La Cigüe par laquelle Socrate se donna la mort, la Belladone et le Datura, mortels ingrédients de potions empoisonnées, ou encore le Drosera, carnivore mais inoffensif, voici quelques-unes des plantes dont on se méfie.
Si certaines des plantes présentées dans cet ouvrage ont effectivement le pouvoir de nous envoyer au trépas, beaucoup d'entre elles sont moins dangereuses que l'on voudrait nous le faire croire...
Et toutes, sans exception, nous sont utiles !
Le poison est avant tout une affaire de dose. Les Pommes de terre vertes, ou celles qui ont germé, contiennent des alcaloïdes en quantité ; les pépins de Pommes dans les confitures-maison, du cyanure à des doses élevées ; cependant nous les consommons régulièrement.
S'il est bien une notion qu'il convient de démystifier, c'est celle de toxicité... Les plantes « à risques » sont partout présentes, dans notre alimentation, au jardin, mais surtout dans nos médicaments. Nos ancêtres avaient bien compris cela et utilisèrent abondamment ce patrimoine naturel et libre d'accès.
Aujourd'hui les plantes de mauvaise réputation sont tombées dans l'oubli, ce livre propose, à travers un regard objectif, une réhabilitation de nos belles empoisonneuses, une manière de faire la part entre danger réel et peur culturelle injustifiée.
La naissance du jardin occidental est intimement liée à celle de la civilisation, des premières villes, des premiers projets urbains, lorsque le paysage cherche un lien entre nature et architecture. Formel, pittoresque ou paysager, le jardin traduit tour à tour la nature en motifs géométriques, en symétries et en longues perspectives, il réunit artifices conceptuels et scènes naturelles, il s'efforce de recréer et de gouverner la nature. Aujourd'hui, le jardin est au coeur de l'expérimentation interdisciplinaire : art, design, architecture, urbanisme... Il apparaît comme un haut lieu d'innovation.
Dans cette histoire du jardin occidental, de l'Antiquité jusqu'à nos jours, Matteo et Virgilio Vercelloni nous racontent aussi les hommes qui ont imaginé, pensé, conceptualisé le jardin : Antonio Averlino, dit le Philarète, qui imagine un palais-jardin dans lequel revit le mythe du jardin suspendu, William Kent, le père du jardin moderne, André Le Nôtre et les jardins de Versailles, Lancelot Brown, l'un des pères du jardin anglais, Gilles Clément et le jardin en mouvement... Riche d'une iconographie peu diffusée (plans, photographies, tableaux, gravures, tapisseries...), ce livre nous rappelle également à quel point l'espace initiatique et mystique du jardin est un thème fondamental à travers lequel s'expriment des générations d'artistes.
Botanica Magnifica réunit deux cent cinquante et une photographies exceptionnelles signées par Jonathan M. Singer. Elles représentent des fleurs rares ou exotiques surgies des ténèbres à la manière des grands maîtres de la peinture. Inspiré par l'oeuvre des grands artistes botaniques qui l'ont précédé, Jonathan M. Singer a élaboré un style de photographie numérique moderne qui restitue à la fois la clarté et le talent des illustrations botaniques traditionnelles ; à travers l'objectif de son appareil, ce n'est pas seulement l'apparence formelle d'une plante qu'il capture, mais aussi son essence. Ainsi, nombre de ces portraits révèlent les pièces délicates des plantes avec une finesse de détails qu'un pinceau ne saurait imiter, nous offrant un aperçu inédit sur la complexité et la singularité de ces êtres vivants. On trouvera cinq parties dans ce livre : les Orchidacées, qui présentent toute la diversité des orchidées, une des plus riches et des plus belles familles de plantes à fleurs ; Florilège, qui décrit la complexité et la beauté des fleurs, chefs-d'oeuvre de l'évolution ; Merveilles, un échantillon de plantes aux formes insolites, parfaitement adaptées à leur environnement ; les Zingibéracées, en hommage à la famille des gingembres, dont les membres réunissent des plantes tropicales communes et des espèces rares menacées d'extinction ; et Botanicus, une sélection de spécimens superbes et étranges issus des célèbres collections d'étude botanique du Musée national d'histoire naturelle du Smithsonian Institute. Chaque illustration s'accompagne d'une description simple et accessible de ses caractéristiques botaniques, sa répartition géographique, son folklore, son histoire et sa conservation. Par ses reproductions exceptionnelles et son texte brillant, Botanica Magnifica est certainement un des plus remarquables ouvrages de photographie d'histoire naturelle jamais publiés.
Une tentative pour regarder avec un oeil de poète le monde contemporain et ce qu'il comporte a priori de plus décourageant et de moins poétique : les supermarchés, les aéroports, les pylônes, les smartphones, etc. Edition complétée de douze textes inédits.
