L'art n'est pas l'architecture est un essai sur les relations art(s)/architecture abordées du point de vue des arts confrontés à l'architecture comme seuil, sol, résistance première et dernière à leur destin. Il démontre que l'art porte en lui une différence constitutive qu'il n'a de cesse de réaffirmer dans ses rapports à l'architecture et dessine ce face-à-face comme une suite rythmée d'arrachements, de dépassements, de basculements, de critiques et de désordres. La position de l'art est un démenti à celle de l'architecture et les figures de leur médiation désignent le clivage, la transversalité et la réflexivité comme les rouages essentiels de leur articulation. Ce livre s'attache à montrer comment à travers leurs actions, leurs dispositifs et leurs écrits, les pratiques artistiques les plus radicales ont 'construit' un 'anti-système des arts' déterminant l'architecture comme base fondatrice pour l'art, comme paradigme ou modèle à imiter, enfin comme altérité à dépasser ou à détruire.
Ouvrant l'architecture contemporaine à ses dimensions artistiques et esthétiques L'art n'est pas l'architecture plonge ses racines historiques et théoriques dans la hiérarchie des arts de Hegel et mobilise la pensée de philosophes et théoriciens du XXe siècle comme Adorno et Benjamin ainsi que les réflexions des artistes d'avant-garde comme Malevitch, Smithson et Fluxus.
Présentation de l'éditeur
The greatest humanitarian challenge we face today is that of providing shelter.
Currently one in seven people lives in a slum or refugee camp, and more than three billion people - nearly half the world's population - do not have access to clean water or adequate sanitation. The physical design of our homes, neighbourhoods and communities shapes literally every aspect of our lives. Yet all to often architects are desperately needed in the places where they can least be afforded.
Edited by Architecture for Humanity, Design Like You Give a Damn offers a history of the movement toward socially conscious design and showcases more than eighty contemporary solutions to such urgent needs as basic shelter, healthcare, education, and access to clean water, energy and sanitation.
Design Like You Give a Damn is an indispensable resource for designers and humanitarian organizations charged with rebuilding after disaster and engaged in the search for sustainable development. It is also a call to action to anyone committed to building a better world.
Présentation de l'éditeur
Ramollissement.
(...) Le cinéma, presque depuis qu'il existe, a fait du miroir une soi-disant fenêtre. Il s'est même moqué de ses reflets: combien d'héroïnes, dans de grands moments d'expectative l'ont touché de l'index pour mieux soupeser leurs inquiétudes éthiques et clitoridiennes?
Elles n'étaient pas les seules. Qui de nous n'a pas touché du doigt ce témoin (!) glacé? Qui d'une bouche arrondie n'a pas fait des ronds de buée pour mieux cacher ses points d'interrogation ? (...)
(...) J'ai toujours fait confiance à sa stabilité, jusqu'au jour où le miroir sous mon doigt s'est ramolli. En devenant plastique, il s'est fait modèle et m'a donné des moyens pour modifier l'imperturbable. (...)
(...) Sous les effets du ramollissement, le mètre-étalon pourrait trouver d'autres structures (dans quels buts ?), mais ce ne serait malgré tout qu'une autre façon de montrer les choses. Minuit vingt-cinq centimes, extrait
Présentation de l'éditeur
On savait que Francis Bacon puisait son inspiration dans la photographie, les photogrammes de cinéma et l'imagerie des médias... Tour de force d'érudition spéculative, La Chambre noire nous révèle comment ces matériaux nouveaux ont marqué certaines de ses toiles majeures et imprimé des tournants décisifs dans le développement de son art.
Martin Harrison, qui a pu accéder à des documents d'archives inédits, jette un jour nouveau sur les processus réflexifs et les méthodes de travail du peintre, dont l'oeuvre reste l'une des plus fascinantes du vingtième siècle.
Il expose le travail plastique de Bacon à ses influences clés (les cinéastes Eisenstein ou Abel Gance, les maîtres de la photographie Eadweard J. Muybridge, Etienne-Jules Marey, John Deakin ou Peter Beard, les sculpteurs Michel-Ange ou Rodin et les grands peintres Grünewald, Vélasquez, Poussin, Degas ou encore Matisse) et le confronte à l'art de ses grands contemporains (Picasso, Lucian Freud, Mark Rothko, Graham Sutherland...). Convoquant tantôt l'histoire du siècle, tantôt la vie secrète de l'artiste, il multiplie de pertinentes analyses - tour à tour chronologiques ou thématiques, enchevêtrant les perspectives dans l'esprit même de Bacon - pour livrer des aperçus surprenants sur le génie complexe et torturé du peintre ainsi que sur l'imagerie unique de sa peinture.
