Au centre de la scène, Moïse et Marie.
Vingt ans chacun et coeurs à l'unisson.
Un peu en retrait, les parents.
Côté cour, ceux de Moïse, les petits commerçants.
Côté jardin, parc même, ceux de Marie, les industriels.
A l'avant-scène un rond de lumière.
Moïse s'avance.
Présentation de l'éditeur
Orphelins à adopter
L'histoire paraît un peu curieuse. Au lendemain de la mort d'un médecin et de son épouse dans un accident de voiture, leurs amis sont convoqués chez un notaire pour y entendre lecture d'un testament. Ils apprennent que les disparus avaient songé à l'impensable, à savoir leur mort accidentelle et simultanée. Parents d'une fillette et d'un garçonnet, Marie et Jean, ils ont dressé la liste des amis à qui ceux-ci pourraient être confiés, «afin qu'ils les élèvent comme leurs propres enfants». Le récit met en scène trois de ces couples amis, désormais «candidats» à un rôle de tuteur auquel rien ne les avait préparés. Comment vont-ils réagir? Yun Sun Limet, sans jamais tomber dans la mièvrerie, décrit le bouleversement provoqué par ce coup du sort: il y a la détresse de ces orphelins, il y aussi les fêlures que va révéler chez les adultes une situation imprévue. Ce roman est tout simplement magnifique.
D'après le Nouvel Observateur
Agée de 35 ans, Yun Sun Limet est née à Séoul. Installée à Paris depuis une dizaine d'années, elle travaille aujourd'hui dans l'édition. Les candidats est son premier roman.
Un homme, le narrateur, fuit à toute allure vers le sud, vers Bari, cité déjà tournée vers l'Orient, mais qui ressemble d'une manière ou d'une autre à la ville d'où l'on vient et où l'on reconnaît, sous la figure de l'étranger, celle du familier qu'on a fui.
La langue de Maryline Desbiolles s'envole, échappant à toute mise en boîte, se dévore comme un polar en même temps qu'elle possède la temporalité propre au poème. Inclassable, superbe et prégnant.
Maryline Desbiolles, auteur d'une dizaine de romans, a reçu le Prix Fémina (Seuil, 1999) pour Anchise.
Un jour, alors que l'enfance sera déjà loin, nous deviendrons orphelins. Une fois nos disparus enterrés, nous devrons accomplir cette tâche impudique : vider la maison de nos parents. Pour chacun des objets et souvenirs de leurs vies, nous n'aurons que l'un de ces choix : garder, offrir, vendre ou jeter. Puis, dans le désordre des émotions, nous fermerons leur porte, qui est aussi un peu la nôtre.
De 'petits fragments de guerre' dans le quotidien : voilà le matériau rassemblé par Daniel Fano dans son dernier livre; des anecdotes et déclarations collationnées à partir de journaux et de magazines, choisies par lui pour représenter les symptômes de la folie du monde. L'année de la dernière chance apparaît comme un montage de journaux de voyages dans le temps et l'espace; ce livre est annoncé comme le premier volet d'une tétralogie.
D'après l'éditeur
De la bataille de Stalingrad à celle de Bagdad (...) [Daniel Fano] fait droit à toute la bouillie médiatique, à ce que Francis Ponge nommait déjà 'tout le flot de purin de la mélodie mondiale'. Il y ajoute ses aphorismes, réécrit plus anecdotes à sa façon, en invente d'autres de toutes pièces et n'oublie pas de secouer le tout - car ce n'est pas la moindre dimension de L'année de la dernière chance que le joyeux mélange, que le tourbillon où s'abolissent la chronologie et les systèmes de valeurs. Et peut-être a-t-il raison lorsqu'il écrit que 'brouiller les pistes, il n'y a que cela de vrai' : par une espèce de chox en retour, d'être ouvertement confrontés au babillage moderne, certains événements - de la guerre en Irak, du coup d'état militaire au Chili en 1973 - retrouvent une évidence tragique qu'avait diluée le sirupeux discours médiatique quotidien. Laurent Robert, Le Carnet et les Instants, mai 2004
Sam est le frère de Lise. Du moins c'est ce que tout le monde croit quand Lise se marie avec Henri. Mais c'est surtout Henri qui doit le croire, pour que Sam et Lise puissent réussir leur mauvais coup. Seulement Henri aussi a un frère, un vrai cette fois, et qui s'appelle Édouard. Or même vrai on peut être un faux frère.
Présentation de l'éditeur
Simon Nardis aime la musique, mais il a vendu son piano et repris son ancien métier.
Il n'est plus pianiste de jazz. Un soir, par hasard, il rate son train, retrouve la musique et rencontre la femme qu'il n'attendait plus. Mais Simon Nardis est déjà marié?
Ce pourrait être une histoire sombre, une histoire de pénombre, mais il y a la mer, il y a cet élan nonchalant du rythme. Il y a ce quelque chose au-delà des morales qui vient du plus profond des personnages.
Simon Nardis aime la musique, mais il a vendu son piano et repris son ancien métier.
Il n'est plus pianiste de jazz. Un soir, par hasard, il rate son train, retrouve la musique et rencontre la femme qu'il n'attendait plus. Mais Simon Nardis est déjà marié?
Ce pourrait être une histoire sombre, une histoire de pénombre, mais il y a la mer, il y a cet élan nonchalant du rythme. Il y a ce quelque chose au-delà des morales qui vient du plus profond des personnages.
Simon Nardis aime la musique, mais il a vendu son piano et repris son ancien métier.
Il n'est plus pianiste de jazz. Un soir, par hasard, il rate son train, retrouve la musique et rencontre la femme qu'il n'attendait plus. Mais Simon Nardis est déjà marié?
Ce pourrait être une histoire sombre, une histoire de pénombre, mais il y a la mer, il y a cet élan nonchalant du rythme. Il y a ce quelque chose au-delà des morales qui vient du plus profond des personnages.
Décidément, se félicite Philippe, les baisers sont comme les cornichons du bocal. Quand on parvient à obtenir le premier, le reste vient tout seul.
Présentation de l'éditeur