31 décembre. Plusieurs amis, inséparables depuis l’université, se retrouvent pour fêter ensemble l’année à venir. Sara, journaliste débordée, son compagnon Georges, brillant astronome, Jacob, écrivain, poète et infatigable grande gueule, William le banquier d’affaires et Irène, jeune femme charismatique, artiste peintre et centre névralgique de la bande. Ils ont 25 ans. Ils vivent depuis peu à New York et attendent tout de cette nouvelle ville, de cette nouvelle vie. Mais l’année à venir en décidera autrement. Dans les mois suivants, la maladie d’Irène bouleversera leurs attentes et donnera une direction complètement différente à l’existence de chacun.
Norman Moonbloom est un rêveur qui n'a jamais réussi à aller au bout des choses. Après des études avortées, il se voit confier par son frère autoritaire un poste de gérant de plusieurs immeubles à New York, pour la plupart défraîchis et sur le point de s'écrouler. D'un air distrait et distant, il fait la tournée des locataires pour récolter ses précieux loyers. Mais alors que la mission semble des plus simples, il va devoir se confronter à l'intimité des autres. Et les personnages qui peuplent ces appartements sont hauts en couleur. Il y a Karloff, un Juif d'Europe centrale centenaire qui a choisi de vivre dans la crasse et de boire pour oublier. Stan Katz, le joueur de trompette blanc qui partage un appartement avec Sidone, un batteur noir homosexuel - les deux font la bringue à défaut de faire la paire. Des familles étriquées, des couples qui se disputent à coups de jets de bouteilles, des professeurs alcooliques qui récitent du T.S. Eliot en conspuant la société. Sans parler de leurs récriminations constantes : réparer ceci, réparer cela, boucher ce trou, repeindre, remplacer, vider...
Manger ou être mangé, fable loufoque et cruelle, narre l’histoire de Belladonna, un cochon qui réussit à s’échapper dans la nature avant son passage à l’abattoir, et qui rassemble autour de lui d’autres animaux pour les mener sur le chemin de la liberté. Mais la faim et les dissensions ne tardent pas à se faire sentir, et la joyeuse caravane sombre bientôt dans un jeu de massacres.
Un recueil des meilleures nouvelles de l'écrivain contemporain mexicain : une plongée dans le grotesque et le cauchemar. (présentation de l'éditeur)
Un moment jaune, tout comme quatre ans plus tard quand mon père revint du front, le moment de l'accueillir tandis qu'il se tenait au bas de l'escalier, plus jeune, plus mince que lorsqu'il était parti, fut pourpre - mais les moments ne sont plus si colorés. Quelque part dans le fond, les pièces ont toutes le même motif à petites roses. Beauté sans bonté n'est que vanité. Dans certaines familles la compréhension de la nécessité va de pair avec l'anticipation de la nécessité. Les meilleures choses tenaient dans un stylo.
En 1991, Lotto et Mathilde ont 22 ans. Séduisants et amoureux, ils se sont rencontrés à l'université et se marient rapidement. Dix ans plus tard, Lotto est devenu un dramaturge reconnu et son épouse le soutient dans toutes ses entreprises.
Douze nouvelles. Un enfant de junkie disparaît du jour au lendemain dans un ancien quartier cossu de Buenos Aires, livré désormais à la drogue et à la violence. Des jeunes femmes se promettent dans le sang de ne jamais avoir d'amants et sont obsédées par la silhouette fugace d'une adolescente disparue. Adela, amputée d un bras, aime se faire peur en regardant des films d horreur jusqu'à en devenir prisonnière. Alors qu'il vient de devenir père, Pablo est hanté par la figure du Petiso Orejudo, un enfant serial killer. Un voyage confiné en voiture dans l'humidité du Nord se termine sur un malentendu. Marcela, elle, se mutile en pleine salle de classe, au grand désarroi de ses camarades. Vera, un crâne repêché dans la rue, se meut en double dénué de chair d'une femme au bord de la crise de nerfs. Paula, ancienne assistante sociale, se bat avec ses démons et ses hallucinations. Marco, lui, se cache derrière sa porte, mutique, espérant échapper à l'existence, dehors. Sous l'eau noire, des secrets bien gardés par la police sont prêts à ressurgir. Et des femmes, désespérées, s'enflamment pour protester contre la violence.
Madrid, 1980 : après quarante années de dictature, le vent du changement souffle sur la société espagnole. Le jeune Juan de Vere vient de trouver son premier emploi en tant que secrétaire privé du célèbre réalisateur et scénariste Eduardo Muriel. Celui-ci lui présente sa femme, la belle et inquiétante Beatriz Noguera, lui fait connaître son cercle d’amis et lui ouvre sans le savoir une porte dérobée sur son intimité et ses souvenirs.
Voici enfin proposée une nouvelle traduction du livre fondateur de l'esthétique japonaise du clair-obscur et du presque rien, du subtil et de l'ambigu, opposée au tout blanc ou noir écrasé de lumière rationaliste de l'Occident.
Duddy Kravitz, jeune homme de confession juive, fils de chauffeur de taxi, a grandi à Montréal pendant la guerre entre les boutiques minables et les terrains vagues de la rue Saint-Urbain. Et, pourtant, il voit son avenir en grand. Déterminé à échapper à la pauvreté à tout prix, Duddy multiplie les entreprises plus ou moins hasardeuses : il travaille comme serveur dans un hôtel de luxe, se lance dans une société de production audiovisuelle spécialisée dans les anniversaires, mariages et bar-mitsvas, se retrouve embarqué dans un trafic de drogue à la frontière canadienne... Sans jamais perdre de vue son principal objectif : acheter une parcelle de terre dans les Laurentides, parce que son grand-père, Simcha, lui a toujours répété qu'un homme qui ne possédait pas de terres n'était personne. Grâce à Yvette, qui l'aime, Duddy voit la réussite lui sourire, jusqu'au jour où son ambition l'amène à commettre l'irréparable.