Vous avez envie d'un jardin et vous ne savez pas par où commencer ? Alys Fowler, chef horticole, vous explique de manière claire et simple tout ce qu'il y a à savoir sur la terre, les graines, la semence, la croissance... Elle vous guide pas à pas dans la réalisation de votre bout de nature quels que soient l'espace et le budget dont vous disposez : dans votre jardin, sur votre balcon... ou même à l'intérieur de votre appartement !
Face aux arbres, le premier réflexe est le plus souvent de déterminer leurs noms : est-ce un chêne, un cèdre, un ginkgo ? Il existe pour cela de nombreux guides.
Mais après ces premières présentations, l'observateur souhaite généralement en savoir plus : cet arbre a-t-il fini sa croissance ? Est-il en bonne santé ? Quelle est son histoire ? Il devient alors nécessaire de ne plus simplement voir les arbres, mais de les regarder.
Partant du principe qu'on ne voit bien que ce qu'on nous a appris à observer, l'objectif de ce livre est d'éduquer notre regard. Savoir interpréter une forme particulière, la présence de branches mortes, lire les écorces ou deviner la présence des racines permet en effet de comprendre les arbres, c'est-à-dire de retracer leur histoire, connaître leur état actuel et prévoir leur évolution probable.
Le jardin de curé des siècles passés était l'héritier des antiques jardins monastiques et se distinguait en cela des autres jardins de nos campagnes. Certes, il comportait des légumes et des fleurs, comme les jardins des fermes et des maisons villageoises, mais il abondait surtout en plantes médicinales et fleurs destinées à l'autel, en raison de leur valeur symbolique.
Pourvu de plus de connaissances que ses paroissiens, le curé de campagne, vivant dans un environnement le plus souvent dépourvu de médecin, avait repris la tradition des moines du Moyen Âge, et son jardin n'était pas sans rappeler l'hortus conclusus essentiellement dévolu aux « simples ».
C'est à cet aspect des jardins de curé que s'attache plus particulièrement cet ouvrage. Plus de 100 plantes décoratives, symboliques, mais surtout médicinales sont illustrées de gravures du XVIIIe siècle et décrites avec leurs caractéristiques et leurs vertus nutritives ou curatives.
Comme la « glane » était souvent de règle à cette époque, sont évoqués également quelques arbres et médicinales « sauvages », plus souvent ramassées que cultivées, mais partie intégrante de cette pharmacopée populaire.
Si le jardin enchante, le labyrinthe captive ; tous deux traduisent notre rapport à l'univers. Déclinée d'Homère à Borges, l'image du labyrinthe dénote l'harmonie du cosmos, les errances de la vie comme les circonvolutions de la pensée. Le jardin, quant à lui, « est la plus petite parcelle du monde et puis c'est la totalité du monde », rappelle Foucault, un enclos dans lequel, et par lequel, une mise en ordre se déploie, de la nature tout entière. Ce sont les liens noués entre ces deux formes spatiales et symboliques que cet ouvrage explore.
Quels rôles les labyrinthes ont-ils historiquement joué dans la conception et l'expérience des jardins ? En quoi certains d'entre eux fonctionnent-ils comme des dédales ? Quels sont les enjeux multiples qui sous-tendent la double assimilation du jardin et du labyrinthe au monde, support tant d'archétypes collectifs que d'aspirations personnelles ?
À partir de ces questions, les auteurs, qui proviennent d'horizons différents - histoire de l'art et des jardins, philosophie, création littéraire et artistique -, contribuent à éclairer les continuités et les ruptures de cette association profondément signifiante et à expliquer la fascination qu'elle a exercée sur la culture occidentale. Depuis sa première apogée, de la Renaissance aux Lumières, jusqu'à sa résurgence récente et ses manifestations les plus contemporaines, se dévoilent les avatars complexes d'un imaginaire singulièrement fertile.
Cet album vise à la fois à prolonger l'émotion qu'aura pu susciter le film de J. Perrin et J. Cluzaud et à répondre aux nombreuses questions, scientifiques, philosophiques ou historiques, qu'il soulève sur les rythmes de la nature. Il est accompagné d'un livret scientifique sur la vie des animaux et leurs liens à l'homme.
300 cartes du monde entier et de diverses époques qui révèlent ce que la cartographie apporte à l'historiographie. Cartes de navigation, relevés astronomiques, cartes par satellite, oeuvres d'art, plans de villes, circuits de vol, fonds océanographiques, zones climatiques, cartes géopolitiques, etc., sont légendés et accompagnés de biographies de cartographes.