Tropismes vous invite à rencontrer Rachel M. Cholz à l'occasion de la parution de Pipeline aux éditions du Seuil.
Dans les zones périurbaines autour de Bruxelles, la narratrice et son ami Alix passent leurs nuits sur des chantiers, à siphonner du gazole dans les réservoirs des machines pour gagner de quoi survivre. Cette combine clandestine les met au contact de toute une économie parallèle, avec ce qu'elle a de ludique, mais aussi d'inquiétant et de dangereux.
Un jour, Alix découvre un pipeline qui relie une raffinerie à un dépôt de stockage : ils vont pouvoir s'approvisionner à la source. Mais assez vite ce nouveau trafic se révèle trop gros pour eux; ils se trouvent mêlés à toutes sortes de complices, de petites frappeset de mafias. Et Alix devient de plus en plus instable...
Sur fond de crise de l'énergie dans une métropole européenne, cette communauté que la précarité rassemble donne une image saisissante du capitalisme contemporain, paupérisé, périphérique. Dans une langue vive, âpre et sensuelle, Rachel M. Cholz signe un roman impressionnant, ode à la débrouille, aux joies de l'excès et au peuple des marges.
Tropismes vous invite à rencontrer Gaëlle Jeanmart et Marc-Anoine Gavray à l'occasion de la parution de Comment devenir un philosophe grec aux PUF.
Être philosophe, est-ce parler ou agir ? Tenir de beaux discours ou apprendre à vivre ? Pour les Grecs, l’un ne va pas sans l’autre.
Stoïciens, épicuriens et sceptiques nous offrent des pistes pour comprendre et affronter nos problèmes quotidiens : colères, angoisses, pertes de repères, doutes… Philosopher, c’est penser et confronter sa pensée à la vie. Car qui veut être heureux doit à la fois définir le bonheur et développer des techniques pour le cultiver.
Ce livre est bien plus qu’une introduction à la philosophie : c’est un manuel pour devenir philosophe, concrètement et efficacement.
Festival Intérférence jour 2
Pierre Arnauld viendra présenter son livre Magic moirés : Gérald Oster et l'art des moirages aux éditions Macula de 19h à 19h45
Voici un livre d’un genre peu pratiqué, celui de l’essai monographique appliqué à une famille particulière de formes abstraites : les moirages.
Ces derniers connurent une vogue considérable au cours des années 1960 dans le contexte de l’art optique et cinétique. On les retrouve aussi dans les débuts de l’art à l’ordinateur et dans les productions de la contre-culture psychédélique. L’essai d’Arnauld Pierre se penche sur les différentes manifestations du phénomène et retrace le processus qui a vu les moirages passer d’une culture scientifique et artistique savante à ses formes d’appropriation par la culture populaire. Il redécouvre le rôle qu’a joué à cet égard une figure d’artiste-scientifique un peu fantasque, celle de Gerald Oster, auto-proclamé « père du moiré », qui connut une célébrité aussi soudaine qu’éphémère.
Tropismes invite le collectif les Désirables pour un mini-festival dédié à l'édition indépendante. Les Désirables est un collectif d'éditeurs et libraires indépendants. Les désirables, c’est l’envie de s’unir pour mettre en lumière la diversité, celle des auteurs, des éditeurs et des librairies partenaires.
La soirée débutera avec une lecture du texte Ecrits pour la parole de Léonora Miano publié par les éditions de L'Arche. Des extraits du texte seront lus par la comédienne Consolate Sipérius. Diplômée d’un master en art dramatique au Conservatoire Royal de Mons (Belgique), Consolate Sipérius a travaillé avec différent·es metteur·es en scène belges et étranger·es . Aujourd’hui elle définit son travail artistique comme de la recherche.Continuer à créer des formes artistiques qui questionnent l’Intime du Collectif. Tant pour et avec les structures de théâtre mais également avec des chercheurs/chercheuses universitaires qui tenteraient de rendre accessible leur recherche à travers des formes artistiques.
La rencontre aura lieu en présence de Claire Stavaux, directrice des éditions de l'Arche.
Tropismes vous invite à rencontrer Tiffany Tavernier à l'occasion de la parution d' En vérité Alice, aux éditions Sabine Wespieser.
Sa mère, ses amis, la médecin qu’elle consulte, personne ne la comprend : depuis cinq ans, Alice est enfermée dans la conviction qu’elle sauvera son compagnon de lui-même grâce à leur amour immense. Tout est dit dès le début de ce roman magistral : Alice vit sous emprise.
Mené tambour battant, ponctué de trouées de lumière, même dans les scènes les plus sombres, ce livre nous conduit sur des chemins absolument inattendus : sommée de trouver du travail, Alice, qu’entrave une timidité maladive depuis son arrivée à Paris à dix ans, après une enfance radieuse au Guatemala, et dont le CV est inexistant, n’essuie que des refus. Elle répond pourtant à une ultime petite annonce : « L’association diocésaine de Paris recrute un(e) assistant(e) pour le promotorat des causes des saints. » À sa grande surprise, l’évêque responsable l’embauche, trop heureux d’avoir enfin trouvé quelqu’un pour remettre de l’ordre dans les dossiers en attente.
A l'occasion de la journée internationale de la poésie, nous recevons la poétesse Anna Ayanoglou. Elle viendra nous présenter son nouveau recueil Appartenir à paraître aux éditions du Castor Astral.
Comment aurais-je pu, en plus de tout, comprendre ce qui se tramait en moi ?
