Ils se sont aimés, ont eu un enfant, puis se sont séparés. Trente ans plus tard, elle lui propose de reconstituer leur première rencontre.
Short Creek, Arizona, 1974. Loretta, quinze ans, vit au sein d'une communauté de mormons fondamentalistes et polygames. Le jour, elle se plie à l'austérité des siens, la nuit, elle fait le mur et retrouve son petit ami. Pour mettre un terme à ses escapades nocturnes, ses parents la marient de force à Dean Harder, qui a trente ans de plus qu'elle, une première femme et déjà sept enfants...
Que se passe-t-il quand on enferme huit scientifiques - quatre hommes et quatre femmes - pendant deux ans dans une gigantesque biosphère sous verre, plantée quelque part dans l'immensité de l'Arizona, pour tester la résistance de l'être humain et sa capacité à vivre en autarcie ? T.C. Boyle pose son regard caustique sur cette expérimentation réellement mise en place aux États-Unis dans les années 90 pour recréer une comédie humaine sous une loupe grossissante. On apprend à se jauger, s'appréhender ou s'éviter. Les complicités se font et se défont, les amitiés naissent et les haines, parfois, explosent. Il faut tenir, car rien ne doit ni entrer ni sortir, et faire parfois le spectacle pour les sponsors du projet. Mais que faire lorsque la faim, le désir et le sexe s'invitent dans la bulle ?
Printemps 1917. Engagées comme infirmières volontaires, Maria Rosa et Eugenia font connaissance dans un hôpital militaire proche du front, dans le nord de l'Italie. La première, riche et belle Napolitaine, a fui les règles bourgeoises de sa famille, la seconde, une petite provinciale du lac de Côme, entend prouver à son père qu'elle est capable de devenir médecin. Le soir elles regagnent leur chambre, anéanties par un quotidien que dominent la souffrance, l'angoisse et la mort. Malgré un premier élan de méfiance, elles apprennent à se connaître et se laissent bientôt emporter par une passion qui les transforme au point de leur insuffler la conviction qu'elles vivront ensemble, en femmes libres, une fois la guerre achevée. Mais, alors que les blessés affluent, de plus en plus nombreux, et que disparaissent autour d'elles médecins, amis, soldats, l'avenir semble aussi irréel qu'incertain.
Journal tenu durant les années de la révolution russe, de janvier 1918 à juin 1919.
Nora, scénographe passionnée et assoiffée de liberté, revit le destin du grand amour de ses grands-parents, Maroussia et Jacob, à travers des lettres découvertes dans une malle. Choisissant elle-même ses amants et ses projets, elle élève seule son fils et découvre peu à peu la puissance de ses liens avec ses proches.
Dans le premier recueil, l'auteur présente différentes langues parlées du temps de la construction de la tour de Babel. Dans le second, il met en scène des personnages légendaires et loufoques vivant près de ce fleuve à cheval entre l'Asie et l'Europe. Enfin, dans la troisième oeuvre, il raconte la genèse de certains poèmes de l'auteur latin Catulle.
Ruth est sage-femme depuis plus de vingt ans. C'est une employée modèle. Une collègue appréciée et respectée de tous. La mère dévouée d'un adolescent qu'elle élève seule. En prenant son service par une belle journée d'octobre 2015, Ruth est loin de se douter que sa vie est sur le point de basculer.
Pour Turk et Brittany, un jeune couple de suprémacistes blancs, ce devait être le plus beau moment de leur vie : celui de la venue au monde de leur premier enfant. Le petit garçon qui vient de naître se porte bien. Pourtant, dans quelques jours, ses parents repartiront de la Maternité sans lui.
La Virginie occidentale, ses montagnes, ses mines et ses habitants aux moeurs particulières... C'est dans cette région où l'auteur a grandi qu'il ancre son roman. De ses années d'enfance et d'adolescence fortement déterminées par le lieu, il retient surtout la personnalité souvent riche mais déroutante de ceux qu'il a côtoyés : sa grand-mère Ruby, aussi généreuse que narcissique, qui met un point d'honneur à aller se recueillir sur sa propre tombe qu'elle a fait construire par anticipation ; son oncle Stanley, atteint d'une infirmité motrice cérébrale mais pas insensible aux plaisirs de la vie, qui sirote ainsi les bières qu'on lui verse directement dans le tube de sa sonde gastrique. Ou encore Bill, son meilleur ami, qui souffre de multiples troubles obsessionnels compulsifs et ne peut s'empêcher de se peser des centaines de fois par jour ou de répéter sempiternellement les mêmes questions.
Adam Goldschmidt, un universitaire, a toujours fait passer sa famille avant sa carrière. Depuis quinze ans, c'est lui qui s'occupe de ses deux filles, veille à leur moindre besoin. Et c'est peu dire qu'il s'acquitte parfaitement de son rôle.