On peut la jouer tout sourire au quotidien. N'empêche... ça mijote, ça travaille dans les profondeurs ! La prudence ou la lâcheté espèrent qu'on laissera clapoter le moût dans le fond des marmites jusqu'à l'extinction totale des fermentations. On s'efforce d'y croire. Mais des histoires comme ça, faut être drôlement solide pour les étouffer, mettre son mouchoir pardessus et n'en jamais rien dire...
D'ailleurs je ne sais pas où cette mise en mots va m'emmener, ni pourquoi je suis saisi par le besoin de raconter ces histoires et les bouts de vie en forme de culs-de-sac qui vont avec.
«Ces photographies sont nées d'une nécessité : créer un monde imaginaire pour reprendre pied dans la réalité, transformer la douleur en beauté, l'aléa en élan.
Animées par une démarche autobiographique, ces images forment la trace d'un journal de bord implicite, tenu au fil des mois. Comme tout rituel, mystérieux, précis, indispensable.»
Lydia Flem
Consolatrice autant qu'aventurière, Mira aime et se laisse aimer avec intrépidité. Ce qui la guide est le souvenir de son frère tué à la guerre. De place en place, sans renoncer à son indépendance, elle se prête aux travaux et aux jeux qu'on lui propose. Son corps et son imaginaire réconcilient les vivants et les morts.
On peut la jouer tout sourire au quotidien. N'empêche... ça mijote, ça travaille dans les profondeurs ! La prudence ou la lâcheté espèrent qu'on laissera clapoter le moût dans le fond des marmites jusqu'à l'extinction totale des fermentations. On s'efforce d'y croire. Mais des histoires comme ça, faut être drôlement solide pour les étouffer, mettre son mouchoir pardessus et n'en jamais rien dire...
D'ailleurs je ne sais pas où cette mise en mots va m'emmener, ni pourquoi je suis saisi par le besoin de raconter ces histoires et les bouts de vie en forme de culs-de-sac qui vont avec.
« Au début c'était un cataclysme avec de la brûlure et de l'exaltation. Des mots, toujours les mêmes sans cesse répétés, j'ai fait connaissance avec les mots d'amour d'une langue ancienne.
J'ai tant parlé. J'aurais pas dû.
Oui, je revivais.
J'arrêtais de voir ma mère mourir.
J'arrêtais de ne pas vivre.
Il y avait de la vie en moi.
Toute une vie.
Une pleine vie. »
Puisque Éric Chevillard s'obstine au fil de ses livres, à coups de raisonnements absurdes, de refus des conventions narratives et d'invention de formes aberrantes, à construire une oeuvre qui ne ressemble à aucune autre, peut-être est-il temps pour les critiques de s'intéresser à ce cas singulier de folie littéraire et d'étudier ses textes.
Camille de Toledo signe ici le troisième volet d'une «trilogie européenne». Après Le Hêtre et le Bouleau, à la suite de Vies pøtentielles, Oublier, trahir, puis disparaître explore, entre conte et récit mythologique, le temps européen, à la charnière du XXe et du XXIe siècle, à l'heure où se pose la question de l'oubli et de la trahison...
Depuis l'aube de l'intelligence humaine ne faisons-nous pas que délirer... poétiquement, dites-vous, pourquoi pas ?
Serge Rezvani
On peut la jouer tout sourire au quotidien. N'empêche... ça mijote, ça travaille dans les profondeurs ! La prudence ou la lâcheté espèrent qu'on laissera clapoter le moût dans le fond des marmites jusqu'à l'extinction totale des fermentations. On s'efforce d'y croire. Mais des histoires comme ça, faut être drôlement solide pour les étouffer, mettre son mouchoir pardessus et n'en jamais rien dire...
D'ailleurs je ne sais pas où cette mise en mots va m'emmener, ni pourquoi je suis saisi par le besoin de raconter ces histoires et les bouts de vie en forme de culs-de-sac qui vont avec.
Rome, 1510. Sur fond de jalousies et de rivalités entre Michel-Ange, Raphaël et Bramante, Livio, secrétaire particulier du pape Jules II, devient un enjeu passionnel entre les trois hommes. Ami de Michel-Ange, il lui montre un manuscrit latin qu'il a découvert au temple de la Sibylle, dans lequel il est question de l'empereur Auguste, de sa vision d'une Vierge à l'enfant et d'un mystérieux oracle.