Dans le bloc opératoire où elle s’apprête à subir une IVG, Anna Ayanoglou est prise en charge par un anesthésiste grec. « Au seuil du non au poids de la lignée », c’est l’irruption soudaine de la patrie du père. L’événement déclenche un mouvement d’exploration de l’histoire familiale, marquée par l’immigration.
De ses séjours en Grèce, adolescente, à ses études à Paris, la poétesse ausculte vécus et intériorités. Avec attention et tendresse, elle tente de comprendre par quelles épreuves son père est devenu qui il était. Et ce que son déracinement a fait d’elle.
À la lisière du romanesque, ce recueil met magistralement à nu les fils invisibles qui se transmettent de génération en génération et qui marquent à jamais les identités.
Tropismes vous invite à rencontrer Caroline Lamarche à l'occasion de la parution de Cher instant je te vois aux éditions Verdier.
C’est l’histoire d’une amitié conduite à son apogée par la proximité de la mort. Un abrégé de quelques mois vécus dans la radicalité du moment.
Avec une lucidité éclatante, Margarida envoie des messages du front auxquels la narratrice répond en lui donnant chaque matin la voix qu’elle lui réclame. Peu à peu se construit une narration qui évoque l’enfance portugaise de Margarida, son amour des mots et des sons, les êtres qu’elle protège, les créations qu’elle mène, l’hôpital, la lutte, l’effroi. Mais aussi le souvenir d’un jardin, la fidélité d’un petit chien, Baudelaire et Jeanne Duval, les migrants devenus frères.
Aiguillonnées par l’urgence, ces pages incandescentes respirent la passion éperdue de la vie. Une métaphore pour notre temps et de la bonté en éclairs pour conjurer notre nuit. (présentation de l'éditeur)
Tropismes vous invite à rencontrer Sonia Tir à l'occasion de la parution de Sortir du placard. LBGT en politique aux éditions Fayard.
Une décennie après l’adoption du mariage pour tous, voici le tour d’horizon des rapports entre LGBT et monde politique. Les interviews d’acteurs politiques, associatifs et intellectuels et le sondage IFOP exclusif façonnent une enquête inédite et tournée vers l’avenir, avec cette question en tête : une personne LGBT pourrait-elle accéder au sommet de l’État ?
Tropismes vous invite à rencontrer Velibor Čolić à l'occasion de la parution de Guerre et pluie aux éditions Gallimard.
Enrôlé à vingt-huit ans dans l’armée croato-bosniaque lors de l’agression de la Bosnie par l’armée fédérale ex-yougoslave, Velibor Colic a connu l’épouvante où sombraient les hommes, mais aussi les animaux, les arbres, les champs, les jardins, les maisons, tout ce monde de beauté paisible qui avait été le sien jusque-là. Il a consacré dès lors son énergie à trouver le moyen de déserter.
Guerre et pluie est un récit à la fois halluciné et drolatique. La description de cet univers d’effroi, où aucune loi n’existe, où un soldat peut jeter une grenade sous une vache pour rire, où un autre peut voler à un vieillard son appareillage respiratoire pour le revendre, est tempérée par la douceur merveilleuse des souvenirs d’avant — en particulier des souvenirs amoureux, évoqués avec une délicatesse et une poésie qui subjuguent. Un grand livre, où résonne terriblement, aujourd’hui, l’écho de la guerre en Ukraine.
Tropismes vous invite à rencontrer Jeroen Olyslaegers pour fêter la parution de son nouveau roman La femme sauvage, traduit du néerlandais par Françoise Antoine et à paraître chez Stock.
Août 1577. Installé depuis dix ans à Amsterdam où il tient une auberge, Beer vit avec sa fille adoptive Marie qui supporte de plus en plus mal son mutisme et sa mélancolie. Ces derniers soirs, comme chaque année au mois d’août, il s’isole dans sa chambre pour se remémorer sa vie passée à Anvers, ses trois épouses mortes en couches et son dernier amour, la Femme Sauvage, décédée durant leur fuite vers le nord. Il replonge dans la ville bruissante d’Anvers au XVIe siècle aux côtés des intellectuels éclairés de l’époque – cartographes, imprimeurs, commerçants, astrologues, peintres, etc. – qui fréquentent son auberge et y tiennent les réunions secrètes de leur confrérie, baptisée la Famille de l’Amour. Au retour d’une expédition maritime, des explorateurs lui demandent d’héberger une « femme
sauvage » et sa petite fille, toutes deux vêtues de peaux de phoque. Pour ne pas déplaire à ces hommes qu’il admire, Beer accepte à contrecœur. Il les enferme dans une chambre qu’il munit de
barreaux et commence à faire payer les curieux qui veulent découvrir « les créatures ». Ce comportement obtus et barbare lui aliène progressivement la sympathie de ses proches, à commencer par Margreet, la sage-femme qui vit avec lui, et son fils Ward, qui prend ses distances en lisant des livres ésotériques interdits par la censure. Alors que le pays est en proie aux luttes religieuses et aux révoltes ourdies contre l’occupant espagnol, que les exécutions publiques, les tortures, les destructions d’églises, les incendies et les massacres se multiplient, un félon du nom de Jan Grauwels tente de manipuler Beer pour infiltrer la Famille de l’Amour… (présentation de l'éditeur)
11, Galerie des Princes
Galerie Royale Saint-Hubert
B-1000 Bruxelles
T. +32 (0)2 512 88 52
Ouvert tous les jours
Lundi : 10.00 - 18.30
Mardi : 10.00 - 18.30
Mercredi : 10.00 - 18.30
Jeudi : 10.00 - 18.30
Vendredi : 10.00 - 18.30
Samedi 10.30 - 19.00
Dimanche : 13.30 - 18.30