Catalogue présentant l'oeuvre de F. Kupka dans toute la variété de son évolution : peintures, dessins, gravures, livres et documents. Il met l'accent sur les moments clés de l'artiste, son intérêt pour la science, la musique et s'intéresse à la catégorisation qu'il propose de son monde formel. Il montre aussi sa réflexion sur le traitement pictural du volume et du mouvement par la couleur.
La nouvelle Cité judiciaire de Paris - remportée par Renzo Piano en 2010, construite dans le quartier des Batignolles et inaugurée en 2018 - devait être le signe de l'avènement d'une justice nouvelle, renonçant à l'intimidation au profit du soin, de l'accueil et de la rassurance. Mais, en acceptant de se lancer dans ce projet - le plus important qu'a connu Paris depuis les années 1970 -, Piano oublia quelque chose : que l'histoire de la justice est une histoire pleine de virages et de portes dérobées - et que les intentions les plus généreuses y sont souvent celles qui produisent les effets les plus violents. Piano voulait construire un post-tribunal ; il se pourrait bien qu'il ait construit une nouvelle île, où mieux que jamais barricader la justice. (présentation de l'éditeur)
Les photographes et les écrivains les plus marquants de leur époque (Helmut Newton, Richard Avedon, Guy Bourdin) auront nourri les 17 numéros parus à ce jour avec une périodicité capricieuse. Egoïste est le dictionnaire subjectif d'une époque. Connu pour la magie de sa maquette, ses images mythiques comme le nu de Yannick Noah par Avedon ou le portrait d'Ava Gardner par Helmut Newton et ses publicités sur mesure conçues et réalisées spécialement par Nicole Wisniak, Egoïste a offert un espace de créativité aux grands écrivains tels que Françoise Sagan, Jean d'Ormesson, Bernard Frank. La sortie d'Egoïste constitue toujours un événement salué par la presse internationale. Chaque numéro est collectionné avec passion par de nombreux amateurs.
Présentation de vingt-quatre peintures et sculptures réalisées entre 1961 et 2016 et données par l'artiste américain au Centre Pompidou. Présentées en doubles pages, elles couvrent tous les grands motifs abordés par Jim Dine, y compris ses coeurs, peignoirs, oiseaux, autoportraits et outils. Contient un entretien de l'artiste avec Bernard Blistène, directeur du Centre Pompidou.
Dix ans après la mort d'Hugo Claus, ce livre est une déclaration d'amour à l'artiste tout-terrain qu'il était : l'écrivain, le peintre, l'homme de théâtre, le réalisateur, sans oublier l'homme tout court. Que l'on retrace le parcours captivant du maître, au fil des lieux qui lui étaient chers - Ostende, Paris, Gand, Amsterdam, Bruxelles, New York - et les thèmes qu'il contient s'y illuminent : Claus le poète, l'épicurien, l'artiste engagé, toujours séduisant, toujours mystifiant. Ce livre traite de « la Belgique et son chagrin », mais aussi de Mai 68, de l'érotique, de zeezucht, le blues de la mer, de CoBrA et de bien d'autres choses encore. De pétanque, par exemple, et de culturisme. (présentation de l'éditeur)
Une exposition consacrée aux images de la culture visuelle de l'extrême gauche de 1968 à 1974, à travers de nombreux documents d'archives (revues, tracts, affiches, photographies, extraits de films documentaires), ainsi que des sculptures et des installations.
Interrogé sur l'épitaphe qu'il aimerait voir gravée sur sa tombe, Alfred Hitchcock répondit : « Eh bien, voilà ce qui arrive quand on a été un méchant garçon. »
Car méchant il sut l'être, lui qui considérait le meurtre comme l'un des beaux-arts. Aussi l'assassinat de l'héroïne de Psychose sous la douche est-il beaucoup plus qu'une scène d'anthologie : il exprime les pulsions du cinéaste lui-même, les frustrations d'un homme amoureux d'inaccessibles actrices et les souffrances d'un être complexé par son physique. S'ajoutaient à cela une fascination morbide pour l'homosexualité, une immense culture en matière de romans noirs et une propension à inventer des blagues douteuses - comme la fois où il paya un technicien pour passer une nuit menotté dans les studios, non sans lui avoir offert du brandy dans lequel il avait discrètement versé un laxatif.
Une fois la caméra sortie de la chambre, qu'a fait l'homme au noeud papillon, raide sur son fauteuil comme un mannequin de cire ? La femme au visage de nacre dans le matin bleu de cobalt à Moscou, prend-elle toujours le bus au petit jour ?
Chef d’œuvre de Kenneth Goldsmith, cet essai a permis la compréhension des mutations imposées au texte par le numérique (sous le titre Uncreative Writing, Columbia University Press). Jean Boîte Éditions le propose ici au lecteur fran- cophone dans une traduction éclairée de François Bon, et dans une édition augmentée d’un chapitre original écrit par Kenneth Goldsmith.
L'auteur s'applique à décrire les mutations de villes créées dans les années 1950 où étaient conçus et réalisés essais atomiques, réacteurs nucléaires ou modules spatiaux : Baïkonour, Obninsk, Doubna ou Akademgorodok.