« Depuis la disparition de Calixte, le 12 avril 2019, plus aucun enfant n'a vu le jour au Royaume de Belgique. »
Tout semble indiquer que cette jeune fille, survivante du génocide rwandais de 1994, détient la clé du mystère. Mais qui était-elle ? D'où tirait-elle cette volonté extraordinaire de vivre malgré tout ? Quel était ce message qu'elle rechignait tant à dévoiler ?
Son ange gardien descend sur terre pour enquêter. Il découvrira la vraie Calixte et lèvera le voile sur les événements qui ont secoué la Belgique.
Jeune auteur dramatique, Serge Federico publie ici un second roman très original, plein d'humour aussi et de tendresse surtout.
« Absolument charnelle, entièrement psychique, telle est la voix, toujours à la limite du corps et de l'esprit,
de l'intime et du social, du soi et du monde.
À travers les portraits de personnages d'opéra qui me hantent, j'ai voulu m'approcher des mystérieux enchantements de la voix humaine, de sa puissance primordiale, des sentiments d'amour qu'elle porte jusqu'à l'incandescence.
Me voici à présent déroulant sans pudeur le catalogue de mes voluptés lyriques, prenant les lecteurs à témoin.
L'histoire qui commence est notre histoire, notre opéra intérieur. » L.F.
Après L'Homme Freud et Casanova ou l'exercice du bonheur, Lydia Flem nous enchante à nouveau de ses passions.
Laudes-Marie Neigedaoût est abandonnée à sa naissance à la porte d'un couvent (d'où son nom !).
Elle se forgera une vie en participant fortuitement et intentionnellement à celle des autres et aux drames dont elle est le témoin.
Laudes-Marie parcourt la France, enfant, des Pyrénées où elle vit chez la veuve d'un fusillé, parmi d'autres enfants qui attendent leurs parents arrachés par la guerre, à un manoir très peu enchanté où pèsent de lourds et horribles secrets. Devenue adulte, elle sera servante dans divers hôtels, dans un bordel champêtre, dans un bistrot de gare, ensuite, à Paris où elle est chanteuse de rue.
Elle ne cessera de creuser et de fortifier sa solitude qui la ramènera plus paisiblement au village des Pyrénées.
Sylvie Germain nous éblouit par la beauté de ses images, la fulgurance de ses visions et la violence de certaines scènes.
L'auteur que nous aimons depuis Le livre des nuits et Jours de colère pour la magie de son écriture et sa force d'évocation, touche le plus profond de l'homme et de la nature ? par compassion et émerveillement sans doute ?
Marie Gevers nous invite à franchir l'équateur, à remonter de parallèle en parallèle au pays des « vertes collines ».
Nous longeons cette crête qui sépare le bassin du Congo et celui du Nil , nous traversons des forêts de bambous, nous descendons des fleuves encombrés de jacinthes? en chemin, nous apprenons les secrets de la cuisine indigène, écoutons de vieilles légendes, des poèmes, des anecdotes?
C'est en poète et à c?ur ouvert que l'auteur de Madame Orpha ou de La Comtesse des digues voyage dans ces hauts lieux de l'Afrique ; c'est en écrivain sûr de ses moyens qu'elle décrit ce qu'elle voit. Pas d'exotisme forcé, pas d'ethnologie savante, mais tous les prestiges de l'invitation au voyage réalisés avec un bonheur incomparable.
En cette belle journée de printemps, dans la campagne yproise, deux bus roulent vers le domaine de Bellewaerde.
L'un transporte une joyeuse bande d'employés bruxellois ? qu'accompagnent Serge, petit garçon de huit ans, sensible et observateur, et sa pétulante tante Bérénice - ; l'autre emmène un contingent de soldats canadiens ? parmi eux, Pierre, qui rentre au pays après une longue absence.
Là où la fête attend les uns, l'horreur guette les autres : aujourd'hui transformé en parc d'attractions, le domaine de Bellewaerde fut en 1915 l'enjeu de combats parmi les plus meurtriers de la Grande Guerre.
De cet enfer, peu de traces ont subsisté. Et pourtant? Au mépris du temps, à travers les regards croisés de l'homme blessé et de l'enfant curieux va se tisser un subtil réseau de correspondances et d'interrogations mêlant échappées poétiques et réalisme impitoyable.
Dans ce quatrième roman, Xavier Hanotte explore avec virtuosité ses thèmes de prédilection : la douleur du désamour, les blessures et l'impossible oubli, l'éternel retour du passé, mais aussi la force de l'amitié et la fidélité aux serments engagés.