« Je suis lucide, un gilet rose pâle quand on est moche est beaucoup moins sensuel qu'une robe moulante quand on est belle », « Un homme muet, au fond, ne serait-il pas trop silencieux ? », « J'ai envie d'aimer les gens, mais je ne sais plus comment ».
Les personnages de Claire Castillon parlent d'eux-mêmes. On connaît la chanson ? En voici les couplets. Le refrain de la vie conjugale a déjà scandé nos vies, n'avons-nous pas voulu l'entendre ? Entre étouffement, solitudes à plusieurs, ruptures, sexe virtuel, amours frigides, familles nombreuses, travers exemplaires, Claire Castillon nous écrit un chant de vérités.
Ce livre est une histoire vraie. L'autoportrait d'un enfant en colère, qui mène une guerre sans merci, contre lui-même et contre les autres. Un enfant autiste Asperger.
Aujourd'hui, forage de l'autisme est passé. Le guerrier aux bras nus est devenu un adulte serein. Alors, il a décidé de replonger en enfance. Au fil des chapitres, il nous entraîne avec lui. Il a quatre ans, huit ans, douze ans. Il a peur. Il se cogne à l'absurdité de la vie comme un papillon contre une lampe.
C'est net, juste, étrange, cruel parfois. Les larmes sont étouffées et la tendresse jaillit comme l'éclair.
Un texte fascinant dans la lignée des grands récits sur l'autisme.
Salie est invitée à dîner chez des amis. Une invitation apparemment anodine mais qui la plonge dans la plus grande angoisse. Pourquoi est-ce si « impossible » pour elle d'aller chez les autres, de répondre aux questions sur sa vie, sur ses parents ? Pour le savoir, Salie doit affronter ses souvenirs. Poussée par la Petite, son double enfant, elle entreprend un voyage intérieur, revisite son passé : la vie à Niodior, les grands-parents maternels, tuteurs tant aimés, mais aussi la difficulté d'être une enfant dite illégitime, le combat pour tenir debout face au jugement des autres et l'impossibilité de faire confiance aux adultes.
À partir de souvenirs personnels, intimes, Fatou Diome nous raconte, tantôt avec rage, tantôt avec douceur et humour, l'histoire d'une enfant qui a grandi trop vite et peine à s'ajuster au monde des adultes. Mais n'est-ce pas en apprivoisant ses vieux démons qu'on s'en libère ? « Oser se retourner et faire face aux loups », c'est dompter l'enfance, enfin.
'L’été 1991, les Serbes, les Bosniaques, les Croates commencent à se foutre sur la gueule et vingt ans plus tard on me demande d’imaginer un monument qui ne soit ni serbe ni bosniaque ni croate pour cette guerre oubliée plus que terminée.
– Seul un artiste international comme vous peut dessiner quelque chose d’intéressant, on m’a dit. Quelque chose qui ne soit pas partisan, on m’a dit. Qui prenne en compte les souffrances de tous les camps, on m’a dit. Drôle d’idée qu’un monument à la souffrance, j’ai pensé', Pierre Marquès
C’est alors que commence pour les auteurs une traversée des ruines de cette guerre balkanique, pour qui 'les souvenirs, les traces, les marques sur les façades, sur les visages, le passé devient la seule façon de voir le présent.' Un roman graphique, premier d’une longue série. 'Pierre Marquès, dit Mathias Énard, reprend et transforme les grandes problématiques de l’art contemporain, donnant ainsi une signification profonde et engagée à un médium que certains croyaient en dangerd’extinction : la peinture.'
Un inventeur - dépressif rencontre une fille qui disparaît quand on l'embrasse. Alors qu'ils échangent le plus petit baiser jamais recensé, elle se volatilise d'un coup. Aidé par un détective à la retraite et un perroquet hors du commun, l'inventeur se lance alors à la recherche de celle qui « fait pousser des roses dans le trou d'obus qui lui sert de coeur ». Ces deux grands brûlés de l'amour sauront-ils affronter leurs peurs pour vivre leur histoire ?
Le plus petit baiser jamais recensé est un vrai faux polar romantique. Suite métaphorique de La Mécanique du coeur, ce roman teinté de mélancolie regorge de gourmandise explosive. Comme si Amélie Poulain dansait le rock'n'roll et croisait le Petit Prince avec un verre de Whisky.
Maintenant qu'il fait tout le temps Nuit sur Toi
« Mathias Malzieu a le don pour les images littéraires, inattendues et fortes : » Elle
La Mécanique du Coeur
« D'une écriture imagée, tendre et poétique, Malzieu signe un conte fantastique. Onirique, sombre envoûtant . »
Le Figaro littéraire.
