Au début du siècle dernier, Henri, un jeune artiste, parvient sur l'île de B. après un long voyage. Venu rendre visite à la femme qui s'est détournée de lui, il y séjournera vingt-quatre heures, le temps pour lui de déambuler dans ce paysage envoûtant, et d'y faire des rencontres singulières. Jusqu'à la chute finale, le lecteur chemine à la suite du héros dans cette atmosphère vibrante, rendue par une écriture impressionniste aux multiples résonances. (présentation de l'éditeur)
Coupé de sang ou teinté de fiel, mêlé de larmes ou relevé d'iode, le Whisky trône au bar, chez Jean Ray, tel le breuvage-roi. Alcool philosophal, il porte en lui tous les vertiges, toutes les révélations et tous les songes. Étreindre en son poing la fleur du malt, c'est tenir la clef des songes, le cordial d'apocalypse. Dont acte avec ces Contes du Whisky, constitués de récits parus entre 1923 et 1925, enrichis de quelques textes rares. Celui que la presse célèbrerait comme la «Shéhérazade du Nord» ou la «Sibylle de Gand» teste ici son coup d'archet de grand visionnaire noir, faisant ses gammes sur fond d'abîmes.
Aurore est une styliste reconnue et Ludovic un agriculteur reconverti dans le recouvrement de dettes. Ils n'ont rien en commun si ce n'est un curieux problème : des corbeaux ont élu domicile dans la cour de leur immeuble parisien. Elle en a une peur bleue, alors que son inflammable voisin saurait, lui, comment s'en débarrasser. Pour cette jeune femme, qui tout à la fois l'intimide et le rebute, il va les tuer. Ce premier pas les conduira sur un chemin périlleux qui, de la complicité à l'égarement amoureux, les éloignera peu à peu de leur raisonnable quotidien.
« Ton grand-père est communiste. Un vrai, te dit-on plusieurs fois et tu comprends qu'il y en a aussi des faux. C'est comme avec les Barbie et les baskets Nike, qu'on peut trouver en vrai uniquement si on possède des relations de très haut niveau. Les tiennes sont fausses... »
Un homme ouvre son coeur à sa femme disparue sous les coups d'un autre, venue le visiter le temps d'une nuit. Un voyage intérieur poétique, âpre et intime.
« Il ne se passe pas de jours sans que je repense à ce que j'ai pu faire de mal dans ma vie. Il suffit d'une rencontre, d'un petit incident de ma vie quotidienne, d'une chanson, d'un paysage, d'une lettre ou d'une lecture, de tout ce qui sollicite en permanence la mémoire pour que m'assaillent des regrets qui sont autant de remords. Certains peuvent paraître dérisoires pour ceux qui les ont oubliés, d'autres sont passés totalement inaperçus, d'autres encore ont entraîné des conséquences désagréables pour tel ou telle qui en furent blessés, tous continuent à vivre, à réclamer, à m'obliger à les décrire pour essayer d'apaiser un peu mon inquiétude. »
Une mégalopole à la jonction de trois continents, d'océans, de cordillères ; mégapoles, bras de mer, fleuves, massifs, pics, glaciers, terres riveraines sous montée des eaux ; enchevêtrements de voies au sol et suspendues ; tours de verre, temples, ports, théâtres sur l'eau, habitats de pilotis, décharges-montagnes ; rats, chiens, rapaces diurnes et nocturnes, singes, serpents, fauves.
Guerres, asservissements, peu de zones libres, très peu d'humanité paisible.
Aux confins de l'Extrême-Orient russe, dans le souffle du Pacifique, s'étendent des terres qui paraissent échapper à l'Histoire...
Le narrateur raconte la vie et la carrière de la Cheffe, une cuisinière qui a connu une période de gloire, dont il a longtemps été l'assistant - et l'amoureux sans retour. Au centre du récit, la cuisine est vécue comme une aventure spirituelle. Non que le plaisir et le corps en soient absents, au contraire : ils sont les instruments d'un voyage vers un au-delà - la Cheffe allant toujours plus loin dans sa quête d'épure.
Pendant que les gratte-ciel jaillissent à l'horizon et que les métros creusent d'immenses galeries souterraines, ils rêvent, le regard tourné vers les étoiles. Ils vivent une vie parallèle, rythmée, rapide, brutale, tantôt extrêmement joyeuse tantôt incroyablement triste. Ils sont poètes, rockers, amoureux. Ils ne dorment jamais, boivent trop, courent à en perdre haleine sur des trottoirs déserts. Parmi eux, Feng Lei, garçon sauvage revenu à Pékin malgré les cicatrices du passé, Sam, la plus jolie fille des nuits électriques, et Xiaopo, sosie de Mao devenu chauffeur de taxi. Pour échapper aux fantômes, il faudra aller vite et ne pas avoir peur. C'est une histoire qui se passe aujourd'hui, en Chine. L'histoire de la nouvelle jeunesse. (présentation de l'éditeur)