De retour de Florence, où j'étais allé passer une dizaine de jours pour oublier Clara Stern, je ne pouvais imaginer que le destin me ramènerait en Toscane quelque neuf mois plus tard - et encore moins que j'y trouverais l'amour.
Rien ne le destinait à être peintre. Et ce rien, ce rien dont il sort, ce brouillard est peut-être ce qui lui a défendu de jamais s'établir, de jamais composer avec le monde que la peinture aurait dû révolutionner, comme il l'a cru un temps. Romanichel avant toute chose : celui qui l'attrapera n'est pas né. Plutôt que le retenir, tenter un pas de danse, inédit, avec lui.
Un homme de quarante ans dont la solitude apparaît comme une sorte de malédiction, dont le rêve d'amour et de bonheur semble relever d'une humanité définitivement hors d'atteinte, s'arrange de sa triste vie comme il peut. Et comme beaucoup d'autres, il parle seul. Est-il vraiment seul? Un interlocuteur qu'il décrit, à qui il écrit, dans un cahier intime de couleur bleue, à qui il raconte son enfance, ses premières passes amoureuses, le frisson métaphysique de l'adolescence, la politique, le travail, les espoirs, les désillusions... prend petit à petit, au fil des jours, au fil des pages, figure d'être de chair et de sang...
Présentation de l'éditeur
Dans la nuit, Ilya Moss gravit un sentier de montagne. Il veut atteindre le Mur qui longe la crête et attire depuis toujours les égarés. Un homme le traque, tandis qu'en lui résonne le chant d'une petite fille, dernier vestige de sa mémoire en fuite.
Au sommet, une révélation l'attend peut-être.
Un homme de quarante ans dont la solitude apparaît comme une sorte de malédiction, dont le rêve d'amour et de bonheur semble relever d'une humanité définitivement hors d'atteinte, s'arrange de sa triste vie comme il peut. Et comme beaucoup d'autres, il parle seul. Est-il vraiment seul? Un interlocuteur qu'il décrit, à qui il écrit, dans un cahier intime de couleur bleue, à qui il raconte son enfance, ses premières passes amoureuses, le frisson métaphysique de l'adolescence, la politique, le travail, les espoirs, les désillusions... prend petit à petit, au fil des jours, au fil des pages, figure d'être de chair et de sang...
Présentation de l'éditeur
Une légende raconte que des marins attirés par le chant des oiseaux périraient sur les rives d'une île mystérieuse et que passant à proximité de l'île les navigateurs effrayés se remplissaient les oreilles de cire pour ne pas être déroutés et mourir. Ulysse qui souhaitait entendre le chant se fit attacher les pieds et les mains au mât de son navire. Boutès sauta.
Un homme de quarante ans dont la solitude apparaît comme une sorte de malédiction, dont le rêve d'amour et de bonheur semble relever d'une humanité définitivement hors d'atteinte, s'arrange de sa triste vie comme il peut. Et comme beaucoup d'autres, il parle seul. Est-il vraiment seul? Un interlocuteur qu'il décrit, à qui il écrit, dans un cahier intime de couleur bleue, à qui il raconte son enfance, ses premières passes amoureuses, le frisson métaphysique de l'adolescence, la politique, le travail, les espoirs, les désillusions... prend petit à petit, au fil des jours, au fil des pages, figure d'être de chair et de sang...
Présentation de l'éditeur
« Vous étiez dans les bras de votre mère. Vierge à l'Enfant, Pietà, mais en guise de crucifié c'était seulement une jeune femme qui s'était pendue. Quand leurs filles meurent, les femmes en redeviennent grosses jusqu'à la fin de leur vie. Leur ventre est beaucoup plus lourd que la première fois. »
On a dû insister pour qu'Emile se mette à courir. Mais quand il commence, il ne s'arrête plus. Il ne cesse plus d'accélérer. Voici l'homme qui va courir le plus vite sur la Terre.
Odette Silaz meurt dans le foutoir de sa maison patiemment constitué avec Do, son petit-fils qu'elle a élevé et qui, à vingt ans, se révèle un incapable.
Sa mort donne libre cours aux vieilles querelles entre Carine, la mère de Do et Muriel, sa tante, au sujet de la disparition du père, Georges, il y a longtemps de cela.
Au cimetière, le jour de l'enterrement, tout le monde veut croire encore au retour de Georges Silaz.