Du côté de chez Swann,

Du côté de chez Swann,
Proust Marcel
Ed. Gallimard

EPUISE !

Il s’agit des premières épreuves de Du côté de chez Swann (1913), qui présentent un intérêt capital car les additions manuscrites, que nous donnons en fac-similé et en transcription, doublent le volume du texte initial, ce qui permet d’assister au travail de la création. Le volume reproduit les «paperoles» collées à la main, elles-mêmes couvertes de modifications manuscrites, on a ainsi des dépliants qui peuvent atteindre une vingtaine de centimètres. Le lecteur se trouvera face à un objet tout à fait inédit, à la fois imprimé et manuscrit, avec des dimensions insolites. C’est la première fois que ces épreuves sont publiées, à l’identique (avec toutes les additions manuscrites) et qu’une transcription en est donnée.
Tiré à 1 200 exemplaires, tous numérotés, le volume ne sera pas réimprimé. Publié en partenariat avec la Fondation Martin Bodmer, il s’adresse aux admirateurs de Proust, qui sont légion dans le monde entier, mais aussi aux lecteurs curieux de découvrir la création en devenir, aux collectionneurs, de même qu’aux érudits spécialistes de l’étude des manuscrits et aux institutions.

Au secours, Noël revient !

Au secours, Noël revient !
Bouffard Vincent
Ed. Le Publieur

Si, quand apparaissent les premières illuminations
municipales, vous commencez déjà à broyer du noir,

Si Noël n'a pour vous de religieux
que le long chemin de croix parsemé de stations multiples et
douloureuses qu'il représente,

Si vous ignoriez que la naissance du Parti communiste français
et le baptême du roi Clovis ont eu lieu un 25 décembre,
et que ce n'est pas tout à fait un hasard,

Alors, voici sans doute l'ouvrage qu'il vous faut
pour traverser la période sans trop de dommages.
Parce que, comme l'auteur on peut être un peu allergique
et, dans le fond, assez attaché aux fêtes de Noël.

Décembre

Décembre
Frédérique Massinon & Fabrice Gardin
Ed. Samsa

« C'est sa façon de bouger qui, en premier, l'avait touchée. Une
longue silhouette élégante aux gestes délicats empreints d'une maladresse bouleversante. Elle s'était dit, c'est fou, il ne marche pas, il danse. Elle l'avait ensuite étudié en détails, décortiqué. Centimètre par centimètre. Elle en avait eu le souffle coupé. Il se dégageait de cet étrange individu une aura saisissante qui l'avait attirée comme un aimant. »

Claire est désemparée. Dépassée. Par la vie, ses passions, ses amours, ses envies ... Elle jette une bouteille à la mer.
Hugo passait par là. Il a un secret. Le genre de truc qui permet de
tenir une vie debout ! Il le partage avec Claire. Pour la sauver. Pour
aller plus loin.
Entre eux, une multitude de faits et de gens, et pas forcément des
choses qui rapprochent. ..
Ensemble, ils se retrouvent à la mer du Nord les pieds dans la neige
d'un mois de décembre finissant. Ça réchauffe ce genre d'aventure!

( ... ) dans une écriture pure, mêlée d'humour et d'intelligence ( ... ) un joyau de justesse et de brillant questionnement sur les reves, la vie et la lumière intérieure ... La lucarne.net

Un texte clair, incisif ( ... ), au langage de notre quotidien, allant à
l'essentiel. Une histoire qui fait sourire, une histoire qui émeut, une
histoire que l'on aurait peut-être l'envie de vivre! Roger Simons

Le couple même semble flotter dans une bulle de rêve, au milieu d'un
monde réaliste et réprobateur. Catherine Makereel, Le Soir

La claire fontaine

La claire fontaine
Bosc David
Ed. Verdier

L'homme qui venait de franchir la frontière, ce 23 juillet 1873, était un homme mort et la police n'en savait rien. Mort aux menaces, aux chantages, aux manigances. Un homme mort qui allait faire l'amour avant huit jours.

En exil en Suisse, Gustave Courbet s'est adonné aux plus grands plaisirs de sa vie : il a peint, il a fait la noce, il s'est baigné dans les rivières et dans les lacs.

On s'émerveille de la liberté de ce corps dont le sillage dénoue les ruelles du bourg, de ce gros ventre qui ouvre lentement les eaux, les vallons, les bois.

Quand il peignait, Courbet plongeait son visage dans la nature, les yeux, les lèvres, le nez, les deux mains, au risque de s'égarer, au risque surtout d'être ébloui, soulevé, délivré de lui-même.

De quel secret rayonnent les années à La Tour-de-Peilz, sur le bord du Léman, ces quatre années que les spécialistes expédient d'ordinaire en deux phrases sévères : Courbet ne peint plus rien de bon et se tue à force de boire ? Ce secret, éprouvé au feu de la Commune de Paris, c'est la joie contagieuse de l'homme qui se gouverne lui-même.

En numérique chez Tropismes : La claire fontaine

La petite copiste de Diderot

La petite copiste de Diderot
Digne Danielle
Ed. Le Passage

Au début de la seconde moitié du XVIIIe siècle, la bataille de l'Encyclopédie fait rage : cette magnifique entreprise placée sous le signe des Lumières et de la liberté de pensée voit se dresser contre elle la censure du pouvoir et la colère des dévots.

