Quand une jardinière passionée rencontre un grand cuisinier, qu'est-ce qu'ils se racontent? Des histoires d'asperge, de bettrave, de chervis, de radis, de tomate ou de topinambour... Mais que savon-nous de l'histoire de nos légumes, de leurs origines, de leurs terroirs? Avant de parvenir dans nos jardins et d'enchanter nos assiettes, ils ont été les acteurs d'une histoire botanique et gourmande passionannte, d'une saga riche d'anecdotes et de péripéties où les hommes, avant d'en être les jardiniers, en furent d'abord les découvreurs!
Cet ouvrage vous invite à porter un regard neuf sur ces plantes potagères, photographiées ici 'en majesté' au coeur du jardin d'un fou de légumes, le chef Alain Passard.
Un livre pour les jardiniers qui cultivent aussi les plaisirs de la table!
Brillamment simple! Concevoir son potager en carrés ou en pots, récolter tout au long de l'année, optimiser l'espace à cultiver.
Des séquences étape par étape en 2500 images pour faire pousser 50 légumes et 15 fruits avec tous les conseils nécessaires.
Un catalogue des meilleures variétés pour vous aider à choisir les fruits et légumes qui ont du goût et qui poussent bien.
Un livre pour les jardiniers qui ont peu d'espace et qui ne veulent pas se priver du plaisir de posséder un potager!
Cette nouvelle édition marque le trentième anniversaire des premiers carnets de voyage de Titouan Lamazou et Karin Huet.
En 1982, Titouan Lamazou, jeune artiste - qui n'a pas encore fait parler de fui comme grand navigateur -, et sa compagne Karin Huet - écrivain - sillonnent à dos de mulet, d'un ramadan à l'autre, les vallées heureuses de Berbérie. La haute vallée des Ayt Bou Gmez et celle des Ayt Bou Oulli sont, en ces temps, très peu accessibles et bloquées quatre mois de l'année par les neiges.
Les deux voyageurs ont appris la langue berbère avant leur départ : Karin rapporte de leur séjour dans le Haut-Atlas marocain un récit rare et singulier, qui met en lumière la vie quotidienne et le courage des femmes de ces montagnes. Titouan, lui, remplit plusieurs carnets de ses croquis, peintures et dessins d'architecture.
Pour s'intégrer dans la vie locale, ils ont étudié l'ornementation islamique traditionnelle et proposent leurs services de décorateurs d'intérieur. Après la réalisation de deux décors, ils s'aperçoivent que l'inspiration locale est beaucoup plus subtile et originale que ce qu'ils avaient tout d'abord observé comme une simple reproduction naïve de la complexité des entrelacs étoilés arabes. Pour rendre compte du charme et de la spécificité de cet art populaire, Titouan photographie l'ensemble des décors peints, dans une soixantaine de villages des deux vallées.
Ces témoignages précieux et touchants prennent aujourd'hui toute leur dimension ethnologique.
Dans la campagne ou en forêt, on est souvent loin d'imaginer l'existence mouvementée des plantes que l'on côtoie. Car leur vie n'est pas un long fleuve tranquille. Elles doivent déployer des trésors d'ingéniosité pour conquérir leur territoire, se nourrir, se protéger, se reproduire et peut-être, enfin, se faire une place au soleil !
Ainsi, telle fleur colonise l'espace en projetant ses graines le plus loin possible, telle autre se protège de la sécheresse par une épaisse toison, une autre encore s'enflamme toute seule ! Certaines jouent les pique-assiette ou même les vampires, en suçant la sève de leurs victimes...
Sous la plume malicieuse de Jean-Michel Groult, les plantes prennent vie et nous prouvent qu'elles ont plus d'un tour dans leurs feuilles !
Le monde ne s'est jamais départi d'une certaine violence, violence économique, culturelle, militaire, climatique, et l'homme, pour ne pas disparaître, doit savoir s'adapter mais parfois aussi entrer en résistance.
«Comment une terre forge-t-elle une identité ? Comment l'homme réagit-il aux bouleversements et à l'évolution de son environnement ? C'est avec ces interrogations en tête que j'ai commencé ce travail sur les peuples racines. Des peuples dépositaires de savoirs et de pratiques spécifiques, à l'histoire souvent méconnue, et qui aujourd'hui, entre adaptabilité et vulnérabilité, sont confrontés à des situations difficiles au premier rang desquelles les désastres écologiques. C'est dans ce contexte que le projet aborde la notion de racines. En rencontrant des peuples solidement ancrés dans leur territoire et d'autres ayant été soumis à l'épreuve du déracinement, Hommes racines dessinent les profondes mutations qui affectent notre modernité. Avec l'espoir de susciter une réflexion sur l'humanité durable dont le corollaire est la protection de la nature.»
À l'extrémité orientale du corridor du Wakhan, en Afghanistan, se trouve un territoire désertique isolé de tout, point de départ des plus hautes chaînes de montagnes du monde : le plateau du Pamir. À plus de 4 200 mètres d'altitude, quelque 1 150 Kirghizes afghans y vivent hors du temps, piégés par les aléas de l'histoire.
Parcourant cette région du coeur de la Haute Asie, le photographe Matthieu Paley et sa femme Mareile rencontrent pour la première fois en l'an 2000 les caravanes de ces fiers nomades et leur grand chef, le Khan. Alors que, depuis 1972, aucun Occidental ne s'était risqué à remonter la rivière Wakhan gelée, Matthieu Paley leur a rendu visite à trois reprises, en plein hiver.
