Chaque jour, Edmond et Pierre, deux petits vieux (ou deux « seniors », pourront dire les plus ancrés dans la modernité), s'installent au bord de la rivière pour pêcher. Ils font de temps à autre des pauses pour casser la graine ou boire un coup de blanc. Parfois ça mord un peu.
Le temps s'écoule ainsi, au rythme des prises. Le soir, chacun rentre chez lui. Edmond retrouve son chat, et Pierre parle à la photo de sa femme décédée d'un cancer.
Un jour, Edmond apprend à son ami qu'il a rencontré quelqu'un, grâce aux annonces qu'il lit depuis quelques temps. Et là, il semble que ce soit la bonne. « C'est pas parce que l'on a passé l'âge de la gaudriole épicée qu'il faut faire maigre jusqu'au trou ! »
À la surprise de Pierre, Edmond lui montre aussi son violon d'Ingres, la peinture. Il s'y est mis après le divorce d'avec sa femme. Il dessine des nus féminins. D'après les pages centrales de Playboy. Pour Pierre, c'est un choc. Impensable d'imaginer faire la même chose. Le souvenir de sa femme, l'âge... autant de freins à une vie aussi active. Alors qu'il rumine ces sombres pensées, de retour chez lui Edmond meurt, terrassé par une crise cardiaque.
Pierre, remué par ces événements et la mort de son ami, décide alors de reprendre sa vie en main...
Présentation de l'éditeur
Léopold, coiffeur pour dames à l'existence paisible, est de retour pour les vacances dans sa ville natale, Dave, près de Namur. Il renoue avec le somnambulisme de son enfance et, entre rêve et réalité, retrouve son frère mort. Ce séjour est l'occasion pour lui d'entamer une histoire d'amour avec Mlle Hô, alors que la police de Wépion enquête sur la découverte de morceaux de corps dans des valises.
Anéantie par la dégradation de ses charmes, et en particulier l'apparition d'une horrible tache sur son visage, la célèbre actrice Izumi fomente un plan monstrueux pour retrouver sa jeunesse perdue. Elle se réfugie dans l'anonymat loin des feux des projecteurs pour donner naissance à une ravissante enfant, Sakura. Comblée d'attentions du soir au matin, la fillette ignore les véritables intentions de sa mère à son égard. Jusqu'au jour où elle découvre la seule et unique raison de sa venue au monde.
Après avoir terrorisé tous les écoliers du Japon avec L'École Emportée, Kazuo Umezu, le pape de l'horreur, a remis le couvert avec cet incroyable récit destiné à l'origine aux jeunes filles, qui repousse les limites de l'horreur psychologique à un niveau rarement atteint, y compris au cinéma. Publié en 1974, Baptism se situe aux antipodes des shôjo manga de l'époque : nous sommes plongés dans un drame psychologique où se côtoient des scènes d'une répugnance indicible et des passages d'une poésie bouleversante. Le final extraordinaire ne manquera d'ailleurs pas de marquer durablement le lecteur. La relation entre Sakura et sa mère a fait l'objet de nombreux essais de la part de romanciers et de critiques littéraires, subjugués par la profondeur du récit, ses nombreuses pistes de réflexion et la démarche jusqu'au-boutiste de l'auteur.
Série en quatre volumes d'une grande densité, Baptism est à la fois la plus horrible et la plus belle histoire d'Umezu.
Présentation de l'éditeur
Et voici Karma, le diablotin d'Outrelieu !
Venu du monde où zombies, vampires, fantômes et monstres en tout genre subissaient la dictature des anges, il a rejoint la troupe du merveilleux cirque de l'Etrange, le cirque Zombini !
Venez applaudir son courage et sa générosité !
Venez visiter Outrelieu et ses créatures vraiment surprenantes !
Venez rire et vous émouvoir !
Et surtout, venez nombreux !
Présentation de l'éditeur
A partir de 9 ans
C'est peu dire d'Hergé qu'il est une figure ambiguë de
la culture belge... et mondiale.
Adulé, on voit en lui un génie de l'art graphique, un philosophe, un grand écrivain, un remarquable journaliste. Aucun dithyrambe ne lui est épargné. Ce qui ne déplaît
pas à ceux qui sont derrière le tiroir-caisse.
Créateur d'une ?uvre qui se veut positive et exemplaire, père spirituel d'un héros paré de toutes les vertus, Hergé, entre 1940 et 1944, n'a cependant pas hésité à donner, on le sait, ses bandes dessinées à la presse pro-hitlérienne de son pays. Maxime Benoît-Jeannin va plus loin. A partir des albums emblématiques dont il donne le contexte précis et la lecture indispensable à leur compréhension véritable, apparaît une politique d'Hergé.
Le dessinateur s'est défini lui-même comme un «médium». Ses bédés sont donc le reflet de certaines influences reçues passivement à différentes époques de son histoire qui a coïncidé avec celle du XXe siècle. Des années vingt à la fin
des années cinquante, Hergé a toujours su traduire dans un langage compréhensible aux enfants de «7 à 77 ans» les idées dominantes, qui ne sont que les idées de la classe dominante. Du colonialisme à la collaboration et l'antisémitisme. De l'antibolchevisme à l'antisoviétisme. De l'amertume née de la défaite de l'Ordre nouveau à l'apologie de l'Occident et de l'homme blanc. Tels sont, presque jusqu'à la fin de sa vie, les grands messages politiques de la «médiumnité» d'Hergé.
De la «déconstruction» opérée par l'auteur émerge une certitude: Hergé ne s'est jamais renié et n'a jamais déposé les armes.
Présentation de l'éditeur
En équilibre instable entre rêve et réalité, une fillette à l'allure de petit garçon vit une journée particulière où l'inattendu fait loi et où l'émotion sert de fil directeur. Animaux domestiques et adultes inquiétants peuplent ce parcours initiatique dont l'héroïne sortira meurtrie, mais grandie...
Un magnifique portfolio, témoin de la vigueur du trait de Munoz, vient d'être édité avec soin par Trichromia. On retrouve dans ces planches en noir et blanc son sens de l'espace, du détail, du volume et de la lumière. Chaque trait, chaque mise en page respire la vérité du dessin.
Merci monsieur José Munoz.
Un magnifique portfolio, témoin de la vigueur du trait de Munoz, vient d'être édité avec soin par Trichromia. On retrouve dans ces planches en noir et blanc son sens de l'espace, du détail, du volume et de la lumière. Chaque trait, chaque mise en page respire la vérité du dessin.
Merci monsieur José Munoz.
Que faire quand on a neuf ans, qu'on est sans famille et qu'on vit dans la rue ?
Comment se sortir des pièges de la grande ville ? Comment échapper à la directrice de la maison de placement qui vous cherche sans relâche ?
Facile !
Il suffit de faire confiance à son imagination !
Présentation de l'éditeur
A partir de 6 ans