Passions féminines
La narratrice (la Femme) est déchirée entre son amour pour deux femmes, dont l'une succombera au charme de l'autre. Ce triangle féminin mais pas classique rassemble des femmes cultivées, nourries de poésie, d'art et de musique. La Femme cite Heidegger, Celan, Rilke, Mann, Faulkner, etc. mais aussi Debord et Vaneigem, admire Fra Angelico,l'opéra, Martha Argerich et Samson François, Bach et Mahler, Visconti et Pasolini. Elle brûle d'amour à Venise, manifeste à Gênes pendant le Sommet, exulte en été, pleure en automne, fait l'amour pendant le Carnaval, sur le sable ou dans les champs... L'écriture comme miroir d'une vie, la vie comme miroir de l'écriture...
Docteur en philosophie, Véronique Bergen signe son premier roman chez Luce Wilquin. Elle a publié un essai sur Jean Genêt chez De Boeck et sa thèse sur Gilles Deleuze chez L'Harmattan. Elle est aussi poète.
Toute l'oeuvre de Marguerite Yourcenar est une mise en garde continue
contre les discours convenus, cartonnés, figés, qui tendent à fleurir toutes les fois qu'une circonstance invite à célébrer un rite - de convivialité, de respect ou de deuil... Qui nierait que l'exercice de l'hommage ne relève peu ou prou d'une rhétorique de convention ?
Pourtant, Yourcenar a elle-même beaucoup pratiqué l'hommage, anthume ou posthume, comme en témoignent de nombreux essais. Elle en accepte le principe, à condition qu'il consacre une rencontre authentique entre deux êtres.
Il ne semble donc pas inopportun d'avoir convié ici personnalités des arts et des lettres, romanciers, poètes, critiques, auteurs-réalisateurs de films, à dire sur quels sentiers de traverse ou à proximité de quels carrefours de vie et d'écriture, ils ont croisé celle qui se voulut, sans contradiction, être de solitude et être d'ouverture.
Anne-Yvonne Julien enseigne à l'Université de Paris X. Elle a consacré un ensemble de travaux à l'oeuvre de Marguerite Yourcenar, dont un commentaire sur L'Oeuvre au Noir (Gallimard, Foliothèque) et un essai, Marguerite Yourcenar ou la signature de l'arbre (PUF, Ecriture).
Née à Bruxelles d'une mère belge originaire du Namurois et ayant des parents fixés dans la capitale,
la première femme élue à l'Académie française a entretenu durant toute son existence des relations particulières avec les Belges et la Belgique.
Son oeuvre est truffée de références à son pays natal, comme le révèle l'index de toutes les occurences belges qui clôture cet ouvrage.
Michèle Goslar s'est penchée sur la nature des liens privilégiés - parfois ambigus aussi - que l'auteur des Mémoires d'Hadrien cultivait avec sa demi-patrie belge. Pour la première fois, cet ouvrage tente de cerner comment cette dimension particulière voisine chez Yourcenar avec sa citoyenneté universelle.
Michèle Goslar dirige le Centre International de Documentation Marguerite Yourcenar et est également l'auteur d'une biographie de l'écrivain Yourcenar - Qu'il eût été fade d'être heureux aux éditions Racine.
Au sommaire : Annie Le Brun, Alfred Stieglitz, Sexualité, amour, érotisme dans les sociétés modernes, Napoléon dans tous ses états...
Simon Nardis aime la musique, mais il a vendu son piano et repris son ancien métier.
Il n'est plus pianiste de jazz. Un soir, par hasard, il rate son train, retrouve la musique et rencontre la femme qu'il n'attendait plus. Mais Simon Nardis est déjà marié?
Ce pourrait être une histoire sombre, une histoire de pénombre, mais il y a la mer, il y a cet élan nonchalant du rythme. Il y a ce quelque chose au-delà des morales qui vient du plus profond des personnages.
Simon Nardis aime la musique, mais il a vendu son piano et repris son ancien métier.
Il n'est plus pianiste de jazz. Un soir, par hasard, il rate son train, retrouve la musique et rencontre la femme qu'il n'attendait plus. Mais Simon Nardis est déjà marié?
Ce pourrait être une histoire sombre, une histoire de pénombre, mais il y a la mer, il y a cet élan nonchalant du rythme. Il y a ce quelque chose au-delà des morales qui vient du plus profond des personnages.
Simon Nardis aime la musique, mais il a vendu son piano et repris son ancien métier.
Il n'est plus pianiste de jazz. Un soir, par hasard, il rate son train, retrouve la musique et rencontre la femme qu'il n'attendait plus. Mais Simon Nardis est déjà marié?
Ce pourrait être une histoire sombre, une histoire de pénombre, mais il y a la mer, il y a cet élan nonchalant du rythme. Il y a ce quelque chose au-delà des morales qui vient du plus profond des personnages.
Edition critique établie par Dominique Bertelli et Mireille Ribière
Les entretiens et les conférences de Georges Perex apportent un précieux éclairage sur son oeuvre comme sur son époque.
Auteur de romans qui s'imposent immédiatement comme des repères majeurs de la littérature de la fin du XXe siècle - Les Choses en 1965, La Vie mode d'emploi en 1978 -, Perec s'essaie, dans le même temps, à tout un éventail de discours et de pratiques esthétiques. En rendent compte les entretiens et les conférences donnés en France ou à l'étranger, dont certain étaient restés inédits ou n'avaient pas été répertoriés à ce jour.
Edition critique établie par Dominique Bertelli et Mireille Ribière
Second volume des Entretiens... comportant nombre d'inédits, des documents capitaux datant des années 1979-1981, période d'échanges féconds avec la presse et les médias : on découvrira ici maints débats sur l'actualité d'alors, ainsi qu'un regard critique et rétrospectif qu'opère Perec sur sa propre écriture, sur ses livres majeurs et sur son engagement oulipien.
Volume d'hommage à un grand écrivain belge
Romancier, nouvelliste, essayiste et dramaturge, Paul Willems (1912-1997) est l'une des figures majeures de la littérature belge de langue française. Des inédits de l'écrivain - correspondances et carnets - ouvrent ce volume qui joint à des témoignages sur l'homme, l'écrivain ou le dramaturge un ensemble d'études originales dues à quelques-uns des meilleurs connaisseurs de l'oeuvre. Celle-ci est abordée sous un angle tour à tour comparatiste, thématique ou formel : affinités avec le théâtre italien du grotesque, vérité des mannequins et autres faux-semblants, traitement singulier de la voix dans le dernier théâtre de l'auteur, infiltration du dramatique par le narratif et composition poétique des récits, nostalgies fusionnelles et aquatiques traduites dans une prose fluide qui suggère, par bribes et reflets, la promesse d'un paradis entrevu dans l'instant. Contient des photographies inédites des pièces montées au Théâtre de Verdure à Missembourg (La Belle au Bois dormant, La Légende du Pêcheur, Le Père Misère, Peau d'Ours).
Ce volume d'hommage édité chez Peter Lang dans la collection Belgian Francophone Library comprend les textes suivants de Paul Willems : lettres et carnets 1961-1969; Les Cerises, Les sphères d'eau ainsi qu'une note sur La Vita breve.