Une présentation de la ferme du Bec-Hellouin, créée en 2003 dans l'Eure, qui est une référence en matière d'agriculture naturelle. A travers elle, les auteurs montrent la pertinence sociale, économique et écologique de l'agriculture permanente et proposent de nombreuses pistes novatrices fondées sur des expériences réussies.
Dix ans après la trilogie Longue Marche (vendue à plus de 300 000 exemplaires) qui l’avait vu partir à 60 ans sur le Route de la soie, Bernard Ollivier récidive. Et le voyage s’annonce magique. Imaginez des chemins à la verdure luxuriante, des vignobles aux cépages prestigieux, les brumes matinales flotter autour des plus nobles châteaux, un fleuve majestueux… Et comme Bernard Ollivier, partez pour une aventure hors du commun : 1000 kilomètres en six semaines sur les bords de Loire, à pied tout d’abord, puis en canoë. Vous découvrirez que l’aventure n’est pas toujours à l’autre bout du monde. Que la beauté est partout si on prend le temps de l’observer. Et que l’hospitalité n’a pas déserté nos terres. Mais prenez garde… La vie du fleuve n’est pas toujours tranquille.
Un guide pratique sur un sujet fascinant, plein d'explications sur les techniques de greffage et de culture nécessaires pour réaliser un large éventail de sculptures végétales.
La Rome vagabonde de Lodoli n'appartient à aucun guide touristique : c'est une ville d'îlots de beauté et de poésie qui émergent d'un dimanche pluvieux, ou d'un après-midi ensoleillé, mais que seul un oeil clairvoyant est capable de saisir.
On pourrait ajouter mille facettes à cet autre visage de Rome : le cordonnier sans âge de la via San Martino ai Monti, le fronton de San Giovanni dei Fiorentini que les gueules-de-loup pourpres et les câpriers chevelus transformaient en jardin au printemps, la trattoria de la via Attilio Zuccagni Orlandini où l'on mange les meilleurs gnocchis du monde...
Alors que les jardineries présentent toujours plus de produits manufacturés, prêts à l'emploi mais impersonnels, ce livre est une invitation à renouer avec les matériaux disponibles dans notre environnement proche ou directement issus de la nature. Éléments autrefois incontournables dans la conception des jardins asiatiques, arabo-andalous ou occidentaux, ces matériaux modestes que sont le bois, la pierre, la terre cuite, le verre, la paille ou le métal oxydé peuvent retrouver une place de choix dans tous les jardins, même les plus contemporains. S'il existe de nombreux livres sur les techniques de jardinage, peu d'importance est en revanche accordée aux éléments qui peuvent structurer un jardin, délimiter des espaces de circulation et mettre en valeur les végétaux d'une manière originale : clôtures et pergolas, jardinières et tontines, paillages, tressages, plessages... En s'appuyant sur de nombreux exemples pratiques, Patrick'Genty et Alain Renouf proposent une approche sensible du jardin, à la fois simple et écologique, mise en lumière par les photographies d'Olivier Placet.
«Le voyage, comme la lecture, l'amour ou le malheur, nous offre d'assez belles confrontations avec nous-mêmes, et fournit de thèmes notre monologue intérieur.» Ce monologue, nourri du spectacle du monde, Marguerite Yourcenar l'amorce dès l'enfance, et le poursuivra toute sa vie en parcourant et reparcourant inlassablement l'Europe, puis l'Amérique et l'Asie. Cette Française, née à Bruxelles en 1903, se fera naturaliser américaine en 1947, suite à sa rencontre avec Grace Frick.
Yourcenar n'a jamais fréquenté l'école ; ce sont la lecture et les voyages qui l'ont formée. Qu'elle évoque la Grèce, l'Italie, l'Espagne ou le Japon, la Thaïlande, la Russie, le Canada, elle fait preuve d'une érudition étourdissante, relayée par une grande sensibilité aux hasards et à l'éphémère des rencontres, et surtout à la nature - et aux destructions que lui inflige l'homme. Si le voyage est à ses yeux le moyen de se libérer des préjugés, de l'étroitesse d'esprit aussi bien que des enthousiasmes naïfs, c'est aussi l'occasion de vérifier que l'humanité est partout la même, soumise aux mêmes épreuves et aux mêmes maux.
