Tropismes vous invite à une rencontre exceptionnelle avec Jake Adelstein à l'occasion de la parution de Tokyo Detective aux éditions Marchialy.
Après avoir fait tomber un des plus grands parrains de la mafia japonaise, l'ancien journaliste d'invesigation Jake Adelstein s'est reconverti en détective privé, traquant les yakuzas devenus hommes d'affaires. Mais lorsqu'en 2011 la catastrophe de Fukushima s'abat sur le Japon, elle ébranle ses convictions les plus profondes : le mal est tombé là où il ne s'attendait pas et toucge ses amis les plus proches. Le justicier est assailli de doutes : la vérité doit-elle être recherchée à tout prix?
Après le succès international de Tokyo Vice, Jake Adelstein poursuit son exploration des bas-fonds de la société japonaise.
Tropismes vous invite à rencontrer Caroline de Gruyter à l'occasion de la parution du livre Monde d'hier, monde de demain : un voyage à travers l'Empire des Habsbourg et l'Union européenne (traduit du néerlandais par Olivier Vanwersch-Cot) aux éditions Actes Sud.
Il s'est écoulé plus d'un siècle depuis l'effondrement de l'Empire habsbourgeois. Pourtant, aujourd'hui encore, on ne peut visiter Vienne sans humer le parfum délicieusement suranné du « monde d'hier » cher à Stefan Zweig.
La réalité, nous dit Caroline de Gruyter, est tout autre : l'Empire austro-hongrois a laissé des traces profondes dans une aire immense, allant du lac de Garde à Lviv, de Cracovie à Zagreb. Marché unique doté d'une monnaie commune, c'était un conglomérat de peuples, de langues et de religions, et son gouvernement central s'évertuait en louvoyant à apaiser les conflits entre ses multiples composantes. L'empire cahotait de négociation en compromis : c'était une construction jamais achevée.
Ne dirait-on pas l'Europe des 27 ? Elle aussi avance de crise en crise dans un bricolage permanent, et son imperfection relève de son essence même. Sans grande force militaire, l'Empire danubien n'avait pour lui que sa bonne gouvernance et comptait sur la neutralité de ses voisins. La guerre lui fut fatale. L'Union européenne affronte aujourd'hui la menace d'une puissance agressive, et subit l'influence corrosive de forces centrifuges en son sein. Est-ce à dire quelle aussi est condamnée à disparaître ?
Tropismes vous invite à une rencontre exceptionnelle avec Vinciane Despret à l'occasion de la parution de son livre Les morts à l'oeuvre aux éditions de la Découverte.
Les morts peuvent faire agir les vivants, mobiliser ceux qui restent autour de questions qui touchent à la vie collective, à l’érosion des liens sociaux, à des événements qui les dépassent ou dont l’ampleur ou la violence pourrait les détruire, annihiler ce à quoi ils sont attachés. Les morts peuvent aider les vivants à transformer le monde. Dans ce livre, Vinciane Despret nous raconte cinq histoires où des morts proches ou éloignés dans le temps ont obligé les vivants à leur donner une nouvelle place. Ces morts « insistent » parce qu’il y a eu quelque chose d’injuste dans le sort qui a été le leur : victimes de violence, commandos d’Afrique et de Provence, sacrifiés politiques à la raison du plus fort… Ceux qui restent ont décidé de répondre à cette insistance en commandant une œuvre grâce à un protocole politique et artistique nommé le programme des Nouveaux Commanditaires. Ce protocole consiste à choisir un artiste et à décider en commun d’une œuvre. Il va transformer en profondeur les commanditaires.
Cela n’a rien à voir avec le deuil dans sa forme autoritaire (quand les théories psychologiques enjoignent à l’oubli). C’est avec la vie, celle qui n’est plus mais qui est encore d’une autre manière, celle qui résiste à son effacement, que ce faire avec provoque une étonnante série de métamorphoses.
Tropismes vous invite à rencontrer Samuel Forey à l'occasion de la parution de son livre Les aurores incertaines aux éditions Grasset.
Un matin brumeux de janvier 2011, Samuel Forey découvre qu’une révolution a éclaté en Égypte. Le Caire s’est embrasé et des milliers de révoltés ont pris d’assaut la place Tahrir, centre névralgique et politique de la capitale. Alors qu’il tentait de gagner sa vie comme journaliste depuis de nombreuses années, Samuel Forey prend une décision radicale . Du jour au lendemain, il quitte Paris et s’envole vers l’Egypte, à la recherche du grand soir.
S’ensuit une odyssée de six années au Moyen-Orient, au cœur du Caire tumultueux, traquant des rebelles dans le labyrinthe de roche et sable du Sinaï, s’initiant au reportage de guerre à Alep ou Gaza, partageant le quotidien des combattants kurdes en Syrie ou des soldats irakiens dans le chaudron brûlant de la bataille de Mossoul, en Irak, la plus importante guerre urbaine depuis la Seconde Guerre mondiale — au contact de l’humanité dans son extrême, pour le pire comme pour le meilleur.
Mais ce périple est aussi un cheminement intérieur. Profondément marqué par la perte précoce de ses parents, Samuel Forey fait l’apprentissage du deuil et de la mort. Quête du père, quête de soi, quête de sens, jusqu’au bout, là où le voyage se termine et le voile se déchire, quelque part dans l’explosion d’une mine, lors de la bataille de Mossoul.
