Après avoir lutté des années durant contre des disques noirs qui envahissaient sa vue et subi plusieurs interventions chirurgicales, John Hull est devenu aveugle en 1983. Pour ne pas sombrer dans le désespoir, et pour tenter de comprendre, il raconte. La douleur de perdre le souvenir du visage de ses enfants, de sa femme. De sourire mécaniquement lors d'une conversation sans pouvoir distinguer en retour l'esquisse d'un sourire chez son interlocuteur.
Le carrefour des Cinq Rues, qui donne son nom à l'un des quartiers les plus fréquentés de Lima, est ici le décor d'une brillante comédie de moeurs aux multiples rebondissements, dont le centre étoilé est occupé par un gigantesque scandale politique, médiatique et sexuel.
Quelques photos compromettantes, un maître chanteur, un crime crapuleux : la presse à sensation ne pouvait rêver mieux. Le respectable et riche ingénieur Enrique (« Quique ») Cárdenas, mais également des figures de la finance, du show-business et même des plus hautes instances du pouvoir se retrouvent éclaboussés par cette affaire.
Eleanor Flood est une femme au bord de la crise de nerfs. Mais aujourd'hui tout va changer. Elle va prendre une douche et s'habiller. Elle va suivre ses cours de poésie et de yoga après avoir déposé son fils Timby à l'école. Elle ne va pas dire de gros mots. Mais... la vie en a décidé autrement.
Parce que aujourd'hui Timby va faire semblant d'être malade pour passer la journée avec sa mère. C'est aussi aujourd'hui que Joe, son mari, a choisi d'annoncer à ses employés qu'il est en vacances, en omettant de prévenir sa femme.
Un recueil de nouvelles où le chaos et la beauté de la vie sont explorés sans tabous : un homme découvre que son père est mort dans les bras de sa maîtresse et ne sait que faire du corps, une femme partage son lit avec les fantômes de son passé amoureux, tout en se pliant à certains rites sexuels avec son second mari, une étudiante a une liaison avec un artiste marié très connu. (présentation de l'éditeur)
Pour Russell et Corrine Calloway, la vie est belle : lancements de livres et vernissages succèdent aux sorties dans la haute société new-yorkaise. Ils ont des métiers qu'ils adorent, une vie de famille parfaite, habitent à TriBeCa et passent leurs vacances dans les Hamptons.
Leurs histoires sont faites de bonheurs inattendus, de complications dérisoires, de secrets trop lourds à porter et d'espoirs inavouables. Lou, Eva, Casper, Elsie et Jos : cinq narrateurs, trois générations, des questionnements universels. De 12 à 71 ans, leurs points de vue diffèrent, mais la question reste la même : qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?
Les quatorze essais regroupés dans ce volume, publiés à l'origine dans divers journaux et revues, couvrent une période allant de 1960 à 1985. James Baldwin y évoque les marches pour les droits civiques, les raisons de son exil en France, ses rencontres avec Martin Luther King, sa critique de l'éducation aux États-Unis ou encore sa célébration de la langue noire. Explorant les tensions et non-dits qui touchent son pays, Baldwin offre une analyse pertinente, sévère et subtile de la société américaine qui n'a rien perdu de son actualité ni de sa nécessité.
D'une maison de campagne à un appartement en passant par un voyage en Irlande, Nuit noire suit les revirements et les évolutions d'une histoire d'amour entre Kate Ennis, la narratrice, et un homme marié qui hésite encore à quitter sa femme.
Les invisibles est un roman sur une famille et des enfants forcés de grandir vite face aux éléments, face à une vie réglée par les besoins les plus simples. C'est un roman sur la fatalité et sur les ressources que les hommes déploient face à la rudesse du monde. La narration laconique, veinée de flamboyance poétique, accumule par touches subtiles les composants d'un tableau toujours plus vivant et profond, riche en métaphores. Et puis, il y a les vies de ces hommes et des ces enfants qui, sous la pression de la nature et du temps, deviennent des destinées. Et c'est tout le talent de Roy Jacobsen de rendre visibles « les invisibles ». (présentation de l'éditeur)
Quand John est hospitalisé pour dépression à Londres dans les années soixante, Margaret, sa fiancée, doit choisir entre continuer à vivre à ses côtés malgré la maladie et fuir la peine qu'il pourrait lui causer : elle choisit de l'épouser. Imagine que je sois parti est l'histoire inoubliable des conséquences de cet acte de foi et d'amour, histoire au coeur de laquelle se trouve Michael, leur fils aîné. Passionné de musique, brillant et angoissé, il essaie d'interpréter le monde par le prisme de la parodie mais semble atteint du même mal que son père. Au fil des années, ses frère et soeur - Alec, ambitieux et attentif, et Celia, responsable et avisée - vont lutter aux côtés de leur mère pour veiller sur l'existence toujours plus instable et perturbée de Michael.