Du pôle Sud au pôle Nord, le photographe a rencontré les populations, visité des stations baleinières et des cités minières abandonnées, vu des ours blancs, des orques, des manchots, de magnifiques paysages et en a rapporté des photographies. Avec des textes décrivant le voyage et les curiosités rencontrées.
Ce que l'on éprouve en Russie au milieu des interminables forêts, steppes, tourbières, champs de neige, étendues d'eau glacées, incite à se demander quel mystère se cache derrière ces espaces démesurés.
Cette « âme russe », Olivier Martel en a saisi, dans ses belles photographies, les manifestations visibles. Certaines nous la montrent à l'oeuvre à l'intérieur des églises, dans la splendeur des costumes et la somptuosité de la liturgie. Mais elle se manifeste aussi chez les paysans qui causent au-dessus d'une palissade, les enfants qui pêchent au bout d'une jetée de planches, le balayeur qui joue avec son chien, et même chez le cheval attelé au traîneau, le tramway brinqueballant dans la brume, le tracteur au travail dans la neige...
C'est bien par son « âme » que la Russie continue à se distinguer de toutes les autres nations et à séduire, à intriguer, à fasciner.
La marche à pied connaît de plus en plus d'adeptes qui en recueillent les bienfaits : apaisement, communion avec la nature, plénitude... Nous sommes très nombreux à bénéficier de ces dons. Marcher ne nécessite ni apprentissage, ni technique, ni matériel, ni argent. Il y faut juste un corps, de l'espace et du temps.
Mais la marche est aussi un acte philosophique et une expérience spirituelle. Allant du vagabondage au pèlerinage, de l'errance au parcours initiatique, de la nature à la civilisation, l'auteur puise dans la littérature, l'histoire et la philosophie : Rimbaud et la tentation de la fuite, Gandhi et la politique de résistance, sans oublier Kant et ses marches quotidiennes à Königsberg.
Et si l'on ne pensait bien qu'avec les pieds ? Que veut dire Nietzsche lorsqu'il écrit que « les orteils se dressent pour écouter » ? C'est ce que l'on cherche ici à comprendre. A la fois traité philosophique et définition d'un art de marcher, ce livre en réjouira beaucoup, qui ne se savaient pas penseurs en semelles.
La collection «Petite philosophie du voyage» invite Albéric d'Hardivilliers, écrivain-voyageur, à témoigner de la vitalité de la lecture et de l'écriture nomades. Le désir d'ailleurs naît souvent d'une émotion littéraire, et s'incarne en retour dans les notes que le voyageur rapporte de ses pérégrinations, tentative de restituer toute la densité des moments vécus.
Berceau de civilisations brillantes, cette ville fut la capitale de trois empires – romain, byzantin, puis ottoman –, qui ont dominé le monde durant plus de quinze siècles. Cœur de la chrétienté orthodoxe avant d’être centre religieux de l’islam, elle conserve aujourd’hui l’héritage d’un riche passé multiculturel dont témoignent la basilique Sainte-Sophie, la mosquée Bleue ou celle de Soliman le Magnifique.
Des récits orientalistes d’Européens de passage, tel Pierre Loti, aux œuvres réalistes ou intimistes des plus grands romanciers turcs, comme Orhan Pamuk, lauréat du prix Nobel de littérature en 2006, Istanbul a toujours fasciné les écrivains et les artistes. Important foyer de la modernité artistique, elle a été durant des siècles au cœur d’intenses échanges culturels avec l’Europe. Ceci lui vaut son statut de capitale européenne de la culture en 2010.
Cet ouvrage invite à redécouvrir une cité mythique et cosmopolite, à la confluence de l’Europe et de l’Asie, qui marque l’imaginaire occidental. À travers l’histoire, la littérature, le cinéma, l’architecture et les beaux-arts, mais aussi les aspects modernes et quotidiens, il convie le lecteur à explorer Istanbul, ses lieux emblématiques – du Grand Bazar, de la Corne d’or et du Bosphore majestueux au vibrant quartier de Beyoglu– et les plus méconnus, comme les faubourgs asiatiques et mystiques d’Üsküdar ou les îles des Princes. Ainsi que l’écrit Daniel Rondeau dans sa préface, Istanbul ' reste aujourd’hui une ville-monde '.
Un panorama de l'art du jardin en Italie depuis l'Antiquité romaine, à travers une promenades dans vingt jardins emblématiques.
Abondamment illustré de gravures et d'archives, l'ouvrage retrace le périple des explorateurs botanistes (A. Bonpland, J. Banks, C. von Linné, etc.), qui avaient en commun la volonté de sillonner jungles, déserts, montagnes ou marais pour découvrir, répertorier et rapporter le plus grand nombre de plantes et d'épices.
Un panorama de l'art du jardin en Italie depuis l'Antiquité romaine, à travers une promenades dans vingt jardins emblématiques.
Routes d'échanges, routes de foi, routes d'aventures ou de découvertes. Partout dans le monde, certains chemins sont devenus mythiques.
Ce carnet de voyage vous invite à parcourir des routes, à découvrir leur tracé, leur histoire, les hommes qui les ont façonnées. De la route de la soie à la Route 66, des chemins de Compostelle à la route Napoléon, partez à la découverte de civilisations lointaines ou de contrées proches, voyagez dans ces lieux riches d'une immense variété.
Chaque route est racontée par un texte qui retrace son histoire et sa personnalité, présentée par une carte pour la suivre de bout en bout, illustrée de superbes photographies qui sont autant d'invitations au voyage.
A quelques heures des tours de Shanghai, au pied des montagnes Jaunes, s'étend un pays de collines rondes et vertes et de vallées étroites, appelé Huizhou ; pentes sinueuses, champs en mosaïque, buissons bien taillés des théiers, paysages humides souvent noyés dans la brume évoquent irrésistiblement la magie des peintures de l'ancienne Chine.
C'est là qu'entre le XVIe et la fin du XVIIIe siècle s'épanouit une culture brillante et profondément originale, celle des marchands lettrés. Riches commerçants sous les empereurs Ming et Qing, ils édifièrent résidences privées, temples, portiques, pavillons et ponts, qui témoignent aujourd'hui encore à nos yeux émerveillés d'un art de vivre et d'une esthétique dont la symbolique se trouve minutieusement sculptée dans le bois ou la pierre.
Ce livre raconte l'histoire passionnante de ces hommes qui furent les banquiers et les entrepreneurs de la Chine impériale, et celle de l'architecture de style Hui, célèbre dans toute la Chine, qui porte gravés dans les somptueuses décorations de ses pierres, ses hauts murs éclairés d'un «puits du ciel» et ses toits recourbés aux tuiles en écaille de poisson, les codes et les rituels d'une culture fermement ancrée dans le confucianisme.
Il peut se lire comme un guide de voyage détaillant de façon très précise les exceptionnels trésors à découvrir dans cette région ; il permet aussi de fréquenter les hommes qui y vivent, dépositaires d'un savoir-faire qui se transmit pendant longtemps en apprenant par coeur des poèmes mnémotechniques, des hommes qui tentent, sur ces terres aujourd'hui appauvries, de préserver l'héritage de leurs ancêtres marchands lettrés.