1999. Le gouvernement jordanien accorde l'amnistie à un groupe de prisonniers politiques. Parmi eux, se trouve Abu Musab al-Zarqaoui, un des maîtres à penser du terrorisme islamiste. En 2003, l'invasion de l'Irak par les États-Unis va lui donner l'occasion de mettre sur pied le vaste mouvement qu'il a conçu. D'abord connu sous le nom d'Al-Qaïda en Irak, celui-ci devient l'État islamique ou Daesh et continue de croître après la disparition d'al-Zarqaoui en 2006.
2016. Sous l'impulsion d'Abou Bakr Al-Baghdadi, l'État islamique sème la terreur dans le monde entier.
Quand Jake Adelstein intègre en 1993 le service Police-Justice du plus grand quotidien japonais, le Yomiuri Shinbun, il n'a que 24 ans et il est loin de maîtriser les codes de ce pays bien différent de son Missouri natal. À Tokyo, il couvre en étroite collaboration avec la police les affaires liées à la prostitution et au crime organisé. Pour cela, il n'hésite pas à s'enfoncer dans les quartiers rouges de la capitale, dans les entrailles du vice et de la décadence. Approché par les yakuzas, il devient leur interlocuteur favori tout en restant un informateur précieux pour la police. Une position dangereuse, inédite et ambivalente, aux frontières du crime, qui incite Jake Adelstein à entrer dans un jeu dont il ne maîtrise pas les règles. À mi-chemin entre le polar mafieux et l'enquête journalistique, Tokyo Vice est le roman initiatique d'un jeune journaliste américain à Tokyo qui nous livre, avec beaucoup d'humour, un témoignage nerveux sur l'envers de la société nippone. (présentation de l'éditeur)
Partant de l'observation des lieux et des conditions de vie des réfugiés dans les camps du nord de la France depuis 2002, date de la fermeture de Sangatte, cet ouvrage - un livre & un disque - est un espace collectif de réflexion et de création, qui questionne les contextes et les objectifs des pouvoirs publics, de l'action humanitaire et des politiques migratoires européennes récentes.
Passionnant ! Si vous deviez n'acheter qu'un seul livre d'aviation, c'est celui-ci qu'il vous faut. La Belgique sur l'échiquier géopolitique. Des témoignages humains et concrets sur la plus longue mission (2008-2014) des F-16 belges à l'étranger.
Benoit Denet a réalisé ici un travail de longue haleine. Il s'agit rien moins que de décrire les missions des F-16 belges au-dessus de l'Afghanistan. Après quatre années de travail, de nombreuses interviews avec les pilotes de la Composante Air, l'auteur nous propose un album somptueux richement illustré avec des photographies couleur prises par les pilotes et personnels déployés en Afghanistan. De nombreux entretiens ont été réalisés avec les personnels de la Composante Air. Le lecteur découvrira des témoignages inédits recueillis auprès des acteurs des événements. Certes, nous sommes tous informés par la presse lorsque la Belgique envoie des avions de combat à l'étranger, mais ce livre permet de comprendre le travail quotidien des aviateurs militaires. Il rend compte également des hautes qualifications des militaires belges et de leur intégration efficace et reconnue comme telle au sein de coalitions internationales.
La drogue est la continuation de la politique par d'autres moyens : telle est sans doute l'une des leçons les plus méconnues du IIIe Reich... Découverte au milieu des années 1930 et commercialisée sous le nom de pervitine, la méthamphétamine s'est bientôt imposée à toute la société allemande. Des étudiants aux ouvriers, des intellectuels aux dirigeants politiques et aux femmes au foyer, les petites pilules ont rapidement fait partie du quotidien, pour le plus grand bénéfice du régime : tout allait plus vite, on travaillait mieux, l'enthousiasme était de retour, un nouvel élan s'emparait de l'Allemagne. Quand la guerre a éclaté, trente-cinq millions de doses de pervitine ont été commandées pour la Wehrmacht : le Blitzkrieg fut littéralement une guerre du « speed ». Mais, si la drogue peut expliquer les premières victoires allemandes, elle a aussi accompagné les désastres militaires. La témérité de Rommel, l'aveuglement d'un Goring morphinomane et surtout l'entêtement de l'état-major sur le front de l'Est ont des causes moins idéologiques que chimiques.
Réalisées à l'abbaye d'Orval, les photos de Thierry Renauld, ainsi que les citations de Charles Juliet, nous offrent un moment de méditation et d'intériorité.
Plus que jamais peut-être, la voie cistercienne témoigne de la nécessaire simplicité pour l'accueil de la beauté, reflet du divin au plus essentiel de l'humain.
Il y a dix ans déjà, en novembre 2011, la Sabena a été déclarée en faillite. La compagnie avait été, dès 1923, un des plus beaux fleurons belges.
Richement illustré, notamment de documents photographiques inédits sortis tout droit des archives de la Sabena, ce livre évoque la manière dont ' l'avenir venait du ciel '. Il raconte l'histoire des développements technologiques spectaculaires des avions et de leurs moteurs, le remplacement des chaises en rotin par des sièges plus confortables, l'évolution des uniformes des hôtesses selon les modes et les époques ou encore les superbes affiches et les slogans aguichants des campagnes publicitaires.
Les Musées royaux d'Art et d'Histoire organisent, du 30 septembre 2011 au 26 février 2012, une exposition prestigieuse sur la très riche histoire de la Sabena.
Ce livre, qui accompagne l'exposition, présente cette histoire en textes et en images, avec des anecdotes nostalgiques et de superbes clichés qui font revivre la Sabena le temps d'un livre.
Ce bref essai, rédigé en 1921, est une étude sur la façon dont naissent et se propagent les fausses nouvelles et rumeurs en temps de guerre ; la façon aussi dont elles sont sciemment fabriquées et exploitées. Une leçon de méthodologie historique toujours d'actualité.
De la fin du Moyen Âge à nos jours, à travers plus de 300 toiles des plus grands maîtres, de Van Eyck à Andy Warhol, Stéphane Bern et Franck Ferrand nous font découvrir Henri VIII, Marie-Antoinette, Sissi ou Juan-Carlos d'un autre oeil. Au passage, ils rendent enfin l'hommage qu'ils méritent à des artistes injustement oubliés : Ary Scheffer, Philippe de Laszlo ou encore Alejo Vidal-Quadras.
En prenant comme fil rouge le destin des enfants qui y furent enfermés, Marion Sigaut retrace l'histoire de l'Hôpital général depuis sa création au XVIIe siècle, jusqu'au XVIIIe, où Paris bruissait de la rumeur d'enfants enlevés, prostitués ou envoyés dans les Amériques.