Simon Nardis aime la musique, mais il a vendu son piano et repris son ancien métier.
Il n'est plus pianiste de jazz. Un soir, par hasard, il rate son train, retrouve la musique et rencontre la femme qu'il n'attendait plus. Mais Simon Nardis est déjà marié?
Ce pourrait être une histoire sombre, une histoire de pénombre, mais il y a la mer, il y a cet élan nonchalant du rythme. Il y a ce quelque chose au-delà des morales qui vient du plus profond des personnages.
Nous étouffons sous une chape de banalités, qui, ravalées de génération en génération et habillées au goût du jour, martèlent au fil des siècles le glas du dépérissement et de la vanité des destinées humaines. R.V.
Les Banalités de base ont été écrites en 1962 et publiées, l'année suivante, dans l'Internationale situationniste.
Récit autobiographique d'un adolescent qui va mourir
Il a 16 ans, il est allongé sur le lit d'hôpital. La fenêtre ouverte laisse entrer le mois de mai. Il voit ce qu'il n'avait jamais vu. Il voit sa mort venir parmi les fleurs, les nuages, les soucis de l'été. Il parle.
Présentation de l'éditeur
« Et puis tout à coup, un homme entra. En une seconde, je compris tout :
que l'amour me ravage, que le moindre accroc emporte toute la pièce, que je ne puis attendre, que posséder est un supplice qui précède le suivant, celui de la dépossession, qu'il n'y a pas d'autre félicité. Je connus toutes les affres d'un amour puissant développé, quand cet amour n'avait pas encore une minute d'existence. Je n'eus donc jamais à vouloir cet homme. » N.M.
C'est ainsi qu'une jeune fille de quatorze ans tombe instantanément amoureuse d'un homme de trente-huit ans qui entre dans la boutique de ses parents.
D'événements banals, Natacha Michel fait un récit ardent, réfléchi et splendidement écrit.
A lire également Autobiographie(éd. Verdier).
Passions féminines
La narratrice (la Femme) est déchirée entre son amour pour deux femmes, dont l'une succombera au charme de l'autre. Ce triangle féminin mais pas classique rassemble des femmes cultivées, nourries de poésie, d'art et de musique. La Femme cite Heidegger, Celan, Rilke, Mann, Faulkner, etc. mais aussi Debord et Vaneigem, admire Fra Angelico,l'opéra, Martha Argerich et Samson François, Bach et Mahler, Visconti et Pasolini. Elle brûle d'amour à Venise, manifeste à Gênes pendant le Sommet, exulte en été, pleure en automne, fait l'amour pendant le Carnaval, sur le sable ou dans les champs... L'écriture comme miroir d'une vie, la vie comme miroir de l'écriture...
Docteur en philosophie, Véronique Bergen signe son premier roman chez Luce Wilquin. Elle a publié un essai sur Jean Genêt chez De Boeck et sa thèse sur Gilles Deleuze chez L'Harmattan. Elle est aussi poète.
Toute l'oeuvre de Marguerite Yourcenar est une mise en garde continue
contre les discours convenus, cartonnés, figés, qui tendent à fleurir toutes les fois qu'une circonstance invite à célébrer un rite - de convivialité, de respect ou de deuil... Qui nierait que l'exercice de l'hommage ne relève peu ou prou d'une rhétorique de convention ?
Pourtant, Yourcenar a elle-même beaucoup pratiqué l'hommage, anthume ou posthume, comme en témoignent de nombreux essais. Elle en accepte le principe, à condition qu'il consacre une rencontre authentique entre deux êtres.
Il ne semble donc pas inopportun d'avoir convié ici personnalités des arts et des lettres, romanciers, poètes, critiques, auteurs-réalisateurs de films, à dire sur quels sentiers de traverse ou à proximité de quels carrefours de vie et d'écriture, ils ont croisé celle qui se voulut, sans contradiction, être de solitude et être d'ouverture.
Anne-Yvonne Julien enseigne à l'Université de Paris X. Elle a consacré un ensemble de travaux à l'oeuvre de Marguerite Yourcenar, dont un commentaire sur L'Oeuvre au Noir (Gallimard, Foliothèque) et un essai, Marguerite Yourcenar ou la signature de l'arbre (PUF, Ecriture).
Née à Bruxelles d'une mère belge originaire du Namurois et ayant des parents fixés dans la capitale,
la première femme élue à l'Académie française a entretenu durant toute son existence des relations particulières avec les Belges et la Belgique.
Son oeuvre est truffée de références à son pays natal, comme le révèle l'index de toutes les occurences belges qui clôture cet ouvrage.
Michèle Goslar s'est penchée sur la nature des liens privilégiés - parfois ambigus aussi - que l'auteur des Mémoires d'Hadrien cultivait avec sa demi-patrie belge. Pour la première fois, cet ouvrage tente de cerner comment cette dimension particulière voisine chez Yourcenar avec sa citoyenneté universelle.
Michèle Goslar dirige le Centre International de Documentation Marguerite Yourcenar et est également l'auteur d'une biographie de l'écrivain Yourcenar - Qu'il eût été fade d'être heureux aux éditions Racine.
Au sommaire : Annie Le Brun, Alfred Stieglitz, Sexualité, amour, érotisme dans les sociétés modernes, Napoléon dans tous ses états...
Simon Nardis aime la musique, mais il a vendu son piano et repris son ancien métier.
Il n'est plus pianiste de jazz. Un soir, par hasard, il rate son train, retrouve la musique et rencontre la femme qu'il n'attendait plus. Mais Simon Nardis est déjà marié?
Ce pourrait être une histoire sombre, une histoire de pénombre, mais il y a la mer, il y a cet élan nonchalant du rythme. Il y a ce quelque chose au-delà des morales qui vient du plus profond des personnages.
Simon Nardis aime la musique, mais il a vendu son piano et repris son ancien métier.
Il n'est plus pianiste de jazz. Un soir, par hasard, il rate son train, retrouve la musique et rencontre la femme qu'il n'attendait plus. Mais Simon Nardis est déjà marié?
Ce pourrait être une histoire sombre, une histoire de pénombre, mais il y a la mer, il y a cet élan nonchalant du rythme. Il y a ce quelque chose au-delà des morales qui vient du plus profond des personnages.