Le voyage, pour Yourcenar, se double d'une aventure intérieure, d'un itinéraire spirituel : il s'agit de «s'éprouver à la pierre de touche d'une terre et d'un ciel différents», de trouver sa juste place dans un temps si chichement mesuré et, puisque «l'irréversible commence à chaque coin de rue tourné», de se préparer au Voyage final.
Michèle Goslar a enrichi son parcours à travers l'oeuvre en y incluant plus d'une cinquantaine de pages inédites de Marguerite Yourcenar.
Le livre est illustré de photographies de Carlos Freire.
Présentation de 18 cabanes réalisées dans des jardins et sur des terrasses, en ville et à la campagne. L'auteur, jardinier-paysagiste, donne toutes les étapes de la création, ainsi que l'emplacement, l'intégration dans le jardin et le rôle des plantes.
Au Moyen Âge, le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle était l'un des plus importants. Aujourd'hui la basilique constitue toujours le centre névralgique d'une ville qui semble immuable : monastères, couvents, hospices, rues pavées, gargouilles de San Martino Pinario, cloîtres, autels au baroque flamboyant, retables polychromes... Impression de baigner aux sources du sacré. Mais Saint-Jacques-de-Compostelle, c'est aussi «Santiago», capitale de la Galice, région plus proche de la Bretagne que de l'Andalousie : des paysages verts, une âme mélancolique et non conformiste, des habitants à l'endurance fière, des toits de tuiles orange où nichent les hirondelles, des vérandas blanches et des camélias géants, des gargotes aux petits crus locaux... En compagnie de saint Augustin, Paul Claudel, Érasme, Federico García Lorca, Luis Buñuel, David Lodge, Manuel Rivas, Eduardo Manet, Camilo José Cela et bien d'autres, balade sur les chemins de Compostelle, où se mêlent depuis toujours le profane et le sacré.
Edith Wharton témoigne à l'égard des jardins italiens de ce même souci de la forme qui préside à son écriture romanesque. Avec la curiosité passionnée de l'amateur et la trempe d'un grand écrivain, elle réussit, à partir de quelques fragments — une loggia aux arcades aériennes, une terrasse, une allée d'acacias en berceau, un bois de cyprès, une cascade, une grotte — à recréer l'ordonnance souple des grands jardins de plaisance et de leur architecture ornementale. La romancière nous invite à suivre son périple italien : de la Lombardie jusqu'en Vénétie, en passant par Rome, Florence et Sienne, pour y découvrir la féerie que sont l'éclat bleuté d'un lac vénitien ou les marches de marbre d'une rotonde florentine... Ces splendeurs, pour la plupart dessinées par d'illustres architectes de la Renaissance, restent les témoins ultimes d'une période fastueuse.
Mais la part belle est faite aux chefs-d’oeuvre des artisanats locaux, au premier rang desquels la fabrication et le tissage de la soie, au Ferghana, dont sont issues les multicolores robes khan atlas. Autres joyaux de l’art d’Asie centrale, les bijoux ouzbeks, turkmènes et kazakhs, ou l’étonnant tchyï kirghize à motifs géométriques, assemblage de roseaux très fins et de laines colorées, destiné à l’isolation de la yourte. Une vue de Turkestan montre une yourte, merveille de l’art nomade, jouxtant le fameux mausolée de Hodja Ahmad Yasawi, resté inachevé après la mort de Tamerlan. Elle symbolise le destin de l’Asie centrale : le durable y est périssable et l’éphémère, éternel.
Alexandre Orloff, photographe américain, prix Kodak de la critique photographique pour son travail sur le patrimoine architectural du Maghreb, réalisé en collaboration avec l’Unesco (1984), a publié un livre de référence sur Saint-Pétersbourg (1995) et Kyôto aux éditions de l’Imprimerie nationale (2005).
René Cagnat, ancien attaché militaire en Asie centrale, vit à Bichkek, en Kirghizie. C’est un expert de cette zone charnière. Il est l’auteur de deux essais, Le Milieu des empires, avec Michel Jan (1991) et La Rumeur des steppes (1999), du roman Djildiz ou le chant des monts Célestes (2003) et de l’album En pays kirghize (2006).