’à ce qu’un orage bruyant et joyeux éclate. Ce sera peut‐être l’occasion pour Ours et Coyote de découvrir leur voix…
Tropismes a l'immense plaisir de vous inviter à rencontrer Jonathan Coe à l'occasion de la parution de son livre Le Royaume désuni aux éditions Gallimard. (traduit de l'anglais par Marguerite Capelle)
Bienvenue à Bournville, charmante bourgade proche de Birmingham connue pour sa célèbre chocolaterie. C’est à l’occasion de la victoire de mai 1945 que nous y rencontrons la petite Mary Clarke, émerveillée par les festivités organisées autour de sa maison. Elle y croise alors le chemin d’un certain Geoffrey Lamb, fils d’un collègue de son père travaillant aussi dans l’usine de chocolat. Nous retrouvons Mary et Geoffrey en 1953, fiancés et fascinés par le couronnement de la reine Élisabeth II que leurs familles respectives regardent ensemble sur le premier poste de télévision de Bournville. Treize ans plus tard, le couple a trois fils épris de football, qui s’extasient devant le match opposant les Anglais aux Allemands lors de la Coupe du monde de 1966. Nous les verrons à leur tour grandir et tracer leurs routes au fil de l’investiture du prince de Galles, du mariage de Charles et Diana, de la mort de cette dernière, de l’arrivée de Boris Johnson en politique, pour finalement retrouver Mary lors du 75e anniversaire de la Victoire, en plein confinement.
En sept parties scandant les sept temps majeurs de l’histoire de l’Angleterre moderne, Le royaume désuni mêle brillamment les destins d’un pays dysfonctionnel, d’une irrésistible famille anglaise et d’une chocolaterie.
11, Galerie des Princes
Galerie Royale Saint-Hubert
B-1000 Bruxelles
T. +32 (0)2 512 88 52
Ouvert tous les jours
Lundi : 10.00 - 18.30
Mardi : 10.00 - 18.30
Mercredi : 10.00 - 18.30
Jeudi : 10.00 - 18.30
Vendredi : 10.00 - 18.30
Samedi 10.30 - 19.00
Dimanche : 13.30 - 18.30