Tout à la fois carnet de route, journal intime et récit initiatique, magnifiquement écrit, dans la tradition des écrivains d’aventure et de combat, les Aurores incertaines nous emmènent au cœur des tourments de ce début de siècle. (présentation de l'éditeur)
Tropismes vous invite à rencontre Lize Spit à l'occasion de la parution de son nouveau roman Je ne suis pas là aux éditions Actes Sud dans une traduction d'Emmanuelle Tardif.
Après le succès international de Débâcle (2018), l'autrice flamande revient avec un nouveau livre tout aussi percutant.
Liés entre eux par une enfance troublée, Leo et Simon vivent heureux en couple depuis dix ans, jusqu'à ce que tout change. Simon rentre chez eux au milieu de la nuit et Leo ne le reconnaît plus, ni dans ses gestes, ni dans ses mots. Lentement, l'existence méticuleusement construite de Leo s'effondre, jusqu'à mettre sa vie en danger.
Tropismes vous invite à rencontrer Pierre Tévanian et Jean-Charles Stevens à l'occasion de la parution du livre "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde : en finir avec une sentence de mort".
Proférés pour clore toute discussion, ces dix mots, « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde », semblent constituer l’horizon indépassable de tout débat sur les migrations, tombant comme un couperet pour justifier le refus ou la restriction. Dans cet essai incisif, il s’agit de décrypter et déconstruire tous les poncifs qui s’y logent et de revaloriser l’hospitalité.
Tropismes vous invite à rencontrer Aurélie Pfauwadel pour son livre Lacan versus Freud paru aux éditions du Cerf.
Penser les normes, ou l'absence de normes, penser le besoin de normes et la nécessité de s'en défaire à travers l'oeuvre de Lacan et la critique de Foucault, tel est le dessein de cet ouvrage qui entend renouveler tant notre connaissance que nos interrogations sur ces questions.
À l'heure de l'empowerment des minorités, la norme devient une préoccupation essentielle, et la psychanalyse, praxis radicalement hors normes, vient s'extraire du binaire du normal et du pathologique propre à la médecine et transposé au social. Forte d'une double qualification, à la fois psychanalyste et universitaire, Aurélie Pfauwadel questionne le processus de normalisation sociale, l'inventivité des sujets et la régulation qu'elle permet au prisme des critiques foucaldiennes adressées à l'encontre de la psychanalyse.
Voici, pour la première fois avec une telle ampleur et une telle exhaustivité, la confrontation décisive entre les pensées de Michel Foucault et du dernier Jacques Lacan. Donnant naissance à un véritable aggiornamento de la pratique lacanienne, ce livre s'érige aussi contre les préjugés environnant la psychanalyse, qui ont beau Jeu de la reléguer à une pratique réactionnaire. Exceptionnel d'intelligence et d'écriture.
Tropismes vous invite à rencontrer Benoît Vandevelde à l'occasion de la parution de son livre L'Amigo et Bruxelles : 1522-2022 : d'une prison à un hôtel mythique à la Renaissance du Livre.
Née de la coutume féodale des vroente, ces maisons affermées pour l'occasion par le seigneur de la ville, la prison de l'Amigo a intimement suivi le cours de l'histoire de la Ville de Bruxelles. En 1522, elle prendra son adresse définitive, rue de l'Amigo, derrière l'Hôtel de Ville.
Maison de détention le temps du procès du prévenu, elle hébergera des hérétiques, des opposants politiques, des vagabonds ainsi que des artistes et d'illustres détenus. Le célèbre aventurier Vidocq s'en évade fin 1795 ; sur la table de sa cellule, Paul Verlaine écrit une lettre à Victor Hugo en juillet 1873 avant son transfert à la maison d'arrêt des Petits-Carmes ; Karl Marx et sa femme Jenny y passeront une nuit en 1848 avant d'être expulsés de Belgique.
Tropismes vous invite à une rencontre exceptionnelle avec Pierre Lemaitre à l'occasion de la parution de Le silence et la colère aux éditions Calmann-Lévy.
Un ogre de béton, une vilaine chute dans l’escalier, le Salon des arts ménagers, une grossesse problématique, la miraculée du Charleville-Paris, la propreté des Françaises, « Savons du Levant, Savons des Gagnants », les lapins du laboratoire Delaveau, vingt mille francs de la main à la main, une affaire judiciaire relancée, la mort d’un village, le mystérieux professeur Keller, un boxeur amoureux, les nécessités du progrès, le chat Joseph, l’inexorable montée des eaux, une vendeuse aux yeux gris, la confession de l’ingénieur Destouches, un accident de voiture. Et trois histoires d’amour...
Après le succès du Grand Monde, Pierre Lemaitre revient avec un nouveau roman virtuose.
Tropismes vous invite à rencontrer Jean-Christophe Bailly à l'occasion de la parution de ses deux derniers ouvrages.
Après avoir abordé dans L'instant et son ombre (Seuil, 2008), la question de l'apparition dans les premières photographies de Talbot, Jean-Christophe Bailly entame, dans Une éclosion continue (Seuil, 2022) une réflexion plus générale sur le temps en photographie, la notion d'oeuvre, de cadre, de document, la venue de l'ombre en photographie, la place de celle-ci chez Baudelaire, ainsi que des études monographiques sur la pratique de quelques photographes qu'il accompagne de ses textes depuis longtemps.
11, Galerie des Princes
Galerie Royale Saint-Hubert
B-1000 Bruxelles
T. +32 (0)2 512 88 52
Ouvert tous les jours
Lundi : 10.00 - 18.30
Mardi : 10.00 - 18.30
Mercredi : 10.00 - 18.30
Jeudi : 10.00 - 18.30
Vendredi : 10.00 - 18.30
Samedi 10.30 - 19.00
Dimanche : 13.30 - 18.30