A l'aide de 275 illustrations, parmi lesquelles nombre d'images et de documents jusqu'alors inédits, Martin Harrison creuse des questions centrales pour le travail de Bacon et, en réexaminant des tableaux essentiels, nous mène au coeur de la vie et de l'oeuvre de Bacon, jusqu'à sa 'chambre noire'... celle où palpitent les personnages des tableaux, celle de la caméra dont les images le nourrissent, celle des ateliers où il trame sa vision déchirante du monde, celle de l'alcôve où l'artiste joue sa vie amoureuse, celle enfin de sa mémoire convulsive de tout l'art occidental.
Présentation de l'éditeur
Un milliard de personnes survivent dans les bidonvilles du monde...!
« Pour mortels et dangereux qu'ils soient, les bidonvilles ont devant eux un avenir resplendissant. »
Des taudis de Lima aux collines d'ordures de Manille, des bidonvilles marécageux de Lagos à la Vieille Ville de Pékin, on assiste à l'extension exponentielle des mégalopoles du tiers monde, produits d'un exode rural mal maîtrisé. Le big bang de la pauvreté des années 1970 et 1980 - dopé par les thérapies de choc imposées par le FMI et la Banque mondiale - a ainsi transformé les bidonvilles traditionnels en « mégabidonvilles » tentaculaires, où domine le travail informel, « musée vivant de l'exploitation humaine ». Un milliard de personnes survivent dans les bidonvilles du monde, lieux de reproduction de la misère, à laquelle les gouvernements n'apportent aucune réponse adaptée.
Désormais, les habitants mettent en péril leur vie dans des zones dangereuses, instables ou polluées. Parallèlement, la machine impitoyable de la rénovation urbaine condamne des millions d'habitants pauvres au désespoir des sombres espaces périurbains. Bien loin des villes de lumière imaginées par les urbanistes, le monde urbain du XXIe siècle ressemblera de plus en plus à celui du XIXe, avec ses quartiers sordides dépeints par Dickens, Zola ou Gorki.
Le pire des mondes possibles explore cette réalité urbaine méconnue et explosive, laissant entrevoir, à l'échelle planétaire, un avenir cauchemardesque.
Présentation de l'éditeur
Yves Klein (Nice, 1928 - Paris, 1962) fut judoka, peintre, sculpteur, voyageur, poète, membre fondateur du nouveau réalisme.
Connu pour ses monochromes au bleu profond - le bleu Klein (IKB) -, son exposition du Vide, ses modèles devenus pinceaux vivants (traces de corps nus sur la toile), ses empreintes de la nature, végétaux, vent, feu, eau ou terre.
Ses voyages, la Cosmogonie des rose-croix de Max Heindel, le Journal d'Eugène Delacroix, L'Air et les songes de Gaston Bachelard, deux générations d'abstraits depuis Malevitch, la langue d'Antonin Artaud ou des lettristes ont conduit la réflexion de Klein.
Trajectoire fulgurante, ?uvre complexe et cohérente, impact majeur sur plusieurs générations d'artistes.
Quand Yves Klein meurt à 34 ans il laisse un imposant corpus d'écrits, pour la plupart inédits: journaux, manifestes, utopies, poésies, essais, manuels, livres d'artiste, théories de l'art, discours, conférences, récits, scénarios, correspondance, etc.
Aux Archives Klein, Nicolas Charlet a pu établir ces textes, les organiser, les identifier. La réflexion qu'il développe dans cet ouvrage à partir de ce matériau jusqu'alors non exploité constitue une analyse passionnante et minutieuse de l'artiste, sa vie et son ?uvre.
Ses écrits de jeunesse préfigurent l'esthétique du monochrome. Son association avec le critique Pierre Restany, la systématisation du discours dans le processus de création, enfin la dimension médiatique du personnage ont contribué à faire de Klein l'un des premiers artistes de la scène mondiale.
