« Méfiez-vous de Dhôtel, aimait à dire Henri Thomas, méfiez-vous de sa redoutable simplicité. »
Est-ce à force de se méfier qu'on l'a oublié ?
Jean-Pierre Sicre, directeur des éditions Phébus, en tout cas s'en souvient et nous promet la réédition, dans sa très élégante collection de poche, des grands livres de l'auteur du très beau Pays natal.
De quoi réjouir les inconditionnels et inviter tous ceux qui ne s'y seraient pas encore aventuré à « entrer en Dhôtel »...
Sur l'avenir, tout le monde se trompe. L'homme ne peut être sûr que du moment présent. Mais est-ce bien vrai ?
Peut-il vraiment le connaître, le présent ? Est-il capable de la juger ? Bien sûr que non. Car comment celui qui ne connaît pas l'avenir pourrait-il comprendre le sens du présent ? Si nous ne savons pas vers quel avenir le présent nous mène, comment pourrions-nous dire que ce présent est bon ou mauvais, qu'il mérite notre adhésion, notre méfiance ou notre haine ?
Publié en 2000 dans de nombreuses traductions, le dernier roman de l'auteur de La plaisanterie et de L'insoutenable légèreté de l'être paraît enfin en français.
De Belgrade à Zagreb, de Tirana à Paris,
Hugo Bedecarax, jeune enquêteur français détaché auprès du Tribunal pénal international de La Haye en juillet 1995, découvre qu'une nouvelle guerre vient de commencer et se retrouve propulsé dans une gigantesque chasse à l'homme où s'entrecroisent groupes de vengeance et criminels de guerre yougoslaves.
Philippe Lobjois est grand reporter d'images, spécialisé dans les conflits. Les tambours de Srebrenica est son deuxième roman.
Simon Nardis aime la musique, mais il a vendu son piano et repris son ancien métier.
Il n'est plus pianiste de jazz. Un soir, par hasard, il rate son train, retrouve la musique et rencontre la femme qu'il n'attendait plus. Mais Simon Nardis est déjà marié?
Ce pourrait être une histoire sombre, une histoire de pénombre, mais il y a la mer, il y a cet élan nonchalant du rythme. Il y a ce quelque chose au-delà des morales qui vient du plus profond des personnages.
Simon Nardis aime la musique, mais il a vendu son piano et repris son ancien métier.
Il n'est plus pianiste de jazz. Un soir, par hasard, il rate son train, retrouve la musique et rencontre la femme qu'il n'attendait plus. Mais Simon Nardis est déjà marié?
Ce pourrait être une histoire sombre, une histoire de pénombre, mais il y a la mer, il y a cet élan nonchalant du rythme. Il y a ce quelque chose au-delà des morales qui vient du plus profond des personnages.
Simon Nardis aime la musique, mais il a vendu son piano et repris son ancien métier.
Il n'est plus pianiste de jazz. Un soir, par hasard, il rate son train, retrouve la musique et rencontre la femme qu'il n'attendait plus. Mais Simon Nardis est déjà marié?
Ce pourrait être une histoire sombre, une histoire de pénombre, mais il y a la mer, il y a cet élan nonchalant du rythme. Il y a ce quelque chose au-delà des morales qui vient du plus profond des personnages.
Nous étouffons sous une chape de banalités, qui, ravalées de génération en génération et habillées au goût du jour, martèlent au fil des siècles le glas du dépérissement et de la vanité des destinées humaines. R.V.
Les Banalités de base ont été écrites en 1962 et publiées, l'année suivante, dans l'Internationale situationniste.
Récit autobiographique d'un adolescent qui va mourir
Il a 16 ans, il est allongé sur le lit d'hôpital. La fenêtre ouverte laisse entrer le mois de mai. Il voit ce qu'il n'avait jamais vu. Il voit sa mort venir parmi les fleurs, les nuages, les soucis de l'été. Il parle.
Présentation de l'éditeur
« Et puis tout à coup, un homme entra. En une seconde, je compris tout :
que l'amour me ravage, que le moindre accroc emporte toute la pièce, que je ne puis attendre, que posséder est un supplice qui précède le suivant, celui de la dépossession, qu'il n'y a pas d'autre félicité. Je connus toutes les affres d'un amour puissant développé, quand cet amour n'avait pas encore une minute d'existence. Je n'eus donc jamais à vouloir cet homme. » N.M.
C'est ainsi qu'une jeune fille de quatorze ans tombe instantanément amoureuse d'un homme de trente-huit ans qui entre dans la boutique de ses parents.
D'événements banals, Natacha Michel fait un récit ardent, réfléchi et splendidement écrit.
A lire également Autobiographie(éd. Verdier).