Entre mer et soleil, images immaculées pour touristes et venelles crasseuses pour indigènes, entre raison et folie, Maya, dix-neuf ans, poursuit l'amour. Elle vit à Blue Bay, village pauvre bordé d'un côté par l'océan et de l'autre par un hôtel de grand luxe. Quand son amour lui échappera, elle ira au bout de son coeur, de son corps et de son pays.
Présentation de l'éditeur
« Un train pour Rostock était à quai. La machine, de fabrication soviétique, vrombissait sourdement.
L'on siffla le départ. Le moteur à mazout se mit à gronder à toute force et entraîna le convoi vers l'ancienne Allemagne de l'Est. »
Le passager, fasciné par ce qui se passe à nos portes et dont personne ne semble se soucier, entreprend de voir par lui-même les choses depuis l'intérieur des terres de la défunte République démocratique allemande aux prises avec la nouvelle « unification sacrée » et nous en rend compte pas à pas.
Le poète William Cliff, grand arpenteur du monde, nous donne ici son deuxième roman.
« Un enfant, une mort. Une série de désastres. L'enfant porte les noms du mort.
Il s'en rend compte comme il entre à l'internat, comme il change de langue.
Une ligne blanche régulièrement repeinte traverse la cour de l'école. D'un côté les filles, de l'autre les garçons.
Son père, camionneur, vient le chercher les jours de sortie. Le camion est sa maison.
S'il n'y avait pas eu la guerre , son père serait instituteur. »
Après La Russe et Anna Streuvels, Eddy Devolder signe ici le troisième volet d'une quête identitaire tenace et subtile, entre « le« mentir-vrai » avec lequel il faut composer » et « le « vrai-faux » qui est précisément ce qui est vraiment vrai ». Un bijou.
« Méfiez-vous de Dhôtel, aimait à dire Henri Thomas, méfiez-vous de sa redoutable simplicité. »
Est-ce à force de se méfier qu'on l'a oublié ?
Jean-Pierre Sicre, directeur des éditions Phébus, en tout cas s'en souvient et nous promet la réédition, dans sa très élégante collection de poche, des grands livres de l'auteur du très beau Pays natal.
De quoi réjouir les inconditionnels et inviter tous ceux qui ne s'y seraient pas encore aventuré à « entrer en Dhôtel »...
Sur l'avenir, tout le monde se trompe. L'homme ne peut être sûr que du moment présent. Mais est-ce bien vrai ?
Peut-il vraiment le connaître, le présent ? Est-il capable de la juger ? Bien sûr que non. Car comment celui qui ne connaît pas l'avenir pourrait-il comprendre le sens du présent ? Si nous ne savons pas vers quel avenir le présent nous mène, comment pourrions-nous dire que ce présent est bon ou mauvais, qu'il mérite notre adhésion, notre méfiance ou notre haine ?
Publié en 2000 dans de nombreuses traductions, le dernier roman de l'auteur de La plaisanterie et de L'insoutenable légèreté de l'être paraît enfin en français.
De Belgrade à Zagreb, de Tirana à Paris,
Hugo Bedecarax, jeune enquêteur français détaché auprès du Tribunal pénal international de La Haye en juillet 1995, découvre qu'une nouvelle guerre vient de commencer et se retrouve propulsé dans une gigantesque chasse à l'homme où s'entrecroisent groupes de vengeance et criminels de guerre yougoslaves.
Philippe Lobjois est grand reporter d'images, spécialisé dans les conflits. Les tambours de Srebrenica est son deuxième roman.
Simon Nardis aime la musique, mais il a vendu son piano et repris son ancien métier.
Il n'est plus pianiste de jazz. Un soir, par hasard, il rate son train, retrouve la musique et rencontre la femme qu'il n'attendait plus. Mais Simon Nardis est déjà marié?
Ce pourrait être une histoire sombre, une histoire de pénombre, mais il y a la mer, il y a cet élan nonchalant du rythme. Il y a ce quelque chose au-delà des morales qui vient du plus profond des personnages.
Simon Nardis aime la musique, mais il a vendu son piano et repris son ancien métier.
Il n'est plus pianiste de jazz. Un soir, par hasard, il rate son train, retrouve la musique et rencontre la femme qu'il n'attendait plus. Mais Simon Nardis est déjà marié?
Ce pourrait être une histoire sombre, une histoire de pénombre, mais il y a la mer, il y a cet élan nonchalant du rythme. Il y a ce quelque chose au-delà des morales qui vient du plus profond des personnages.