Présentation de l'éditeur
Yves Klein avait l'intention de publier un recueil de ses textes qui aurait eu pour titre L'Aventure monochrome. Ce choix résume à merveille son parcours, foisonnant comme un roman picaresque. Il souhaite d'abord devenir judoka, séjourne en Angleterre et en Espagne, puis réalise son rêve : étudier le judo au Japon.
Lorsqu'il rentre à Paris en 1954, ceinture noire 4e dan, la Fédération française de judo refuse d'homologuer ses grades japonais.
Yves Klein se tourne alors vers l'art. Devenu Yves le Monochrome, il adopte le bleu auquel il donne son nom - l'IKB, International Klein Blue -, projette l'art dans l'invisible, transforme ses modèles en 'pinceaux vivants'. De l'immatérialisation du bleu aux Anthropométries, des Reliefs-éponges aux Peintures de feu, des Zones de sensibilité picturale au Saut dans le vide, Denys Riout nous invite à découvrir l'un des artistes les plus novateurs de son temps, dont les audaces, constamment renouvelées au cours de huits années de création seulement, ne cessent de stupéfier. Et d'enchanter.
Présentation de l'éditeur
Antarctique.
La terre la plus australe et la plus mystérieuse, grande comme vingt-six fois la France.
Antarctique.
Un continent longtemps protégé de la curiosité des hommes par la brume, les tempêtes, les courants et les glaces.
Antarctique.
Grand repaire du froid, essentiel à notre climat. Mémoire des temps les plus anciens. Point de vue irremplaçable pour tous les scientifiques.
Antarctique.
Qui ne voudrait partir un jour là-bas sur la trace des plus vaillants explorateurs ? Qui ne rêverait de saluer le Grand Sud pour tenter de comprendre un peu mieux la mécanique géante de la planète ?
Le 8 janvier 2006, sur le fier voilier Ada, nous avons d'Ushuaia levé l'ancre. Cap au 180. Deux mois plus tard, nous sommes revenus. Nous allons tout vous raconter. I.A. et E.O.
Alice au Pays des Merveilles et De l'autre côté du Miroir, récits étroitement liés et complémentaires écrits en 1865 et en 1872, entraînent le lecteur dans un monde onirique caractérisé par le non-sens, la démesure, et le passage du monde de l'enfance à celui des adultes.
Le chef-d'oeuvre de Lewis Carroll est présenté dans son intégralité et en version bilingue anglais/français, soulignant l'extrême vivacité des deux romans de Lewis Carroll, riches en jeux de mots et en calembours.
Dans sa préface, Marc Lambron, écrivain et chroniqueur littéraire, apporte un éclairage nouveau sur la figure mythique d'Alice et sur la confrontation entre Lewis Carroll et Pat Andrea en relevant de nombreuses correspondances entre leurs deux univers, littéraire et pictural.
Présentation de l'éditeur
Tel est le titre d'un inédit - publié en conclusion de la présente biographie - où le mauvais esprit et le style unique de l'auteur de Psychotic Reactions & autres carburateurs flingués et Fêtes sanglantes & mauvais goût atteignent de nouveaux sommets. Car Lester Bangs, dans tous les journaux auxquels il collabora, de Rolling Stone à Creem et au Village Voice, ne fut pas seulement l'incarnation de ce genre littéraire improbable : la critique rock. Il est celui qui en dynamita les règles, la forme et le contenu.
Héritier de Kerouac et des Beats, admirateur de Bukowski, il inventa une écriture qui rivalisait avec le son et l'énergie du rock. Mais, très vite, ses textes s'avérèrent meilleurs que la plupart des artistes ou disques dont ils parlaient ! Lou Reed, Patti Smith, Captain Beefheart, les Clash le considéraient comme leur égal. Kurt Cobain en avait fait son maître à penser. Au-delà de la musique, ses choix esthétiques, son humour dévastateur et son intransigeance à l'égard de l'industrie constituent plus que jamais une référence absolue dans tous les domaines du 'journalisme culturel'. De sa Californie natale à Détroit puis New York, du psychédélisme et du free jazz au punk, Bangs a vécu et pensé comme personne - jusqu'à sa mort en 1982 à trente-trois ans - tous les débordements de la contre-culture.
C'est cette histoire que raconte aujourd'hui Jim DeRogatis, dans une biographie aussi informée que puissamment empathique, et qui a été acclamée lors de sa parution aux Etats-Unis par les milieux littéraires comme par ceux de la critique rock.
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