C'est dans ce contexte tourmenté que Félicité, une jeune paysanne née sur le plateau de Langres, est envoyée à Paris pour devenir la copiste de Denis Diderot. Elle a appris à lire et à écrire, fait exceptionnel à l'époque pour une enfant de sa condition, et assistera le philosophe dans ses diverses tâches littéraires et sa correspondance.

Malgré leur différence d'âge et d'érudition, une forte complicité se noue rapidement entre eux. Fascinée par le génie du grand homme, son inépuisable générosité et son goût des plaisirs, la jeune fille se passionne pour les combats de l'Encyclopédie tandis que Diderot ne reste pas longtemps insensible à la fraîcheur et au regard candide que cette petite paysanne porte sur une société parisienne alors en pleine effervescence.

Dans les salons littéraires, elle va croiser nombre de figures de la «société des gens de lettres» : le baron d'Holbach, madame d'Épinay ou encore d'Alembert. On y parle de Montesquieu, de Rousseau, de Voltaire...

Mais dans un siècle où souffle le vent des idées, les amitiés sont fragiles, et alors que Félicité progresse à grandes enjambées sur la route du savoir, l'irruption de l'abbé Ferdinando Galiani, un libertin napolitain, risque fort de troubler l'intimité de la petite copiste et de son maître.

En numérique chez Tropismes : La petite copiste de Diderot

La récréation

La récréation
Mitterrand Frédéric
Ed. Robert Laffont

«Je suis devenu ministre par surprise. C'est sans doute vrai puisque je l'ai entendu dire un peu partout. Enfin, j'ai essayé de faire de mon mieux et j'ai quand même tenu trois ans.

Avec le recul, ce qui m'a plu aussi dans cette aventure c'est d'avoir osé sauter dans la cage aux lions de la politique et d'observer leur férocité, leurs grognements et leurs faiblesses. Ils sont beaux à observer, imprévisibles, tour à tour caressants et cruels. Ce fut à la fois dangereux, excitant et amusant car je n'étais pas dompteur de profession mais tout de même bien décidé à ne pas me faire manger.

J'ai reçu pas mal de coups de griffes mais j'en suis sorti sain et sauf.

J'ai retrouvé ma vie d'avant sans regrets ni amertume pendant qu'ils continuent à s'entredévorer, mais j'ai emporté une clef de la cage. Et comme j'aime bien partager, je la tiens à la disposition de ceux qui voudraient s'en servir pour tenter leur chance. À condition d'apprécier ce type de sport et d'apprendre à courir plus vite que les grands fauves, ça vaut vraiment le coup d'essayer.

L'existence n'offre pas beaucoup de récréations de ce genre...»

F. M.

Noces de charbon

Noces de charbon
Chauveau Sophie
Ed. Gallimard

« Les mensonges de mes parents ont fortifié mon désir de mettre au jour l'histoire de ma famille, tissée de secrets, de mésalliances, d'adultères, histoire qui découle de la grande saga du charbon. »

Noces de Charbon dévoile l'union de deux mondes qui s'entrechoquent et se haïssent. Dandy, cocotte, grand patron et mineur de fond, orpheline, riche héritière, quelques salauds, une ingénue, une intrigante... autant de personnages romanesques dont la disparition accompagnera celle de l'« or noir ». En remontant le filon de ses origines, Sophie Chauveau a reconstitué la traversée d'un siècle, depuis le nord de la France à la fin du XIXe siècle jusqu'à Paris en 1968.

En numérique chez Tropismes : Noces de charbon

Urbs

Urbs
Meltz Raphaël
Ed. Attila



Changer le monde.

Treize personnages, dont l’auteur, forment une conspiration pour réfléchir aux moyens de faire dérailler notre société éteinte. En treize chapitres, treize solutions vont être étudiées.

Hommage au tryptique de Balzac qui forme L’Histoire des Treize, Urbs débat de la modernité et de la ville, d’amitié, de disparition et de l’idée de vérité en littérature. L’auteur le définit comme un roman picaresque. Et de fait : attrait pour la sédition, subjectivité assumée, avidité pour le réel et sens prononcé de l’absurdité du monde donnent à ce texte tout son panache.

Nos mères

Nos mères
Wauters Antoine
Ed. Verdier

PRIX PREMIERE 2014

Dans un pays du Proche-Orient, un enfant et sa mère occupent une maison jaune juchée sur une colline. La guerre a emporté le père. Mère et fils voudraient se blottir l'un contre l'autre, s'aimer et se le dire, mais tandis que l'une arpente la terrasse en ressassant ses souvenirs, l'autre, dans le grenier où elle a cru opportun de le cacher, se plonge dans des rêveries, des jeux et des divagations que lui permet seule la complicité amicale des mots. Soudain la guerre reprend. Commence alors pour Jean une nouvelle vie, dans un pays d'Europe où une autre mère l'attend, Sophie, convaincue de trouver en lui l'être de lumière qu'elle pourra choyer et qui l'aidera, pense-t-elle, à vaincre en retour ses propres fantômes.

Ce texte, cruel et tendre à la fois, est avant tout le formidable cri d'un enfant qui, à l'étouffement et au renoncement qui le menacent, oppose une affirmation farouche et secrète de la vie. C'est ce dur apprentissage, fait d'intuition et de solitude, qui lui ouvrira plus tard des perspectives insoupçonnées.

Réparer les vivants

Réparer les vivants
de Kerangal Maylis
Ed. Verticales

« Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps. »

Réparer les vivants est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.

En numérique chez Tropismes : Réparer les vivants

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