Tropismes vous invite à rencontrer deux autrices belges, Ariane Le Fort et Isabelle Spaak, pour fêter la parution de leurs romans.
Dans Quand les gens dorment (éditions Onlit), Ariane Le Fort explore, avec précision et ironie, les ressorts du désir amoureux, dont la force et la pérennité ne dépendent parfois que d’une brûlure sur un tapis. Lauréate du prix Rossel pour "Beau-fils" en 2003, elle est l’auteure de huit romans, pour la plupart publiés au Seuil.
Dans son roman Monts et merveilles, Isabelle Spaak conjugue avec fougue l’intime et l’histoire majuscule dans un roman qui explore à la fois le lien fraternel et les amours de Napoléon. C’est un roman du lien fraternel. Après avoir exploré le roman maternel et grand-maternel dans ses précédents ouvrages, Isabelle Spaak s’attache cette fois à la figure de son demi-frère Michel. Un personnage fantasque, chasseur de chimères, écrivain du dimanche, querelleur polyglotte, épistolier infatigable, Belge avant tout. Un homme qui aime attraper les heures fugitives. Au cours d’un voyage à Liège, Isabelle et son frère Michel tombent sur une maison où Napoléon a séjourné quand il était premier consul. C’est le début de la grande Histoire qui s’enchâsse dans l’histoire intime et familiale.
Tropismes vous invite à rencontrer Veronika Mabardi et Jean-Marc Turine pour fêter la parution de Sauvage est celui qui se sauve et Révérends pères parus tous les deux aux éditions Esperluète.
Dans Sauvage est celui qui se sauve Veronika Mabardi suit les traces que son frère a laissées, comme on suit une piste. Elle remonte le chemin vers la fratrie, les jeux, les solidarités de l’enfance. Les liens indéfectibles avec les amis. Les premiers choix et les premiers doutes. Les parents, leurs valeurs, leurs combats. Les assignations d’identité, les dénis, les injonctions à saisir sa chance, à se comporter normalement. Et le chaos qui s’installe dans la vie de ce frère qui a ébranlé ses certitudes. Qu’est-ce qui n’a pas été dit, pas même pensé ?
Sauvage est celui qui se sauve est le livre qui n’aurait jamais dû être écrit. Veronika Mabardi y dresse la cartographie de cette rencontre improbable au sein d’une famille métisse et rend hommage à cet homme, ce frère, artiste en devenir, champion de la disparition, qui dansait sur les limites.
Tropismes vous invite à rencontrer Julia Deck à l'occasion de la parution de Monument national aux éditions de Minuit.
Au château, il y a le père, vieux lion du cinéma français et gloire nationale. Il y a la jeune épouse, ex-Miss Provence-Alpes-Côte d’Azur, entièrement dévouée à sa famille et à la paix dans le monde. Il y a les jumeaux, la demi-sœur. Quant à l’argent, il a été prudemment mis à l’abri sur des comptes offshore.
Au château, il y a aussi l’intendante, la nurse, le coach, la cuisinière, le jardinier, le chauffeur. Méfions-nous d'eux. Surtout si l’arrêt mondial du trafic aérien nous tient dangereusement éloignés de nos comptes offshore. (présentation de l'éditeur)
Tropismes vous invite à rencontrer Carl Norac et Anne Herbauts à l'occasion de la parution du livre Petits poèmes pour y aller aux éditions Pastel.
Des petits poèmes ou autant de lieux de rendez-vous avec nous-mêmes et le monde. Des poèmes pour nager vers le fond des choses, pour goûter la vie comme un goûter, pour arrêter de râler, pour voyager dans un millimètre ou pour ralentir, car « un poème, à la fois, ce n’est pas grand-chose et tout l’univers. »
Né à Mons en Belgique en 1960, Carl Norac écrit des livres pour la jeunesse dont la plupart sont publiés chez Pastel. Certains sont traduits en quinze langues. Carl Norac est aussi un auteur de théâtre et de poésie pour adultes. Il a assuré le rôle de poète national en 2021.
Tropismes vous invite à rencontrer Nicolas Chemla et Philippe Marczewski, ils dialogueront autour de leurs romans Murnau des ténèbres (éditions le Cherche Midi) et Un corps tropical (éditions Inculte)
En 1929, Friedrich Murnau, l’un des plus grands cinéastes au monde, abandonne le confort d’Hollywood pour rallier, à bord d’un petit voilier, les Marquises d’abord puis Tahiti et Bora-Bora. C’est là qu’il réalise Tabou, « le plus beau film du plus grand auteur de films », selon Éric Rohmer.
Mais ce chef-d’œuvre incomparable est maudit. Son tournage sera marqué par les drames et les catastrophes. Et Murnau, comme basculant dans son propre film, mourra tragiquement une semaine avant la première du long-métrage.
