Les auteurs retracent quarante ans d'histoire et d'expérience au sein de la compagnie du Théâtre du mouvement à travers des témoignages, des retranscriptions de conférences, d'entretiens et d'articles de recherche. Ils abordent la notion de théâtralité du mouvement, la pratique corporelle de l'acteur ou encore le regard des metteurs en scène.
Bien plus que de simples numéros de clowns, ces quelque cent cinquante « entrées clownesques », présentées par ordre alphabétique, constituent le fonds historique du genre. Fixées pour la première fois par écrit en 1962 par Tristan Rémy, ces scènes typiques font partie d'un répertoire collectif que tous les comiques (bouffons, grotesques, clowns, mimes, pitres, burlesques...) ont enrichi depuis des décennies. Un ouvrage de référence à l'usage des amateurs ou professionnels, et pour tous ceux qui s'intéressent à la figure du clown.
Le Sas. Depuis seize ans, elle est enterrée vive dans ce monde de l'enfermement. Cette nuit est sa dernière dans la cellule des partantes. Hargne, angoisse, hystérie, attendrissement, gamberge, et surtout la peur, avant le face-à-face avec la « liberté ».
Ce Bled c'est le Maroc, oui, mais c'est surtout l'enfance perdue, le retour impossible, la couleur de l'exil définitif dans l'âge adulte : les poisons de l'enfance ne tuent pas mais nous rendent incurables.
« Les philosophes doivent être clairs et non pas profonds. Certains d'entre eux sont profonds par vocation, ils aiment cela, ils aiment avoir un jargon ténébreux. Cela, c'est la philosophie romantique. Ce n'est pas ma philosophie ». Alain Badiou repense le lien qui unit théâtre, politique et philosophie. Sa République de Platon offre au spectateur d'observer l'oeuvre originale au travers du prisme contemporain, alimenté par les évolutions et révolutions politiques survenues au cours de l'histoire, plaçant ainsi la république au coeur du Festival d'Avignon. (présentation de l'éditeur)
Entre le début des années cinquante et la fin des années quatre-vingt, en quelque quarante ans d’écriture dramatique, Samuel Beckett produit une œuvre majeure, qui exerce jusqu’à aujourd’hui une influence profonde sur la création théâtrale. Cet ouvrage permet de découvrir les principaux aspects du théâtre beckettien, en même temps qu’il en offre une nouvelle approche. Selon Catherine Naugrette, il n’y a pas en effet un seul mais plusieurs théâtres de Beckett, non pas un geste d’écriture mais une succession de langages dramatiques dont le principe est l’expérimentation systématique des moyens et des différents procédés du medium théâtral. Les textes que l’on rassemble habituellement sous le terme générique de « théâtre beckettien » correspondent en réalité à des écrits très différents.
Avec la fondation de La NRF en 1909 et du Théâtre du Vieux-Colombier en 1913, André Gide, Jacques Copeau et Jean Schlumberger, oeuvrant ensemble au renouveau de la littérature et du théâtre, n'ont cessé d'appliquer l'art de la mise en scène dans leur vie comme dans leur oeuvre. « Le théâtre ne m'intéresse pas assez pour que je me donne vraiment de la peine », écrit pourtant Gide qui, bien que grand connaisseur du théâtre classique et admirateur de l'oeuvre puissante de Claudel, demeure réticent à l'expérience de la représentation scénique. Le théâtre reste toutefois pour lui l'un des lieux où peut s'exposer le drame intime, s'adonnant ainsi à l'écriture dramatique avec Le Roi Candaule, Saül et un inachevé Curieux malavisé d'après Cervantès, et conversant avec son ami Jacques Copeau sur les questions de mise en scène et de jeu. Le Théâtre du Vieux-Colombier lui offre également, dans la lignée de La NRF, un lieu de rencontre avec le public. Conférences, lectures et matinées théâtrales voisinent au programme de la salle avec le répertoire classique et contemporain. De là vient le célèbre essai en miroir de Gide sur Dostoïevski, issu de six causeries prononcées au Vieux-Colombier. Quant à Jacques Copeau et à sa troupe, ils bénéficieront de l'attention et de l'appui durables de Jean Schlumberger, dont l'écriture romanesque fut gagnée, de son propre aveu, par la théâtralisation.
Discipline jeune, née du « moment théorique » des années 1970, la génétique constitue l'une des principales innovations des trente dernières années dans les méthodes d'approche de la littérature et de la création. Après avoir défini sa démarche et ses outils d'analyse dans le champ des études littéraires, la critique génétique élargit son horizon à de nouveaux domaines, textuels ou non, relevant notamment de l'histoire de l'art et de l'histoire des sciences.
Le metteur en scène présente les grandes étapes de l'histoire du théâtre dans leurs aspects esthétiques, scénographiques et littéraires : Antiquité orientale et gréco-romaine, théâtres d'Asie et genèse du théâtre européen du Moyen Age à l'époque moderne. (présentation de l'éditeur)
Toutes les enquêtes d'opinion le prouvent : l'art dramatique arrive aujourd'hui en tête des sujets qui inquiètent les Français, juste après les risques alimentaires et les accidents nucléaires. Face à cette inquiétude, des professionnels reconnus répondent aux questions que tous se posent : Comment dépasser l'angoisse de la réservation ? Va-t-on devenir socialiste ? Faut-il avoir du talent pour être spectateur ? A-t-on le droit de s'endormir ? Est-ce qu'on peut retirer ses chaussures ? Quand deux comédiens s'embrassent, est-ce qu'ils mettent la langue ? , etc.
Sulki et Sulku, deux amis de longue date, parlent pour ne rien dire : leurs discussions sonnent creux, tournent autour d'eux, de leurs opinions, de leurs égos. Ridicules, elles trahissent l'inconsistance de la pensée contemporaine. (présentation de l'éditeur)