Métamorphose en bord de ciel
« Un conte fantastique pour (grand) enfants, entre blues dissipé et pop sombre. C'est grave, tendre et bouillonnant . »
L'express
Jardin du Luxembourg. Un homme s'adresse à une femme qu'il s'apprête à rejoindre : il lui raconte l'histoire des mythiques chaises du Jardin, lui parle de La Nausée de Sartre, fait un détour par la Fontaine Médicis... Puis il poursuit «en sa compagnie» une exploration sentimentale et savante de Paris. À chaque rue traversée sont convoqués des anecdotes méconnues, des auteurs oubliés et célèbres ou des souvenirs personnels, du temps où le narrateur visitait de nuit les catacombes, escaladait les toits de Paris ou rencontrait à la bibliothèque la femme qui l'attend aujourd'hui.
Dans ce récit aussi érudit qu'accessible, Alexandre Lacroix réussit à partager sa connaissance époustouflante de la ville et à mettre en scène un Paris intime et éternel. Et, ce faisant, il transforme ce roman géographique en un singulier voyage amoureux.
Rachel vient de porter atteinte à ses jours. Ainsi se retrouve-t-elle dans une clinique après avoir confié à sa mère les raisons de son geste. Une passion, un amour beaucoup trop grand pour un amant pervers, un homme à qui Rachel a tout offert jusqu’à sa capacité à supporter l’insupportable : le don d’elle-même à l’extrême.
Brisée par la violence subie auprès de cet homme, Rachel se reconstruit dans un lieu protégé. Pendant quatre mois et au-delà de toutes attentes, elle prend des notes, décrit avec une implacable lucidité et un humour étonnant le cheminement de sa pensée, de sa volonté et de ses exigences. Car au fil des pages la jeune femme s’impose non pas en victime mais en individu responsable de ses actes et de sa chute, qui trouve en lui l’énergie de sa reconstruction.
Au fil des jours l’écriture devient une raison d’être, la dépression s’éloigne, l’imaginaire peut reprendre sa place.
Ce livre dit combien la violence peut être acceptée et non seulement subie. Il dit le mal fait aux femmes et le rôle du regard qui leur est porté dès l’enfance. Il dit la difficulté de lutter contre ces images d’ellesmêmes culpabilisantes et destructrices. Ce livre dit aussi et surtout la force de l’art face à la souffrance.
Un meurtrier anonyme, un poète vengeur, un parfumeur amoureux, un antiquaire combattant, un enfant silencieux, un milliardaire misanthrope.
Les personnages de ces six histoires ont un point commun : leur vie intérieure est bien plus exaltante que leur vie quotidienne. Et leur part d'ombre n'est rien en comparaison de leur part lumineuse.
Une vérité que l'on tait, un exploit que l'on cache, un passé inavouable. Lequel d'entre nous ne garde pas, enfouie au plus profond, sa gloire secrète ?
L'ouverture de l'école des Sept-Lieues se déroula, comme prévu, le 1er septembre, date fixée par le ministère pour la rentrée scolaire, une journée spéciale, cela va sans dire, que, pour rien au monde, chacun, qu'il figurât ou non à l'horaire, n'aurait voulu manquer. L'émotion était palpable quand ils se retrouvèrent le matin à huit heures devant la bâtisse enveloppée d'une brume légère qui lui donnait des allures de maison hantée. Ils n'en croyaient pas leurs yeux de se retrouver là tous ensemble après deux années de palabres et de démarches, non pour participer à une réunion de plus, mais pour assister, en tant que témoins et acteurs, à la réalisation de leur rêve le plus fou. Lorsqu'ils s'embrassèrent pour se saluer, certains avaient les larmes aux yeux.
J.-L.O.
«Mari», c'est un travail à plein temps.
Farouk le sait, lui qui ne vit que pour Chloé. Même réalité pour Laurent, l'enfant des cités qui s'acharne à faire vivre une famille à laquelle il se sent étranger. Sans oublier Reynald, un quinquagénaire qui consacre sa vie à la réussite de sa trop jeune et trop voluptueuse épouse, Lauriane.
Pourtant, au royaume de Candaule, il n'est pas certain que la femme soit souveraine, et les trois husbands se rencontrent là où le cauchemar commence, là où la folie prend le dessus en rouge vif et où la vie bascule dans le fait-divers.
Des hauteurs de Cassis aux bas-fonds de Marseille, c'est vers l'irréparable que les trois hommes s'acheminent.