Murnau des ténèbres est le roman vrai de cette expédition fascinante. Dans un style à la beauté envoûtante, Nicolas Chemla conjugue le récit d’aventures, le conte fantastique et la méditation philosophique. À la frontière du rêve et de la réalité, de la vérité et de la fiction, il signe un texte à rebours de toutes les modes et renoue avec le souffle des grands écrivains-voyageurs comme Joseph Conrad, Herman Melville ou Pierre Loti. (présentation de l'éditeur)
Tropismes vous invite à rencontrer Sylvain Lazarus à l'occasion de la parution de Chronologies du présent aux éditions La Fabrique.
Ce livre traite de notre condition politique présente. Sa question est : pour une politique du point des gens, quels sont aujourd’hui les possibles ? On trouvera dans ces pages une précision du contemporain qui s’éprouve et se renforce de sa différence d’avec ce qui a eu lieu. Les ruptures entre l’ayant lieu et les ayant eu lieu portent ces Chronologies du présent. (présentation de l'éditeur)
Tropismes vous invite à une rencontre croisée en compagnie des écrivains belges Jean-Luc Outers et François Emmanuel à l'occasion de la parution de Hotel de guerre (Gallimard) et Raconter la nuit (Seuil).
François Emmanuel et Jean-Luc Outers s'entretiendront avec Sophie Creuz.
Cette rencontre est organisée dans le respect des mesures sanitaires en vigueur. Il est indispensable de réserver. Merci de vous inscrire ci-dessous.
Tropismes vous invite à rencontrer l'écrivain flamand Stefan Hertmans à l'occasion de la parution de Une ascension aux éditions Gallimard (traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin).
Se promenant dans sa ville natale de Gand un jour de 1979, le narrateur tombe en arrêt devant une maison : visiblement à l’abandon derrière une grille ornée de glycines, cette demeure l’appelle. Il l’achète aussitôt et va y vivre près de vingt ans.
Ce n’est qu’au moment de la quitter qu’il mesure que ce toit fut également celui d’un SS flamand, profondément impliqué dans la collaboration avec le Troisième Reich. Le lieu intime se pare soudain d’une dimension historique vertigineuse : qui était cet homme incarnant le mal, qui étaient son épouse pacifi ste et leurs enfants ? Comment raconter l’histoire d’un foyer habité par l’abomination, l’adultère et le mensonge ?
Tropismes vous invite à rencontrer l'illustratrice bruxelloise Emilie Seron à l'occasion de la parution de son nouvel album "Boubou en était sûr" (texte de Karen Hottois) aux éditions La Partie.
Un matin, Boubou se réveille frappé par l’évidence de ses sentiments pour Nadia. Il attrape une feuille, écrit précipitamment les mots « J’en étais sûr ! » et charge son rat, Fromage, de lui porter la lettre. Quand Nadia découvre le message, elle n’est pas certaine de comprendre... Boubou fait une seconde tentative et cette fois, Nadia comprend, elle rougit de bonheur : elle ressent la même chose ! Elle confie sa réponse à Fromage qui galope vers Boubou. Mais celui-ci a soudain trop peur de la lire…
Le quiproquo devient imbroglio, et Boubou et Nadia se mettent à bouder, sous le regard consterné de leur messager. Lassé par leur cirque, Fromage décide de prendre les choses en main…
Tropismes a la plaisir de vous inviter à rencontrer Hyam Yared, romancière franco-libanaise, pour son roman Implosions paru aux éditions Les équateurs.
Affranchie, mère de famille remariée, la narratrice veut vivre tout avec intensité, ici et maintenant : l’écriture, le désir, la maternité. Sauver sa peau comme son amour pour son compagnon. Lui s’essouffle à la suivre. On ne marie pas une « centrale nucléaire » à une « éolienne ».
Le 4 août 2020 à dix-huit heures et sept minutes, elle se voit propulsée sous le bureau de sa psychologue, à Beyrouth, avec son mari et sa thérapeute. Une explosion d’une puissance proche de celle d’Hiroshima sème l’apocalypse. Tout est à terre. La thérapie et les règlements de comptes loufoques du couple aussi. La scène, irréelle et cocasse, draine avec elle les vieux traumas hérités d’un pays exsangue, lacéré par les crises économiques, migratoires, politiques. Dans un monde dévasté par la pandémie, où les rapports humains ont été asséchés par les nouvelles technologies, la création s’avère une consolation.
11, Galerie des Princes
Galerie Royale Saint-Hubert
B-1000 Bruxelles
T. +32 (0)2 512 88 52
Ouvert tous les jours
Lundi : 10.00 - 18.30
Mardi : 10.00 - 18.30
Mercredi : 10.00 - 18.30
Jeudi : 10.00 - 18.30
Vendredi : 10.00 - 18.30
Samedi 10.30 - 19.00
Dimanche : 13.30 - 18.30