Les images de Pamir, oubliés sur le toit du monde, nous dévoilent un monde rarement photographié et témoignent de la vie singulière, rude et fascinante, d'un peuple attaché à sa terre, envers et contre tout.
Terre mythique et cependant méconnue, aux origines légendaires qui confrontent théories scientifiques et fantasmes les plus étonnants, lieu fragile à l'histoire chaotique et bouleversée, l'île de Pâques, dans le sud-est de l'océan Pacifique, est l'endroit habité le plus isolé du monde, à plus de 2 000 kilomètres de tout autre peuplement. Elle éveille la curiosité, exalte l'imagination, ne cesse de fasciner savants, écrivains et poètes. À travers une promenade photographique révélant la beauté singulière de Rapa Nui. «La grande Rapa» en langue maori, cet ouvrage en retrace l'histoire. Loin des clichés et des idées reçues, Micheline Pelletier propose une nouvelle lecture de l'île énigmatique, à la lumière des dernières découvertes archéologiques et scientifiques. Attentive à la réalité de l'île de Pâques, elle nous livre les témoignages d'hommes et de femmes amoureux de leur terre et de ses richesses naturelles, à qui, trop rarement, la parole fut donnée.
« Vingt ans que je voyage en Russie. J'y retourne avec obsession sans savoir très bien ce qui m'y porte. Vingt ans qu'on m'interroge sur cette fascination et vingt ans que j'échoue à toute explication.S.T.
Sylvain Tesson, Thomas Goisque et Bertrand de Miollis sillonnent la Russie depuis la chute de l'Union soviétique. Entre le Pacifique et l'Oural, ils ont parcouru des milliers de kilomètres à pied, à cheval, en engin blindé, en canot, à motocyclette et en raquettes à neige. Sylvain a vécu sur les bords du lac Baïkal dans une cabane d'ermite pendant six mois, recevant à l'occasion la visite de ses deux amis ; il en a tiré un récit, Dans les forêts de Sibérie.
Sibérie ma chérie est une déclaration d'amour à des terres méconnues où toutes les aventures sont possibles. Non, la Sibérie ne se réduit pas à une étendue de marais gelés, piquetée de goulags en ruine et de friches industrielles où divagueraient des moujiks qui se seraient ébroués du communisme historique pour s'acheminer vers l'alcoolisme. Ce livre donne à voir une Sibérie vaste, sauvage, libre et capable d'accès de douceur inattendus. Une terre où le voyageur n'est jamais à l'abri d'une belle rencontre : un ours brun, une escadre d'oies sauvages, un pêcheur à l'âme généreuse, une fillette nostalgique.
Ce carnet de voyage aux confins de la Russie fait vivre leur passion commune et redonne à lire quelques-uns des aphorismes dont Sylvain a parsemé ses nouvelles, récits et reportages, illustrés par les photos de Thomas et les peintures de Bertrand.
La libraire Michèle Polak et le romancier Alain Dugrand ont eu accès à des collections privées uniques et se sont égarés avec délices dans les plus beaux et les plus rares livres d'exploration terrestre composés entre le XVe et le début du XXe siècle.
Qu'ils soient aventuriers, scientifiques, naturalistes, diplomates, mercenaires, géographes, marchands, religieux ou même voleurs, des hommes sont partis, souvent au péril de leur vie, à la recherche des terres inconnues, à la rencontre des peuples. Leurs voyages se sont enchaînés sur des siècles, et leurs récits se sont répandus grâce une invention qui allait transformer l'esprit du monde : l'imprimerie.
En 1556, Léon l'Africain offre sa description de l'Afrique ; un peu plus tard, l'explorateur René Caillié réussira l'exploit d'être le premier Européen à sortir vivant de Tombouctou..
D'autres, ailleurs et sur tous les continents, cherchent les sources de rivières mythiques, découvrent des peuples déconcertants ou encore rapportent de Terre sainte la première représentation de la licorne...
De Marco Polo à la Croisière jaune, Des livres à la découverte du monde, illustré de près de 500 images, gravures et croquis, en noir et en couleurs, nous laisse émerveillés face à ces animaux fascinants, ces populations mystérieuses, ces plantes extraordinaires. Des extraits des textes originaux nous donnent aussi à lire comment, à ces époques, on racontait le monde. En un seul volume regroupant 90 de ces livres remarquables, c'est toute une bibliothèque d'exception qui s'offre à nous.
Après Pierre Loti dessinateur (2009), voici Pierre Loti photographe.
Une autre facette de cet artiste aux multiples talents. Un nouveau carnet de voyages, inspiré et largement inédit. Des voyages en Orient au fil desquels Loti, marin, promeneur, a composé, de 1894 à4907, une oeuvre d'un millier de clichés, dont plus de la moitié, les meilleurs, figurent ici.
Chronologiquement : la Terre sainte ; l'Inde et la Perse, d'où il rapporte deux saisissantes séries ; la Chine, la Corée et l'Indochine ; puis, avant l'Egypte, son cher Istanbul, dont il donne un foisonnement d'images, parmi les plus vivantes ; sans oublier des portraits de marins et de proches qu'il capte chez lui, à Rochefort et au Pays basque.
Des bords du Gange aux rives du Bosphore ou de la Bidassoa, de Jérusalem à Ispahan, le reporter Pierre Loti cède souvent le pas au romantique. Pénétré de l'évanescence des choses, il se hâte de les fixer de son regard d'artiste et d'enfant saisi par la magie de la photographie. Et il révèle du monde une vision pleine d'humanité, émerveillée.